Les principales caractéristiques de l'exploitation agricole familiale au Maroc (original) (raw)
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Conseil agricole et attentes de l'agriculture familiale au Maroc
Conseil agricole : attentes de l'agriculture familiale, 2018
Avant 2008, le Maroc avait un service de vulgarisation agricole qui fonctionnait mais qui avait besoin d’adaptations pour se mettre en phase avec les nouveaux besoins de développement agricole. Depuis 2008 et en raison de la mise en œuvre du Plan Maroc vert exclusivement fléché sur les grandes exploitations agricoles - qui n’ont pas besoin de vulgarisation mais ils ont un amour fou pour les subventions généreuses de l’Etat – on a noté la confusion totale pour mettre en place le concept de conseil agricole. En 2018, C’est tout le contraire qui se produit ! .L’encadrement des agriculteurs est nettement insuffisant. Il est rare de rencontrer des centres de travaux opérationnels et encore plus rare de rencontrer un vulgarisateur sur le terrain. Les relations entre le département de l’agriculture et les agriculteurs ne pourraient être que superficielles et tout aussi inadéquates les actions tramées au niveau central et adoptant une optique sélective vers les gros propriétaires terriens. L’agriculture familiale subit son sort sans qu’elle soit impliquée dans les décisions. Le réseau de structures locales d’encadrement s’est effrité, et le peu qui reste est mal équipé et ne couvre pas tout le territoire concerné. Mis à part quelques actions ponctuelles d’organisations de manifestations festives, tout le travail du ministère de l'agriculture et le tapage médiatique qui s'en suit reste prisonnier dans les bureaux au niveau centrale. Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
2017
La Petite Agriculture Familiale (PAF) est fortement fragilisee par la conjonction de plusieurs facteurs; d'abords le foncier avec la complexite des statuts, les problemes des heritages, indivision et morcellement. Ensuite les marches ; en dehors de la production laitiere et des produits de terroirs (recemment impulses par le Plan Maroc Vert), la PAF est tres faiblement connectee aux filieres. Et enfin le financement et les incitations de l'Etat ; seul 10% des exploitations agricoles du pays disposent des garanties conventionnelles qui leurs permettent de contracter des prets bancaires. Si la PAF deploie des strategies et des formes de bricolage technique et institutionnel pour acceder aux ressources productives (ex. eaux souterraines), la competition avec les grandes entreprises agricoles risque de la mettre en dehors du circuit de production. Il en decoule que l'installation des grandes entreprises agricoles autours des territoires fragiles (oasis, plaine en surexploita...
Le financement de l'agriculture familiale au Maroc : endettement et attentes
Financement et endettement de l'agriculture familiale au Maroc, 2018
Le financement est un des instruments importants pour faciliter et appuyer les producteurs dans leur adaptation aux nouvelles exigences en tenant compte des aléas climatiques et du marché. L'ensemble des études consacrées à l'agriculture montre que cette dernière est marquée par une sous-capitalisation qui traduit un sous financement manifeste au niveau de l’exploitation agricole et du secteur en général, ce qui affecte négativement et de manière significative la production et le revenu agricole surtout dans les petites exploitations agricoles familiales exclues du système de financement. Les problématiques ne manquent pas dans le milieu rural, en particulier, au niveau de l’exploitation agricole. Les limites inhérentes au financement, l’endettement, l’épargne et l’investissement sont plus visibles au niveau de l’agriculture familiale. Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Analyse des caractéristiques Socioéconomiques des exploitations agricoles situées dans les zones de montagne au Maroc, 2018
Travail de terrain de trois ans dans une zone montagneuse caractérisée par des ressources naturelles et de terres agricoles fertiles limitées générant la pauvreté et l'adaptation socioéconomique de subsistance. Le travail d'amélioration de la sécurité alimentaire et les conditions économiques a été réalisé par les populations aussi bien des hommes, des femmes, des jeunes pour comprendre le modèle de fonctionnement économique et social.Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Objectif AE&S est une revue en ligne à comité de lecture et en accès libre destinée à alimenter les débats sur des thèmes clefs pour l'agriculture et l'agronomie, qui publie différents types d'articles (scientifiques sur des états des connaissances, des lieux, des études de cas, etc.) mais aussi des contributions plus en prise avec un contexte immédiat (débats, entretiens, témoignages, points de vue, controverses) ainsi que des actualités sur la discipline agronomique.
