Trace(s) de révolte(s) (original) (raw)
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Sociétés & Représentations, 2014
Vincent chambarlhac trace(s) d'une oeuvre le grand méchoui des malassis en 1972 En 1972, à la demande de Georges Pompidou, l'exposition 1960-1972, douze ans d'art contemporain en France s'ouvre au Grand Palais. Elle est, selon Pierre Bourgeade dans Combat, une « expo-flic 1 ». Une série de clichés pris par Lucien Fleury lors du décrochage des soixante-quatre toiles composant Le Grand méchoui des Malassis entre deux charges de CRS permet de faire retour sur cette exposition. Un retour à partir de cette oeuvre emblématique de la contestation du politique par l'art dans ces lendemains de Mai 68, mais aussi une oeuvre que très peu virent, puisqu'elle fut aussitôt décrochée. Une oeuvre, un contexte, un regard sur la politique de l'art d'alors, qui se donne par traces, par ces clichés conservés au musée des beaux-arts de Dole. La réflexion s'ouvre par le « ça a été » propre à la photographie, avant de questionner ce que ces clichés disent d'une pratique artistique collective organisée en coopérative, au miroir des traditions du mouvement ouvrier, de leur pertinence dans l'affrontement simulé type « police et culture » joué avec une égale habileté par les « gauchistes » et Raymond Marcellin. Une oeuvre prise dans les rets antithétiques des discours d'ordre policier et gauchiste sur l'art. Ça a été Le musée de Dole conserve, dans ses archives, huit clichés de Lucien Fleury. Ceux-ci restituent le décrochage, le 16 mai 1972, de l'oeuvre présentée par
Les traces de La Manif pour tous
La déconnexion électorale, 2017
Les résistances à l'adoption pour tous Les élections régionales des 6 et 13 décembre 2015 interviennent peu après le troisième anniversaire du collectif de La Manif pour tous dont la première manifestation en opposition au projet de loi Taubira sur l'ouverture du mariage aux couples de même sexe se tenait le 17 novembre 2012. Quatre ans et demi après sa fondation et quatre ans après l'adoption définitive de la loi à l'Assemblée nationale le 23 avril 2013, le collectif est toujours mobilisé. L'abrogation de la loi Taubira reste au coeur des revendications du mouvement mais il s'est saisi de nouveaux enjeux. De même, ses répertoires d'action ont évolué et se sont diversifiés. La dernière manifestation de rue organisée à Paris remonte au 16 octobre 2016. Par ailleurs, plusieurs groupes affiliés au mouvement investissent l'espace public avec leurs actions. Le collectif a aussi développé ses activités de lobbying et s'est saisi de toutes les échéances électorales pour interpeller les candidats et les inviter à se prononcer sur ses revendications. Dans le cadre des élections régionales, huit meetings ont été organisés, intitulés « Questions pour un président de région », durant lesquels des têtes de liste des Républicains, de l'UDI, du MoDem, du FN et de Debout la France ont accepté de répondre aux questions axées sur les compétences des régions concernant la « vie quotidienne des familles » 83. La volonté de ce mouvement est d'inscrire dans le champ politique la défense d'un ordre social fondé sur l'altérité sexuelle. Ses revendications 95 83. Voir le communiqué de presse « Régionales 2015 : pari gagné pour La Manif pour tous », posté le 3 décembre 2015 sur leur site internet, ainsi que le site Internet dédié à la campagne des régionales :
Docteur en philosophie et maître de conférences à l'Université Paris-Sorbonne, Claude Romano s’intéresse tant à la métaphysique, la philosophie contemporaine, l’herméneutique qu’à la phénoménologie. À ce sujet, il a composé une dizaine d’ouvrages philosophiques, dont L’événement et le monde (PUF, 1998), L’événement et le temps (PUF, 1999), Il y a (PUF, 2003) et Le chant de la vie : Phénoménologie de Faulkner (Gallimard, 2005). Par ailleurs, ses recherches dans le domaine de l’herméneutique l'ont amené à redéfinir l’aventure humaine à partir de la notion d'événement. À ce titre, l’exposé qu’il a donné le 9 mars dernier se voulait à la fois un approfondissement des questions philosophiques liées à cette interprétation phénoménologique de l’Homme et le limon d'un débat fertile sur l'« écriture de l'événement ».
Les traces vivantes de la perte
Voix et Images, 2010
Constatant le nombre considérable de textes de deuil qui peuplent les paysages littéraires québécois et français contemporains, l’auteure se penche dans cet article sur les enjeux discursifs et éthiques d’une telle écriture, tels qu’ils se manifestent dans Ce désir toujours : un abécédaire de Denise Desautels et À ce soir de Laure Adler. Si Desautels emploie entre autres des stratégies analogues à celles de Jacques Derrida dans Chaque fois unique, la fin du monde — l’intertextualité, le discours aux défunts et la citation des paroles de la personne décédée —, Adler fait de son deuil une écriture fragmentée qui incarne l’absence et le manque, se servant aussi de figures rhétoriques et d’un discours métatextuel autoréflexif qui explore les buts de son propre texte. Dans les deux cas, la création s’avère un moyen de survivre à la perte et non pas une façon d’enterrer les morts définitivement.
Revue de Neuropsychologie, 2004
Cet article synthétis brièvemen nos travaux sur la mémoir auditive i l court terme. On y défen l'idé qu'il existe plusieurs modules (ou registres) de mémoir auditive à court terme, et en particulier un module spécialis dans la rétentio de la hauteur tonale. On y sugg5re égalemen que l'attention peut affecter l'encodage en mémoir d'une donné auditive, mais n'a plus aucune influence sur la rétentio mnésiqu de cette donné une fois son encodage effectué Mots clé : mémoir auditive, hauteur tonale, attention.
Ethnologie française, 2003
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Entretien avec Abounaddara (collectif anonyme de cinéastes syriens) - Cahiers du Cinéma, Juin 2015, n°712, p. 68-73.
Quelle(s) problématique(s) de la trace ?
Texte d'une communication prononcée lors d'un séminaire du CERCOR (actuellement CERSIC, équipe de recherche en SIC à l'Université de Rennes 2), le 13 décembre 2002, sur « La question des traces et des corpus dans les recherches en Sciences de l'Information et de la Communication ». A partir du rappel des différentes acceptions du terme, de son étymologie et de l'histoire de ses significations, cette communication cherche à cerner la richesse et la complexité d'une notion, à l'apparence faussement simple. L'approche lexicale permet de faire émerger au moins quatre grandes significations de la trace, donnant lieu à autant de perspectives de réflexion, développées chacune par un ou plusieurs penseurs : - la trace comme empreinte, comme marque psychique, avec notamment la problématique de la mémoire et de l'imagination exposée par Paul Ricœur, dans La mémoire, l'histoire, l'oubli ; - la trace comme indice, comme « petite quantité », détail ave...