Debat avec Claude Guillon sur l'antisémitisme et le negationnisme.pdf (original) (raw)
Related papers
R�alisme et antim�canisme chez K. G�del
dialectica, 1986
Selon K. Godel, les restrictions methodologiques des constructivistes sont aberrantes, et le point de vue rCaliste est beaucoup plus fecond: il est hi-mime parvenu a ses resultats logiques fondarnentaux en donnant une place a la notion de verite, qui n'est pas de type combinatoire. Le premier theoreme d'incompletude est hi-mime un argument decisif en faveur du rialisme, si I'on accepte le principe d'ctaccessibilite)), en vertu duquel nous pouvons decider de toutes les proprietes de nos constructions intellectuelles. Par ailleurs, il existe un large spectre d'arguments permettant de statuer sur un enonce indecidable dans un systeme formel. La these mecaniste, selon laquelle I'intelligence humaine peut @tre pensee sans distorsion significative sur le modele d'une machine de Turing, est donc inacceptable.
Le scepticisme selon Jules Vuillemin. Préface
En 2004, la famille de Jules Vuillemin lègue aux Archives Henri-Poincaré (Université de Lorraine) un fonds constitué par les ouvrages, les tirés à part et les manuscrits du célèbre philosophe français, décédé aux Fourgs (Doubs) le 16 janvier 2001. Dans le cadre de la conservation et de la valorisation de ce fonds très riche, les Archives Henri-Poincaré organisent chaque année, au mois de décembre, une journée d'études autour d'un texte ou d'un aspect de la pensée de Jules Vuillemin, afin de discuter des apports et des enjeux actuels de son oeuvre. Le 6 décembre 2014, à Nancy, eut lieu une journée d'études consacrée au thème « Le scepticisme selon Jules Vuillemin ». Le présent cahier thématique publie une version révisée des communications qui furent offertes à cette journée, ainsi que d'autres articles acceptés dans le cadre d'un appel à contributions sur le thème mentionné.
A propos des plaisirs de l'antisémitisme
Ni patrie ni frontières, 2015
Cet article est inspiré de celui d'Eve Garrard sur "Les plaisirs de l'antisémitisme" et il est extrait d'un texte beaucoup plus long : "Antisémitisme de gauche: définition et fonctions politiques"
Qu'est-ce que l'antisémitisme ? (2015)
Ni patrie ni frontières, 2015
Il existe plusieurs définitions de l’antisémitisme et de ce que certains appellent aujourd’hui la «judéophobie». Je ne vais pas entrer dans ces débats terminologiques et me contenterai de vous présenter une définition très proche de celle de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne. Mais tout d’abord je voudrais préciser que la notion d’antisémitisme n’a pas été définie par des idéologues ou des politiciens juifs... mais par un théoricien nationaliste allemand au XIXe siècle. En effet, à l’époque, on parlait en Allemagne de «Judenhass» (haine des Juifs) et il a semblé plus subtil à Wilhelm Marr d’inventer le concept d’antisémitisme. Ce terme n’avait d’ailleurs pour lui rien de péjoratif puisque, après avoir fréquenté les milieux anarchistes et athées puis créé une Union secrète des travailleurs suisses ; après avoir milité dans différents partis bourgeois favorables à l’unification de l’Allemagne en un seul État républicain ; après s’être marié trois fois avec des femmes juives ou d’origine juive, il a fini par écrire en 1879 un livre – La victoire de la judaïté sur la germanité (1), analysée d’un point de vue non religieux – et par créer un mouvement qui s’appela la Ligue des antisémites mais connut une existence fort brève. Ce concept d’antisémitisme (qui ne figure d’ailleurs pas dans le livre précité) avait un petit parfum «scientifique» à l’époque, puisque des linguistes, notamment allemands, avaient découvert des parentés entre plusieurs langues, qu’ils baptisèrent «sémitiques (2)». Et cela conduisit ensuite les idéologues et les historiens à parler de «peuples sémites» pour désigner à la fois les Arabes et les Juifs. Cette notion de «peuples sémites» (que l’on trouve dans L’Encyclopédie anarchiste publiée durant les années 1930) n’est plus prise au sérieux par aucun historien aujourd’hui, sauf par des nationalistes palestiniens et des gauchistes ou des antisionistes ignorants. Par contre, le terme d’antisémitisme, ambigu dès l’origine, continue à être utilisé. Avant d’aborder la définition même de l’antisémitisme, il reste encore un problème à régler. En effet, affirmer que l’antisémitisme équivaut à la «haine des Juifs» ne nous avance guère, car qu’est-ce qu’un «Juif» ? Si vous posez la question aux premiers concernés, vous obtiendrez des réponses contrastées voire inconciliables. Donc, il faut prendre le risque de ne pas plaire à tout le monde si l’on veut débroussailler un peu cette question.
