Le château médiéval de Montbrison (original) (raw)

Le couvent des Cordeliers de Montbrison

Montbrison médiéval. Actes du colloque de Montbrison du 6 février 2016, 2017

Le couvent des Cordeliers de Montbrison, fondé en 1219 par le seigneur de Lavieu, est l’un des ensembles emblématiques de la ville, de par sa place dans le paysage monumental et historique de la capitale forézienne. Les résultats de la fouille archéologique, menée en 2012 sur l’église et la galerie sud du cloître ont non seulement permis de saisir l’organisation et l’évolution topographique d’un établissement mendiant au Moyen Âge et aux Temps Modernes, mais également d’appréhender ses différentes fonctions (liturgiques et funéraires en premier lieu, mais aussi sociales et économiques).

Montbrison – 4 rue des Visitandines

2021

Le château de Montbrison occupe le sommet d’une butte basaltique dominant la ville de Montbrison, dont la première enceinte englobait le castrum. Il n’en subsiste qu’un rempart circulaire partiellement conservé, qui ceinturait à l’origine une plateforme abritant le donjon et divers édifices : deux églises, le cellier comtal, l’hôtel comtal ( ?), un grenier, des prés, des maisons, un hôpital, une tour carrée à contreforts ayant servi de prison, et à laquelle étaient accolés l’Auditoire de Just..

Montbrison (Loire), archéologie et urbanisation durable

Les Nouvelles de l'Archéologie, 2014

L’agglomération Montbrison-Moingt est engagée depuis plusieurs années dans un programme de reconquête urbaine, en opposition à l’émiettement du territoire, particulièrement marqué en périphérie, se confrontant ainsi régulièrement à ses importants vestiges archéologiques. Dans une logique de développement durable, la municipalité a décidé de transformer la contrainte archéologique en outil d’enrichissement des projets de réhabilitation. Cette initiative est illustrée par les projets d’un éco-quartier autour des anciennes usines Gégé, de la réhabilitation de l’ancienne église des Cordeliers en médiathèque et du réaménagement du site du calvaire, situé à l’emplacement de l’ancien castrum de la capitale forézienne. Ces projets reposent sur une transversalité des échanges entre les différents intervenants, de la naissance du projet à son aboutissement, et ont pour but, au-delà des besoins matériels auxquels ils répondent, de permettre aux populations de se réapproprier leur environnement patrimonial.

Amboise, un château dans la ville

Amboise, un château dans la ville, 2014

Alors que Louis XI accentua le caractère fortifié du château d'Amboise dont il actualisa le parti résidentiel, le projet de Charles VIII tendit à en faire un palais, séjour privilégié de la cour. D'une ampleur jamais encore égalée, le chantier de construction royal eut des répercussions immédiates sur l'économie et l'urbanisme de cette petite ville en bordure de Loire. La tradition constructive ancienne, liée aux ponts, fut renouvelée par l'afflux et le dynamisme d'une main-d'oeuvre hautement qualifiée attirée par le chantier royal. À l'ombre du château renaissance, ce sont des quartiers nouveaux et de nombreuses maisons qui sont édifiés. Dans les trois dernières décennies du xve siècle, la ville d'Amboise s'enrichit ainsi de quatre édifices édilitaires qui demeurèrent les seuls de la ville jusqu'au xviiie siècle. L'architecture privée et urbaine témoigne des cadres de vie des différents milieux sociologiques renouvelés par l'installation des officiers de la cour et de la main d'oeuvre industrieuse. En 1498, Amboise avait tous les atouts pour devenir une ville d'importance ; la mort accidentelle du roi Charles VIII arrêta cet essor. Ce dynamisme sur une quarantaine d'années constitua le laboratoire de nouvelles solutions architecturales qui influencèrent les chantiers princiers du début de la Renaissance.

Thomas N., « Un atelier de fondeur de cloche dans l’enceinte du château de Montbrison », dans MATHEVOT C., POISSON J.-M., éd., Montbrison médiéval, Actes du colloque de Montbrison du 6 février 2016, Montbrison, La Diana, 2017, p. 181-211.

Le site de Gaillardon à Ménétru-le-Vignoble (Jura) : un établissement de hauteur de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge

2011

L’etude de l’etablissement de Gaillardon a Menetru-le-Vignoble s’inscrit dans le cadre d’un programme de recherche pluridisciplinaire engage sur les sites de hauteur de l’Antiquite tardive et du haut Moyen Âge dans le departement du Jura. Cree ex nihilo vers le debut du Ve siecle, ce lieu semble avoir ete occupe de maniere permanente jusqu’au VIe siecle. Les amenagements identifies a l’interieur de l’enceinte maconnee, qui enserre une superficie de 1,5 ha, suggerent une concentration d’activites artisanales diversifiees. Certaines categories de mobilier refletent un niveau de vie aise d’une partie des occupants ainsi que la presence d’une garnison ou d’une milice armee. Cet etablissement participe a un phenomene plus large d’emergence de nouvelles places fortifiees aux fonctions complexes, qui ne se reduisent pas a l’explication longtemps invoquee de refuge temporaire destine a une population rurale.

Montbrison – 14 rue du Palais de Justice

2021

La campagne consistait en l’étude, dans le cadre plus vaste d’une étude sur la naissance et l’évolution des espaces castraux en Forez, de vestiges bâtis de la seconde enceinte castrale de Montbrison (capitale des comtes de Forez), érigée entre 1224 et 1258. Deux sondages au sol ont été également pratiqués afin d’appréhender la fonction d’un bâtiment annexe, mais aussi de la tour dite de La Barrière, liée au système de porterie. L’étude du bâti, enrichie des observations stratigraphiques des d..

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Les évolutions du château au Moyen Âge

La vie de château, de la forteresse à la résidence de plaisance, usée de Champlitte - Service Régional de l'Archéologie de Franche-Comté (Ed.), p. 11-18, 2011

Millin et la Calabre médiévale

Survivals, revivals, rinascenze. Studi in onore di Serena Romano, a cura di N. Bock, I. Foletti et M. Tomasi, Rome, Viella, 2017, p. 217-231, 2017