E. Chaput & F. Theurillat-Cloutier (2018), "Georg Simmel, L'argent dans la culture moderne et autres essais sur l'"économie de le vie", 2e éditions, Québec, PUL, 2018; 195p.", Symposium. (Online) (original) (raw)
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L'argent des familles : pratiques et régulations sociales en Occident aux 19e et 20e siècles, 2019
Si la monétarisation de la vie sociale est un phénomène d’origine très ancienne, elle prend une ampleur sans précédent avec l’industrialisation massive amorcée au XIXe siècle, transformant sur son passage la manière dont les familles voient à leur subsistance et tentent d’assurer, le cas échéant, la reproduction de ressources et patrimoines aux contours divers. Le recul des économies fondées sur le monde de la terre et la montée en force d’une nouvelle institutionnalisation du travail (sous l’égide du louage d’ouvrage et du salariat) fragilisent en effet bien des ménages alors que l’idéologie libérale, au même moment, fait de l’initiative individuelle et de la propriété les piliers des rapports socioéconomiques. Ces rapports vont désormais dépendre plus étroitement du maniement de l’argent et de divers véhicules de création et fructification de la valeur, lesquels se multiplient et étendent leurs ramifications avec le développement du capitalisme. À ce titre, les familles doivent composer de plus en plus avec différents marchés dont les formes et les degrés d’institutionnalisation sont variables : pour le travail, dont le salaire devient le mode dominant de rétribution, mais aussi en ce qui a trait au crédit et à la consommation courante, au logement locatif et à la propriété résidentielle, à la protection sociale, à la rémunération de l’épargne et à l’assurance, pour ne nommer que ceux-là. De quelle manière le processus de monétarisation de la vie sociale a-t-il été vécu du point de vue des ménages et des lignées familiales aux xixe et xxe siècles ? Cette question historique d’importance a réuni une trentaine de conférenciers venus du Canada, des États-Unis et d’Europe à Trois-Rivières (Québec) en juin 2016, événement dont le présent ouvrage collectif est le résultat.
The Girl with the Golden Eyes (La Fille aux Yeux d'Or – GGE), short novel (or novella) written in 1834-1835, and the third volume of the History of the Thirteen , opens with a chapter essentially distinct from the plot proper. Entitled “Parisian Physiognomies”, this preamble, which echoes several other texts Balzac published about at the same time, supposedly sets the stage of the following story. But thanks to its shortness and parsimonious hypotheses, it also represents what may be the closest attempt by Balzac to write its own "economic model".