Monga, Célestin. — Nihilisme et négritude
Cahiers D Etudes Africaines, 2012
Ce dernier livre de Célestin Monga peut se lire comme une suite d'Un Bantou à Washington, ouvrage dans lequel l'auteur traitait déjà de « l'absurdité » du fonctionnement social, politique et économique du continent noir. Ici, le but est de montrer comment les modes d'agir et de penser des Africains d'aujourd'hui ont à voir avec le nihilisme, ce scepticisme absolu qui refuse de croire à la réalité telle qu'elle se présente à l'homme, qui argue que rien n'existe, que la réalité n'est qu'illusion. Selon l'auteur, même si les philosophes nihilistes n'ont pas visité l'Afrique pour s'inspirer de ces modes d'agir et de penser, et même si les Africains n'ont pas lu leurs oeuvres, ces derniers mettent si quotidiennement en pratique les différentes variations de ces philosophies que le nihilisme serait devenu « une approche de l'existence désormais très en vogue dans l'ensemble du monde noir », d'où l'intérêt d'en présenter quelques aspects (p. 43). Le programme étant d'« utiliser, en quelque sorte, la microphilosophie pour déchiffrer l'absurde », d'« imaginer ce que certaines manières de penser et de vivre apportent à la philosophie. Ou comment Cioran, Schopenhauer et les autres auraient peut-être modifié et enrichi leurs nihilismes s'ils avaient eu le bonheur équivoque de vivre sous les tropiques aujourd'hui » (p. 47). L'analyse est délibérément basée sur des expériences vécues par l'auteur, aussi bien de « l'intérieur » en tant qu'Africain du continent (lorsqu'il y vivait encore) que de « l'extérieur » comme l'Africain de la diaspora qu'il est depuis (C. Monga vit à Washington où il travaille pour la Banque Mondiale). La démarche, parfois « intimiste », choisie par l'auteur paraît efficace puisqu'en évoquant des expériences Monga, Célestin.-Nihilisme et négritude Cahiers d'études africaines, 205 | 2012
Le gaucher contrariant : critique de l'objet polarisé
« (…) et pourquoi tout n'a pas été mis à rebours (par exemple) par un échange de l'orient et de l'occident » Leibniz, Correspondance avec Clarke, 25 février 1716 Malgré une reconnaissance récente, s'il est bien une minorité négligée, c'est celle des gauchers, dont la latéralisation ne répond pas à une dextrocratie, majoritaire et le plus souvent irréfléchie. Appréhender l'espace de façon inversée constitue une désorientation de l'objet dextre, et par là même de l'espace social dominant qui dévalue la gaucherie. La sénestrie, comme prétention éthique à l'égalité de traitement, présente ainsi une critique radicale d'une polarisation des objets. De cette critique d'un design ordinaire on pourra déduire des propositions pour un design de la réversibilité.
Quelques réflexions sur l’antisionisme en France, par la Pasteure Francine Taubmann (2014)
Intervention de Florence Taubmann, pasteure à l'Oratoire du Louvre Août 2004 [Les mises en grasses et italiques sont de M. Macina] Remarques préliminaires sur le protestantisme Le monde protestant n'est pas monolithique, [ni seulement] univoque. On y trouve toutes les sensibilités théologiques, et toutes les sensibilités politiques. Ce serait donc difficile de donner un point de vue protestant sur le sionisme. Dans ce colloque, Jean-Noël de Lacoste nous apportera néanmoins une perspective historique en évoquant la naissance de l'Etat d'Israël et certains échos protestants. La plupart des protestants réagissent aux questions sociales et politiques en tant que citoyens plus qu'en tant que protestants. En vertu d'une théologie des deux règnes, dissociation est souvent faite entre ce qui relève du royaume de Dieu et ce qui relève des affaires de ce monde, entre la foi et l'appartenance religieuse, qui sont d'ordre privé, et l'engagement politique, qui est d'ordre public. Ceci dit, on peut trouver aujourd'hui chez les protestants, face à la question du sionisme, toute une panoplie de sensibilités diverses. En voici un certain nombre, que j'ai pu rencontrer lors de conversations avec les uns ou les autres, issus de divers milieux protestants. © Florence Taubmann Texte mis en ligne pour la première fois, par M.R. Macina, sur le site de l'Upjf, et repris sur son compte Internet Academia.edu, le 19 février 2019.