2014
Systèmes techniques de production agricole et d'élevage De nombreux petits agriculteurs du sud-est asiatique développent actuellement des plantations d'hévéa (Hevea brasiliensis Muell. Arg.) dans des régions peu propices à cet arbre du point de vue pédoclimatique. Ceci se traduit par des délais importants d'entrée en production des arbres et des risques d'érosion des sols. L'introduction de plantes de couverture pérennes dans les inter-rangs pourrait être une option pour minimiser ces aléas. Dans le nord-est de la Thaïlande, deux associations ont été étudiées par l'UMR Eco&Sols : hévéa/Pueraria phaseolides, une légumineuse, et hévéa/Vetiveria zizanoides, une graminée. Les plantes de couverture ont été introduites dans les inter-rangs d'une jeune plantation d'hévéa (de 3 ans). Elles ont été taillées tous les trois mois et leur biomasse épandue à la surface du sol. Au bout de 4 années, 74 % de l'azote incorporé dans les feuilles d'hévéas étaient issus de la fixation biologique par la légumineuse. En sol profond, le pueraria a aussi amélioré le statut hydrique des arbres via son effet sur leur distribution racinaire. La vitesse de croissance des arbres associés à pueraria a doublé comparée à celle des arbres sans culture d'inter-rangs. L'introduction de vétiver n'a pas d'effets significatifs sur les arbres en sol profond. En sol superficiel, les deux plantes de couverture ont des impacts négatifs sur la survie des arbres en saison sèche, traduisant une compétition pour la ressource hydrique. Ces résultats montrent que les marges de manoeuvre des agriculteurs pour réduire les délais d'entrée en production des arbres sont faibles sur les sols superficiels. Cependant, sur les sols les plus profonds de ces régions, l'introduction de pueraria permet de préserver les sols et d'améliorer la croissance des jeunes hévéas. L'introduction de cultures vivrières en semis direct sous le couvert du pueraria pourrait y être envisagée afin de mieux valoriser les quantités importantes d'azote libérées par la légumineuse dans les inter-rangs d'hévéas et, pour les petits producteurs, de tirer un revenu supplémentaire.
Atlas de l'Agriculture marocaine
CGDA, 2020
La zone agroécologique des montagnes _________________________________________ 178-La zone agroécologique du « bour favorable » ____________________________________ 181-La zone agroécologique du « semi-aride » (bour défavorable) _______________________ 182-Les autres zones agroécologiques, steppes de l'oriental, Sud oasis et Sud Sahara ________ 184 ANNEXE 2 : Méthodologique pour une reconnaissance des droits d'usage sur un territoire coutumier dans l'aire de travail du projet Fisong.______________________________________ 188
La reconversion de l'irrigation gravitaire vers l'irrigation localisée a connu un certain engouement au Maroc. Fin 2006, les agriculteurs marocains auraient équipé environ 141 570 ha en irrigation localisée (figure 1), soit 9,7% de la superficie totale aménagée, selon les chiffres du Ministère de l'Agriculture, du Dévelop-pement Rural et des Pêches Maritimes (2007). Ce chiffre sous-estime probablement la superficie totale aménagée en irrigation localisée, car il ne tient pas compte systématiquement des superficies aménagées sans le recours financier de l'Etat. Actuellement, l'Etat marocain s'est fixé comme objectif la substitution du mode d'irrigation gravitaire par le goutte-à-goutte sur 550 000 ha à l'horizon de l'année 2025 (ibid). Ceci nécessitera des investissements estimés à 37 milliards de dirhams dont l'Etat prendra en charge 22 milliards de dirhams, soit 60%. L'investissement moyen par hectare correspond donc à 67 000 DH dont envi...