Poétique de l’impasse. Découverte de la ville et écriture de soi (original) (raw)
Related papers
Poétique et imaginaire de la ville contemporaine
Théologiques, 1995
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
La Poétique de La Ville - Istanbul: Souvenirs d’une Ville d’Orhan Pamuk
Languages and Meaning of the City, 2021
Cette étude vise à analyser du point de vue poétique l'ouvrage intitulé Istanbul : Souvenirs d'une ville d'Orhan Pamuk, l'un des auteurs les plus controversés de la littérature turque et écrivain turc qui est lauréat du prix Nobel. O. Pamuk, qui exprime d'une manière forte son dévouement à sa ville natale, présente un récit autobiographique avec des illustrations riches de son enfance à sa jeunesse. Dans son livre, il évoque cette ville avec un sentiment de tristesse. Il est possible de dire que l'Istanbul d'O. Pamuk retrouve son unité d'imagination poétique à travers des événements témoignés ou non. Formé par les souvenirs d'O. Pamuk et harmonisé avec la perception subjective de l'auteur, Istanbul : Souvenirs d'une ville présente une période précise, à savoir les années 1950 et 1960. Istanbul, une ville exceptionnelle par ses qualifications géographiques et ses structures architecturales, cherche une identité, entre tradition et modernité, et elle nourrit les émotions, les pensées et les souvenirs ancrés dans la mémoire de l'auteur. La ville est « ersatz » du cosmos sur la terre. Possédant essentiellement les qualités similaires par rapport à l'univers, la ville est remplie des accumulations d'images formelles et elle se situe aux croisements des imaginations oniriques. Au fur et à mesure que ces images instables transforment la ville, l'univers humain change. Celle-ci qui pénètre l'homme aux rouages d'un mécanisme, unit l'être à l'univers. Elle imprègne l'inconscient, la pensée et la mémoire de l'homme avec les éléments matériels qui sont signifiés par rapport à la perception de l'homme. Pour mettre en évidence les multiples facettes de la ville, nous nous référons aux souvenirs narrativisés d'Orhan Pamuk se rapportant à la ville d'Istanbul afin de retrancher les reflets de diverses images poétiques de la ville.
les approches situationnistes, la « psychogéographie » et les protocoles de dérive associés entrent en résonnance avec de nouvelles approches de la discipline géographique qui convoquent le sensible, le sens, la sensibilité et offrent une place nouvelle à l’expérience, à l’immersion et aux parcours. Elles croisent de nouvelles pratiques artistiques et citoyennes dans la ville contemporaine. Elles correspondent à certaines attentes des aménageurs et urbanistes sur la fabrique de la ville et aux interrogations des citoyens sur les formes du vivre ensemble dans la « société hypermoderne ». Nous formulons l’hypothèse que l’actualité des situationnistes n’est qu’un révélateur d’un dialogue plus profond entre la pensée de cette avant-garde des années 50, de nouveaux besoins et l’émergence de ces nouvelles pratiques, démarches scientifiques et artistiques. Dans un contexte mouvant, entre « art à l’état gazeux » et métropoles« liquides » cette rencontre entre situationnisme, exploration urbaine et pratiques artistiques nous a semblé féconde. Les dispositifs, mises en scènes et protocoles hybrides qu’ils déploient ont beaucoup de choses à apporter à la ville, à ses observateurs, acteurs et habitants. Nous avons choisi d’en rendre compte à travers l’analyse de l’émergence de nouveaux acteurs et dispositifs artistiques et de nos propres pratiques de l’exploration urbaine.
مجلة الواحات للبحوث والدراسات, 2020
L'objectif de cet article est de suivre le couple amoureux Jeanne et Sahraoui dans la reconstruction de leurs identités, dans La Chaouïa d'Auvergne de Liliane Raspail. D'un espace à un autre, les repères changent. Les représentations de soi et de l'autre pris aux enjeux culture/nature, distance/proximité, ouverture/fermeture dans l'espace, identité/altérité nous ont permis l'identification du processus de la représentation de soi de chaque protagoniste.
"Introduction. Ecritures de la ville, écritures de la vie"
Sémiotique et écritures urbaines, Presses de la MSHA, pp. 13-23, 2022
L'ouvrage collectif réunit les contributions Marianne Cailloux, Ludovic Chatenet, Céline Cholet, Marion Colas-Blaise, Michele Dentico, Norma Discini, Maria Giulia Dondero, Christophe Genin, Alexandre Lansmans, Patrizia Laudati, Maria Caterina Manes Gallo et François Provenzano. Dans les dernières années, les écrits se sont multipliés sur les murs de nos villes : « Aux femmes assassinées, la nation indifférente », « Les gilets jaunes vaincront », etc. L’ouvrage se consacre à ces écritures urbaines aux statuts politique mais aussi poétique ou amoureux, pour comprendre comment elles signifient et donnent sens à la ville. Douze chercheurs sont réunis pour cette étude interdisciplinaire qui fait dialoguer, autour de la sémiotique, les sciences de l’information et de la communication, les sciences du langage, l’anthropologie visuelle, l’histoire, la philosophie de l’art et de la culture, notamment. Les contributions soulignent la dimension conflictuelle de ces écrits qui, paradoxalement, participent à la construction d’un territoire et d’une identité.