2023
Adrien Arcand (1899-1967) a marqué le paysage idéologique du Québec et du Canada par sa doctrine antisémite, révisionniste, anticommuniste, fascisante et intégriste catholique qu'il véhicule à travers des journaux, des pamphlets et des organisations politiques. Emprisonné en juin 1940 par le gouvernement canadien pour ses positions antiguerres, il sort de cellule en juillet 1945. De nouveau un homme libre, il ne renie en rien son passé ; au contraire, il profite du contexte anticommuniste de l'après-guerre (Guerre froide/affaire Gouzenko) pour raviver le Parti de l'Unité nationale du Canada, dont il est le chef, et poursuivre la diffusion de ses idées extrémistes avec les mêmes méthodes que durant l'entre-deux-guerres. Ce mémoire révèle la manière dont s'articule, selon une perspective à la fois diachronique et synchronique, le révisionnisme/négationnisme dans les écrits publics d'Arcand après la guerre jusqu'à sa mort, soit de 1945 à 1967. Son entreprise de révision de l'histoire, amorcée dès 1929, est régie par le schème métahistorique du complot judéocommuniste, dont l'objectif ultime est la destruction de la civilisation « chrétienne-occidentale » et la domination du monde par l'entremise d'un complot mondial. L'antisémite canadien s'ingénie à repérer les traces dudit complot à travers l'histoire et l'actualité de son époque, voyant, par exemple, dans la Seconde Guerre mondiale ou la Révolution tranquille, des victoires des complotistes juifs. En ce sens, le complot suit, à travers ces événements falsifiés, un processus d'incrémentation qui le mène vers son achèvement tant redouté par le chef fasciste. Parmi les événements qu'Arcand falsifie avec insistance figure au premier rang la Shoah. L'analyse du négationnisme d'Arcand permet de distinguer un moment charnière dans son évolution : le procès d'Adolf Eichmann (1961-1962). Avant cet événement, Arcand remet en doute quelques aspects du génocide, dont le nombre de victimes juives, sans se prononcer sur son existence. Pendant le procès Eichmann, il nie le génocide par l'affirmative et le qualifie de « mensonge du siècle ». Dans les années qui suivent, sa négation se manifeste essentiellement par la voie détournée de citations tronquées ou hors contexte et d'une réhabilitation du IIIe Reich. - -Mots clés : Adrien Arcand, négationnisme, révisionnisme, antisémitisme, anticommunisme, intégrisme catholique. ABSTRACT : Adrien Arcand (1899-1967) marked the ideological landscape of Quebec and Canada with his anti-Semitic, revisionist, anti-communist, fascistic and Catholic fundamentalist doctrine which he conveyed through newspapers, pamphlets and political organizations. Imprisoned in June 1940 by the Canadian government for his anti-war positions, he was released from his cell in July 1945. Once again a free man, he in no way denied his past ; on the contrary, he took advantage of the post-war anti-communist context (Cold War/Gouzenko affair) to revive the National Unity Party of Canada, of which he was the leader, and to continue the dissemination of his extremist ideas using the same methods than during the interwar period. This dissertation reveals the way in which revisionism/negationism is articulated, according to both a diachronic and synchronic perspective, in Arcand's public writings after the war until his death, i.e. from 1945 to 1967. His practice of historical revisionism, started in 1929, is governed by the metahistorical schema of the Judeo-Communist conspiracy, the ultimate objective of which is the destruction of "Christian-Western" civilization and the domination of the world through a world conspiracy. Arcand strives to locate the traces of this plot through the history and current events of his time, seeing, for example, in the Second World War or the Quiet Revolution, victories of the Jewish conspirators. In this sense, the plot follows, through these falsified events, a process of incrementation that leads it to its completion so dreaded by the fascist leader. Among the events Arcand insistently falsifies is the Holocaust. The analysis of Arcand's Holocaust denial makes it possible to distinguish a pivotal moment in its evolution : the Adolf Eichmann trial (1961-1962). Before this event, Arcand questioned some aspects of the genocide, including the number of Jewish victims, without commenting on its existence. During the Eichmann trial, he denied the genocide in the affirmative and called it the "lie of the century". In the years that followed, its denial manifested itself essentially through the roundabout way of truncated or out-of-context quotations and a rehabilitation of the Third Reich. -Keywords : Adrien Arcand, Holocaust denial, revisionism, anti-Semitism, anti-communism, Catholic fundamentalism.
