Définitions et contradictions ou le dogme de l’art glitch (extrait) (original) (raw)
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[Pré-] Histoire de l'art glitch (extrait)
L'art glitch : un art de la perturbation?, 2018
En quoi le glitch art se réfère-t-il à la perturbation? Ce travail universitaire tente d'approcher les limites définitionnelles et théoriques de cette forme artistique issue des nouveaux médias. Par l'esquisse d'une histoire de l'art glitch et par la comparaison de ce dernier avec des productions artistiques des années 1960 à aujourd'hui, une critique du discours dominant sur le sujet sera proposée.
L'art glitch : un art de la perturbation?
L'art glitch : un art de la perturbation?, 2018
In which ways glitch art is linked to perturbation? This master's degree research tries to approach definitional and theoretical limits of this new media artistic form. By sketching the glitch art history and by comparing it with some 1960's to today artworks, a critic of the dominant discourse about this subject will be propose. /// En quoi le glitch art se réfère-t-il à la perturbation? Ce travail universitaire tente d'approcher les limites définitionnelles et théoriques de cette forme artistique issue des nouveaux médias. Par l'esquisse d'une histoire de l'art glitch et par la comparaison de ce dernier avec des productions artistiques des années 1960 à aujourd'hui, une critique du discours dominant sur le sujet sera proposée.
Duchamp et son « coefficient d’art » : variation de l’inadéquation radicale de l’inconscient
psychologie clinique, 2020
Y a-t-il une entité de l’art ? Pour Duchamp oui, à condition d’en faire une entité vide, produit d’une non-coïncidence entre l’intention de l’artiste et l’interprétation du spectateur. Plus cet écart est accentué, plus l’objet artistique porte ce qu’il nomme « le coefficient d’art ». Nous proposons l’hypothèse d’une correspondance entre l’inadéquation propre au coefficient d’art duchampien, et l’inadéquation propre à l’inconscient. Pour l’argumenter, nous travaillerons le texte « Le processus créatif », et parcourions les moments chez Freud où quelque chose de l’inadéquation est en jeu dans la structure de l’inconscient. Ensuite, nous verrons chez Lacan l’une de ses formalisations pour une inadéquation fondatrice du sujet : aliénation et séparation. Le résultat de cette analyse nous permettra d’argumenter une certaine équivalence entre l’objet artistique selon Duchamp et l’objet cause du désir chez Lacan.
Textures, 2016
Quand on dit d'une pensée qu'elle est non maîtrisée, on sous-entend qu'il existe la possibilité d'une pensée contrôlée, par un présupposé qu'il semble que nous partagions, qu'il semble que nous n'arrivions pas à ignorer, de notre propre pensée comme une machine - dont la machine à états discrets de Turing serait le parangon. Cette machine aurait donc ses glitches : association d'idées délirantes, trouble obessionnel, fureur irrationnelle…. Et elle aurait aussi son esthétique glitch : inspiration visionnaire, intuitions fulgurantes, perséverance acharnée-comme autant de façons de penser par dérapage et accrochage, par sauts illégaux ne respectant pas les étapes de cette machine imaginaire. Il s'agit de la texture de la pensée, au sens de l'état d'une chose tissée, de l'entrelacement de ses partie, de sa consistance dans un trame plus ou moins resserée, et plus précisément du resserrement et du relâchement de cette trame, de cette variation d'adhérence, par excès ou par défaut, qui composent les accrocs de la pensée, mis en scène ou trahis ensuite par le texte - cette texture de la pensée ne s'évaluant que via son énonciation. L'exposé aborde trois figures par lesquelles la philosophie parle de et effectue des glitches dans la pensée : la lumière naturelle, le vide et le bruit. Ces trois figures sont incarnées par trois personnages : l'idiot, le fou et le sage ; et sont abordées via une lecture à l'envers de la première des Méditations métaphysiques de Descartes.
L’Art contemporain et l’envers de l’imaginaire
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
A partir de Croix du Sud, de l'artiste brésilien Cildo Meireles, en passant par Les Ménines de Vélasquez et la lecture qui en fait Lacan, cet essai vise articuler la question de l'espace à celle de l'objet a dans l'expérience de l'art contemporain, pour arriver à la proposition d'un renversement de l'imaginaire comme opération qui caractériserait notre rapport à l'art.
