Les charpentes de la collégiale Saint-Denis à Liège (Belgique) : apports de l’archéométrie et de l’archéologie du bâti à l’histoire du site (XIe – XVIIIe siècle) (original) (raw)

- Les charpentes de l'église Saint-Didier de Villiers-le-Bel, in : Abadie I., Caillot I., Epaud F., Gentili F. (dir.), Villiers-le-Bel (Val d’Oise), Eglise Saint-Didier, RFO d'une fouille archéologique préventive (mai-décembre 2005). INRAP Pantin, SRAIF, Saint-Denis, 2008 : 125-134.

2008

L’évolution des charpentes d’églises du Val d’Oise, du XIe au XXe siècle

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 47, 2008

De 2003 à 2006, un inventaire des charpentes des églises du Val d'Oise a été réalisé dans le cadre du SDAVO afin de définir les lignes générales de l'évolution des structures et des techniques de charpenterie du XI e au XX e s. Cet inventaire a permis d'observer 150 charpentes, toutes époques confondues, et d'étudier plus précisément celles qui apparaissaient comme les plus représentatives de chaque type identifié et de chaque période. Si plusieurs charpentes romanes inédites ont été relevées, celles-ci demeurent à l'état de réemploi et appartiennent à un répertoire relativement connu. Les charpentes gothiques du premier tiers du XIII e s. sont nombreuses (12 % du corpus) et pour la plupart inédites. Plusieurs d'entre elles témoignent de la parfaite maîtrise du concept des fermes et pannes vers 1230 et de sa large diffusion dans l'architecture religieuse en Île-de-France dès cette période, au détriment des chevrons-formant-fermes qui survivent jusqu'au XVI e s. uniquement pour des voûtes. Les charpentes post-médiévales dénoncent une baisse de la qualité des bois d'oeuvre qui s'accompagnent, à l'approche du XIX e s., d'une perte des compétences techniques en charpenterie.

Sainte-Marie-et-Saint-Lambert de Liège : approche archéologique de la cathédrale dite "notgérienne" et de ses antécédents du haut Moyen Âge

Bulletin de l'Institut Archéologique Liégeois, 123, p. 5-63, 2019

Cependant ils y pataugèrent, ils y trempèrent leurs talons et s’y firent des semelles de pavement rose, d’argile de Notger et de mortier d’hypocauste. Ils - eux, les archéologues, faut-il encore prononcer ce mot ? - pataugèrent (c’est une habitude) puis s’en allèrent navrés, mouillés, avec de grands éternuements. Mais ils ont tenu à rendre aux vestiges de nos origines le salut quotidien […]. Extrait du Journal de Liège, édition du 14 novembre 1907.