Édouard Glissant et Le Discours antillais : la source et le delta (Paris), COLLOQUE INTERNATIONAL en trois sessions organisé par le Centre international d'études Édouard Glissant de l'Institut du Tout-Monde, l'Université de Cambridge (Magdalene College), Royaume-Uni, l'Université des Antilles (Martinique, Guadeloupe). Avec la FMSH et la Maison de l'Amérique latine. Paris du 25 au 28 avril 2019, FMSH et Maison de l'Amérique latine, Université de Cambridge (Magdalene College), Royaume-Uni 15 juin 2019, Université des Antilles (Martinique, Guadeloupe) 5-6 novembre 2019. PROGRAMME DU COLLOQUE DE PARIS (FMSH / Maison de l'Amérique latine), du jeudi 25 au dimanche 28 avril 2019 JEUDI 25 AVRIL – Fondation Maison des Sciences de l’Homme (54 Bld. Raspail, 75007 Paris) MATIN - 10h : Ouverture officielle du colloque Mot de bienvenue de Jean-Pierre Dozon, vice-président de la FMSH Conférence inaugurale par Jacques Coursil, linguiste, musicien, prix Édouard Glissant 2017 Introduction au colloque par Sylvie Glissant, directrice de l’Institut du Tout-Monde Introduction aux séances de travail par Loïc Céry (ITM, CIEEG) : « Émergences et postérités du Discours antillais : le multiple et le singulier » - 11h30-12h30 : Le Divers et la pensée du monde (1). Président de séance : Jacques Coursil Buata Malela (Université de Mayotte), « Le Discours antillais et le questionnement de la responsabilité face à l’Autre » Serge Domi (Université des Antilles), « Le Discours antillais, ouvè chimen lorizon, une introduction féconde de la dimension-archipel dans la pensée du monde » APRÈS-MIDI - 14h-14h45 : Le Divers et la pensée du monde (2) Ana Kiffer (Université catholique de Rio de Janeiro), « Liaisons-déliaisons, notes autour d'une lecture politique de la Poétique de la Relation au Brésil d'aujourd'hui » Serge Palin (anthropologue, écrivain), « Le Discours antillais: le regard de l’autre » - 15h-16h45 : Littérature et énonciation. Présidente de séance : Sylvie Glissant Elena Pessini (Université de Parme), « Tracées littéraires dans Le Discours antillais» Axel Arthéron (Université des Antilles), « Approche d’une pensée et d’une pratique du théâtre chez Édouard Glissant : Le Discours antillais» Raphaël Lauro (Vassar-Wesleyan Program in Paris), « Sur la méthode du Discours» Loïc Céry (ITM, CIEEG): « Le Discours et son double : narrativité et représentation dans La Case du commandeur » - 17h-18h15 : Contributions du CERC (Centre d’études et de recherches comparatistes), Paris III Sorbonne-Nouvelle, sous la direction de Tiphaine Samoyault Tumba Shango-Lokoho, « Le Discours antillais et l’Afrique » Tiphaine Samoyault / Ludivine Bouton-Kelly, « Le Discours antillais et la traduction » Table ronde des doctorants : Penser et dire le monde dans Le Discours antillais *** VENDREDI 26 AVRIL – Fondation Maison des Sciences de l’Homme (54 Bld. Raspail, 75007 Paris) MATIN - 9h-12h : Langue, langage, transmission. Président de séance : Elena Pessini Olivier Douville (Université Paris-Diderot), « Le délire verbal: un dé-parler vrai » Bernadette Desorbay (Université Humboldt de Berlin), « La parabase dans l’œuvre d’Édouard Glissant : le discours et son trouble » Christian Uwe (Université du Minnesota), « Sur deux poétiques : le Même et le Divers » Beate Thill (Traductrice d’Édouard Glissant, Allemagne), « Le créole en allemand. La traduction du Discours antillais et la réception de l´œuvre d´Edouard Glissant en Allemagne » Aminesh Rai (Alliance française de Pondichéry), « Le