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Document de travail theorie monetaire
Cours « Systèmes monétaires et financiers », chap II, Le marché de la monnaie, Arnaud Diemer, MCF Université d'Auvergne, Faculté de Sciences économiques et de Gestion, 2 ème année DEUG 25 B) La demande de monnaie Les premières théories de la demande de monnaie ont mis l'accent sur le caractère transactionnel de la monnaie. La monnaie n'est pas détenue pour elle-même mais parce qu'elle est utile pour effectuer des transactions (théorie quantitative de la monnaie, Ecole de Cambridge). L'une des composantes essentielles de la « révolution keynésienne » aura été de montrer que toute l'épargne n'est pas nécessairement placée sous une forme rémunérée et de faire émerger l'importance de la demande de monnaie. Les analyses postérieures qu'elle soit monétariste avec Milton Friedman ou keynésienne avec Tobin mettent l'accent sur l'intégration de la monnaie comme demande d'encaisse, au comportement de diversification de la demande d'actifs financiers , composante d'une diversification du patrimoine. 1. Détention de monnaie dans une optique transactionnelle Il faut attendre le XIXe siècle pour que la monnaie soit considérée comme un bien économique, faisant l'objet d'une offre et d'une demande en rais on de son caractère intrinsèquement utile. Toute l'analyse classique (Ricardo, J-S Mill…) est articulée autour d'une demande de monnaie destinée aux paiements (demande de monnaie de transaction). Il n'y a pas de demande de détention de monnaie pour elle-même : la monnaie n'est détenue que parce qu'elle facilite les échanges. La monnaie dépensée est strictement égale aux marchandises qu'elle permet d'acheter. L'une des théories les plus complètes (et ayant eu le plus de portée) se fonde non sur la notion de demande de monnaie mais sur le concept de vitesse de circulation de la monnaie. Irvin Fisher est l'économiste le plus étroitement associé à ce point de vue découlant sur l'équation quantitative de la monnaie. Cette théorie quantitative de la monnaie (TQM) a été ensuite exprimée sous la forme d'une équation de demande : l'équation de Cambridge. a. La théorie quantitative de la monnaie (I. Fisher) La théorie quantitative de la monnaie formulée par I. Fisher, repose sur une identité comptable. Toute transaction mettant en relation un acheteur et un vendeur, à chaque vente correspond un achat et le montant des ventes est égal au montant des achats pour l'ensemble de l'économie. Sachant que le montant des ventes est égal au nombre des transactions réalisées (T) multiplié par le prix moyen de celles-ci (P), et que le montant des achats est égal à la quantité de monnaie en circulation (M) multipliée par le nombre de fois que celle-ci change de main au cours d'une même période, l'identité comptable prend la forme suivante :
Nous proposons d'étudier certains usages actuels des Humanités Numériques (HN) dans la reconstruction de réseaux d’acteurs à partir d’une revue médicale coloniale, afin de souligner les apports, les modèles, les limites et les risques liés à ces usages et plus globalement, au web sémantique. We suggest studying some current Digital Humanities uses in the reconstruction of actors' networks from a colonial medical periodical, to underline the contributions, the models, the limits and the risks connected with these uses and more globally, with semantic Web.
L’essai de Catherine Haman-Dhersin s’interroge sur l’être-dans-le-monde de l’homme simonien, et explore la façon dont l’écriture rend compte d’une certaine relation de l’homme à l’espace. Le lecteur, au départ un peu étonné que l’ouvrage entier se contente de cette seule perspective, se rend compte au fil du texte qu’il s’agit d’un angle de vue tout particulièrement fécond pour aborder l’œuvre simonienne, et qu’en effet les enjeux majeurs de cette dernière se révèlent lorsqu’on l’aborde de cette façon. Car les romans de Claude Simon sont tout sauf des romans psychologiques ou psychologisants. En conséquence, le récit ne s’attache jamais à dépeindre ou à commenter les sentiments des protagonistes. Tout ce qui concerne les états d’âme, les obsessions, les rêveries et les fantasmes – et leur omniprésence ne peut qu’apparaître avec évidence au lecteur simonien – est donc narré de façon indirecte, par le biais des paysages, autrement dit de la relation entre l’homme et son environnement. Catherine Haman-Dhersin, employant une technique de l’inventaire qui n’aurait sans doute pas déplu à Claude Simon, passe ainsi en revue les différentes façons dont se décline la perception par le héros simonien de son espace, et elle en dégage à la fois la Weltanschauung véhiculée par l’œuvre et les spécificités de son écriture, faisant de la sorte clairement apparaître à quel point l’une et l’autre sont indissociables.