ESTHÉTISER LA DÉMOCRATIE. L’art (n’est plus hors) du commun
Nouvelle revue d’esthétique , 2018
Depuis une vingtaine d’années, l’action Nouveaux commanditaires stimule la création d’œuvres d’art avec la complicité des contextes sociaux et des espaces publics qui les accueillent. L’enjeu est de permettre à des citoyens de passer commande à des artistes contemporains, en vue de la réalisation concertée d’une œuvre d’art susceptible d’acquérir une « valeur d’usage », en résonnance avec la société civile et les projets d’intérêt général. À ce titre, l’action Nouveaux commanditaires offre un cas particulièrement éclairant pour la compréhension des valeurs croisées de l’innovation démocratique et de la création artistique contemporaine. L’œuvre d’art, en tant qu’elle donne forme à une “expérience sensible” au sens de la philosophie pragmatiste d’un John Dewey ou d’un Walter Lippman, est ici envisagée comme une des conséquences de la mise en œuvre du commun, comme l’enjeu d’une instauration autant esthétique que politique. * Estheticizing democracy. Art and community For the past twenty years, the New Patrons initiative has been stimulating the creation of artworks with the complicity of the social contexts and public spaces in which they operate. The challenge is to allow citizens to commission contemporary artists for the concerted realization of an art work likely to acquire a “value of use”, in resonance with the civil society and the projects of general interest. As such, the New Patrons initiative offers a particularly enlightening case for understanding the cross-values of democratic innovation and contemporary artistic creation. The artwork, in so far as it gives form to a “sensitive experience” in the sense of the pragmatist philosophy of John Dewey or Walter Lippman, is considered here as one of the consequences of the implementation of a Common, as the stake of a doubly aesthetic and political instauration.
Le rejet de l’art contemporain : une confusion entre fait et valeur ?
Nouvelle revue d’esthétique, 2016
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Art contemporain : le noeud du problème - page 1
Sommaire du dossier I/ Une logique médiatique portée à son paroxysme II/ Art contemporain : le label AC III/ Rectoversion et inversion J'ai découvert le texte de Pierre Souchaud "La Biennale d'art contemporain de Lyon: une logique médiatique portée à son paroxysme" après avoir mis en ligne la page rectoversée n°35. Outre l'analyse convergente, j'ai été surpris d'y trouver des expressions communes ou proches. Comme quoi deux personnes, chacune à partir de leur expérience, peuvent sans se concerter se retrouver sur une longueur d'onde similaire. Quand on sait que cette longueur d'onde est niée par ceux-là même qui sont censés présenter au public les oeuvres contemporaines dans leur multiplicité et diversité, on ne peut que se réjouir de telles convergences. Quand en outre, au fil des recherches personnelles, on découvre d'autres personnes qui partagent à bien des égards la même analyse, on se dit que la chape de plomb qui soutient depuis plusieurs décennies l'art contemporain commence singulièrement à céder. Aussi, j'ai pensé cohérent de placer ici, à la suite du texte de Pierre Souchaud, le texte de ma rubrique web de juin 2006 "Art contemporain: le label AC", lui-même écrit suite à la lecture du livre de Christine Sourgins "Les mirages de l'art contemporain". Enfin, le troisième volet de ce dossier est un texte d'Alexandre L'Hôpital-Navarre qui a rebondi sur la page rectoversée n°35 ; son texte s'intitule "Rectoversion et inversion". MDC, juin 2006 par Pierre Souchaud* * Pierre Souchaud est le Directeur de la revue Artension. Il nous a autorisé à reproduire ici son texte qui, à ce jour (juin 2006), n'a pas été publié dans Artension. visiter le site d'Artension « Entreprendre d'évaluer ou de juger esthétiquement telle oeuvre qui consiste à agglutiner 1500 personnes nues, ou qui nous montre un savon de Marseille de 25 tonnes, ou qui nous propose une quenelle truffée de 15 mètres de long, ou qui installe quelque part
‘Note sur le génie dans « L’origine de l’œuvre d’art »’
Klesis, 2010
Dans la troisième partie de la version définitive de « L"origine de l"oeuvre d"art » (Der Ursprung des Kunstwerkes), Heidegger aborde la question de la création de l"oeuvre d"art. Vers la fin de cette tentative pour penser la création selon les deux idéesclés de l"essai, celles du monde et de la terre, se trouve la remarque suivante : « Il est vrai que aussitôt le subjectivisme moderne interprète la création a sa façon : comme le résultat de l"exercice d"une virtuosité géniale chez un sujet souverain. (Der moderne Subjecktivismus mißdeutet freilich das Schöpferische sogleich im Sinne der genialen Leistung des selbstherrlichen Subjektes) » 1 . Étant donné le contexte philosophique et historique, il ne peut être question ici d"eine geniale Leistung au sens d"une simple performance magnifique ou merveilleuse. C"est pourquoi la traduction française que nous citons, celle de Wolfgang Brokmeier, ajoute le mot virtuosité en rendant cette phrase, ou périphrase allemande, par « exercice d"une virtuosité géniale ». Dans la tradition de la philosophie de l"art moderne, après Kant tout au moins, une telle virtuosité est, bien sûr, nommée génie. Eine geniale Leistung, c"est pour ainsi dire "un coup de génie", "un trait de génie" et, par conséquent, l"intention critique de la remarque semble porter sur le concept de génie dans l"esthétique moderne.
La « déqualification » de l’art
2019
Référence électronique GRANDJOUAN, Kate. La « déqualification » de l’art : La caricature et l’exposition publique à Londres (c. 1769-1783) In : L’Image railleuse : La satire visuelle du XVIIIe siècle à nos jours [en ligne]. Paris : Publications de l’Institut national d’histoire de l’art, 2019 (généré le 29 mai 2020). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/inha/8505>. ISBN : 9782917902707. DOI : https://doi.org/ 10.4000/books.inha.8505.