« J’ai rendez-vous avec l’impondérable » : Peindre à la rencontre de la ville
2014
Dans cet essai, je souhaite presenter certains aspects de mon travail de peintre en relation avec les coincidences urbaines. Contenant extensible, la ville abrite une infinite de coincidences ou de possibilites de coincidence. A travers la mise en peinture de certains jeux de lumiere, de la figure humaine (souvent incarnee par la silhouette du passant) et de l’espace architecture, bon nombre de mes œuvres cherchent a mettre a jour quelques-unes de ces coincidences urbaines. En decelerant le r...
Éloge des errants: l'art d'habiter la ville
L'Habiter dans sa poétique première, 2008
Cet essai aborde trois thèmes bien différents, plus ou moins développés, mais complémentaires : d'une part, un constat critique de la ville spectacle ou, mieux, du processus contemporain de spectacularisation urbaine; d'autre part, un éloge des errances urbaines, ce qui ferait partie de ce que nous pouvons nommer une expérience participative des villes - antidote au spectacle dans le sens donné par Guy Debord ; et, enfin, un essai de théorisation de l'idée même d'errance urbaine, ou de l'art de faire l'expérience de la ville, ou d'habiter la ville.
L’écriture de l’enfermement et son déploiement dans les Rencontres littéraires
Voix Plurielles, 2014
L'écriture de l'enfermement et son déploiement dans les Rencontres littéraires Sophie COUSINEAU et Sylvie FRIGON, Université d'Ottawa À quand remonte l'écriture en prison ? Rivkah Zim identifie ses premiers balbutiements au Moyen-âge lorsque l'enfermement précédait la détermination de la peine. Elle s'actualise avec Socrate et Jésus qui réaffirment leur autorité en écrivant depuis le huis clos. Aux seizième et dix-septième siècles, l'écriture est mobilisée par les dissidents religieux et politiques. Ce n'est pas en soi une pratique courante ou généralisée. Elle connaît néanmoins un essor quand la prison devient lieu de châtiment et atteint son apogée au vingtième siècle. Ioan Davies y recense plus d'auteurs que l'ensemble des siècles antérieurs combinés. Quant au parcours des initiatives culturelles et artistiques en prison, dans lequel les ateliers en création littéraire s'inscrivent, il est bref et relatif. En effet, son origine peut être retracée aux années quatre-vingts et elle concerne surtout certains pays de l'Europe et de l'Amérique du Nord. Elle s'inscrit dans la mouvance des droits humains où les initiatives culturelles en prison sont réclamées comme droits à l'intérieur des prisons. En France et aux États-Unis, ces initiatives culturelles et artistiques sont synonymes d'outils de réinsertion (Finio), propulsées en France par une note et deux protocoles. Elles prennent majoritairement la forme d'interventions spontanées, locales et ponctuelles (Rostaing et Toureau). Le développement de cette dynamique est néanmoins marqué par une lente institutionnalisation en Europe (Martin). Il n'en demeure pas moins que la forme la plus prolifique de la culture en prison soit la bibliothèque de ces établissements (Mans). Somme toute, la mouvance du dedans (carcéral) au dehors (social) connaît ses débuts dans les années 1980 et atteint un point culminant au tournant du siècle. Artistes et professionnels infiltrent ces lieux avec des initiatives ponctuelles mobilisant divers médiums : arts visuels, théâtre, danse, écriture. En ce qui concerne la dernière forme, deux courants sont à dissocier : les ateliers en création littéraire et l'art-thérapie. Les premiers visent une familiarisation avec les genres et les formes littéraires, voire à susciter un goût pour l'écriture. Le second est en parallèle avec le projet de réinsertion et Voix plurielles 11.1 (2014) 199 le courant néo-libéral : l'art-thérapie prétend responsabiliser ceux qui prennent la plume, agir à titre de gestion de crise, offrir une occasion de commencer et terminer un projet, de s'exprimer autrement que par les voies institutionnelles (Descroisselles-Savoie). Ce projet collaboratif mené sous la direction de Sylvie Frigon se réclame du