“Le sacrement scythe: Rostovtseff, son interprétation de l’art gréco-scythe et l’étude de l’interaction culturelle dans le royaume du Bosphore”, Etudes de lettres 290 (2012) 151–82. (original) (raw)
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En entreprenant d’écrire une histoire du sac de Rome, Chastel marque sa différence avec l’École des Annales pour laquelle, en dehors de la « longue durée », il n’y a point de salut. Pour autant, en focalisant son attention sur cet événement marquant de l’histoire de l’Italie, Chastel n’entend pas renouer avec la vieille histoire événementielle et positiviste qui fut justement critiquée par les historiens des Annales. Bien au contraire, l’histoire de l’imaginaire qu’il propose, par sa forme et ses ressorts diégétiques, semble tirer profit des réflexions historiographiques les plus neuves et les plus critiques à l’égard du positivisme : celles de Paul Veyne, de Michel de Certeau ou de Carlo Ginzburg. Au renfort de documents d’archives et par une lecture serrée des opérateurs narratifs du Sac de Rome, nous espérons montrer que, selon Chastel, l’écriture de l’histoire de l’art (et plus généralement celle des images) ne peut faire l’économie d’une « mise en intrigue ».
2014
Ce titre étrange provient d’une dédicace faite par le savant russe à son ami belge sur un tiré-à-part d’un article de Artibus Asiae, IV, 1932, p. 99-117, dédicace qu’il complétait ainsi : annum nouum faustum felicem tibi et tuis, et qui montre assez le degré d’amitié, voire d’intimité auquel étaient parvenus ceux qui furent parmi les plus grands savants de la première moitié du XXe s. Il y a toujours un côté ingrat (et indiscret) à publier une correspondance, fût-elle scientifique, d’autant q..