discours pondichérien » Takayuki Nakamura (Waseda University, Tokyo), « La traduction d’Édouard Glissant en japonais et la réception du Discours antillais au Japon » APRÈS-MIDI - 14h-16h : Perspectives philosophiques. Président de séance : Axel Arthéron Niklas Plaezer (Sciences Po, Paris), « La tradition du discontinu : Édouard Glissant contre la philosophie de l'Histoire » Jean-Pol Madou (Université de Savoie), « Édouard Glissant lecteur de Deleuze, Heidegger et Derrida. La question de la trace et de la différence. » Lynda Nawel-Tebbani (Université de Lorraine), « Le Discours antillais et l’héritage phénoménologique : Édouard Glissant lecteur et commentateur d’Husserl » Javier Burdman (Université Goethe de Francfort), « Communication in the Archipelago : Glissant and Lyotard » - 16h30-18h : TABLE RONDE – Les diffractions du Discours : pluridisciplinarités et visions du réel *** SAMEDI 27 AVRIL – Maison de l’Amérique latine (217 Boulevard Saint-Germain, 75007 Paris) MATIN - 9h : Mot de bienvenue de François Vitrani, directeur de la Maison de l’Amérique latine et président de l’Institut du Tout-Monde. - 9h15-12h : Antillanité, créolisation, pensée de la Caraïbe. Président de séance : Loïc Céry Corinne Mencé-Caster (Sorbonne Université), « Le Discours antillais comme matrice d'un lexique de la “proto-créolisation” ? » Juliette Éloi-Blézès (Académie de Martinique), « L'IME, l'atelier du Discours antillais » Caroline Soukaï (Sorbonne Université), « Le Discours antillais : pour une exégèse fondatrice des littératures antillaises » Ewa Grotowska-Delin (Univ. des Antilles), « Le Discours antillais et ses multiples ramifications » Yves Chemla (IUT Paris), « Lecture de Gouverneur de la rosée de Jacques Roumain à l’aune du Discours antillais d’Édouard Glissant » Dominique Aurélia / Laura Carvigan-Cassin (Université des Antilles), Présentation de la session antillaise du colloque, 5-6 novembre 2019. APRÈS-MIDI - 14h-16h : Discours poétiques, visions politiques et culturelles. Prés. de séance : Corinne Mencé-Caster Sam Coombes (Université d’Édimbourg), « Opacité et ouverture : Le Discours antillaiset les multiplicités du monde » Zahia Rahmani (INHA, Institut national d’histoire de l’art), « Désarrimer l'identité : Reflet de la pensée archipélique sur le désert » Gilles Verpraet (Université Paris Nanterre), « Le Discours antillais et la subjectivation culturelle » Pierre Carpentier (Organisation guyanaise des droits humains), « Le Discours antillais, manifeste anticolonialiste et poétique de la nation Martinique. Un rapprochement guyanais. » - 16h30-18h : TABLE RONDE – Édouard Glissant, engagements et présences duDiscours antillais *** DIMANCHE 28 AVRIL – Maison de l’Amérique latine (217 Boulevard Saint-Germain, 75007 Paris) MATIN - 10h-12h : Focales esthétiques. Présidente de séance : Tiphaine Samoyault Jacques Leenhardt (EHESS), « Le Discours antillais ou la méthode de l'art » Sylvie Glissant (ITM), « Les esquisses d’un discours » Federica Matta, « Les Voyages des Imaginaires » APRÈS-MIDI - 14h-17h : Regards Patrick Chamoiseau Manthia Diawara (Université de New York) Jacques Coursil Edwy Plenel (Mediapart) Marie-José Mondzain (CNRS) Anne Querrien (Revue Chimères) - 17h-17h30 : Conclusions du colloque / Présentation de la session de Cambridge (15 juin 2019), par Sylvie Glissant, Loïc Céry (ITM) et Hugues Azérad (Université de Cambridge, Magdalene College) - 18h-19h : Lectures poétiques par Jacques Coursil http://tout-monde.com/centre.colloques.html