Discussion autour d’un cas antique de métastases osseuses Proposition de diagnostics différentiels - Bruxelles, Colloque du Groupe des Paléopathologistes de Langue Française 2019, 5-6 avril 2019 (original) (raw)
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Médecine Nucléaire, 2018
Objectif du travail.-Déterminer la valeur ajoutée d'une tomoscintigraphie du tronc couplée au scanner dans le diagnostic des métastases osseuses (MO), comparer ses résultats à ceux du balayage du corps entier (BCE) et préciser l'impact diagnostique tout en prenant en considération le surcoût de l'irradiation additionnelle imputable au scanner. Patients et méthodes.-Étude prospective incluant 150 patients suivis pour une pathologie néoplasique entre juin 2013 et décembre 2014. Tous les patients ont bénéficié d'un BCE suivi par une TEMP/TDM du tronc. Résultats.-Au total, 1375 lésions ont été notées dont 15,7 % n'ont pas été vues au BCE. Le taux des lésions indéterminées est passé de 18,7 % au BCE à 1,9 % à la TEMP/TDM. Les taux de concordance et de discordance entre le BCE et la TEMP/TDM dans la caractérisation des lésions selon leur nature étaient, respectivement, de 63,9 % et 1,5 %. Le gril costal et le rachis dorsal représentaient les premières localisations des lésions suspectes de malignité en TEMP/TDM. L'analyse par patients a montré une réduction du nombre des examens classés indéterminés au BCE de 69 %. Elle a permis également de mieux préciser l'extension métastatique sans modification du statut chez 32 patients et de changer le statut du patient dans 6 cas. La TEMP/TDM n'a pas apporté d'information supplémentaire au BCE chez 47 patients. La dose efficace de 4 mSv était imputable à l'imagerie d'émission alors que le scanner a délivré une dose efficace moyenne estimée à 10,4 mSv. Conclusion.-La TEMP/TDM du tronc est d'un apport indiscutable puisqu'elle améliore la qualité du compte rendu, réduit le nombre d'examens indécis et augmente le niveau de confiance au profit d'une irradiation non considérable.
Prise en charge des métastases osseuses
Journal Marocain des Sciences Médicales, 2017
Les métastases osseuses sont fréquentes au cours de l'évolution clinique de nombreux cancers. Leur prise en charge est multidisciplinaire. Les médicaments antirésorptifs d'action systémique, la chirurgie, la radiothérapie classique ou stéréotaxique, ainsi que les techniques nouvelles de radiologie interventionnelle sont les options qui peuvent être utilisées seules ou associées.Nous essayerons de traiter ces différents moyens thérapeutiques. Le but étant de fournir aux praticiens, en se basant sur les données de littérature, un support dans la prise en charge des métastases osseuses.
Prise en charge thérapeutique des métastases osseuses en radiologie interventionnelle
Medecine Nucleaire-imagerie Fonctionnelle Et Metabolique, 2017
De multiples techniques de radiologie interventionnelle sont utilisées pour proposer des solutions antalgiques, consolidatrices et carcinologiques aux patients atteints de métastases osseuses. Les indications de ces traitements doivent être discutées en réunion de concertation pluridisciplinaire, en fonction de l'objectif (curatif ou palliatif), du risque fracturaire, ainsi que de l'état général du patient. Cet article a pour but de présenter les principales méthodes disponibles pour la prise en charge des métastases osseuses. La cimentoplastie consiste à injecter du polyméthylméthacrylate au sein des lésions osseuses par voie percutanée, dans un but de consolidation et de soulagement de la douleur. La thermoablation a pour objectif de détruire la lésion tumorale par le chaud (radiofréquence et micro-ondes) ou par le froid (cryothérapie), dans un but curatif ou palliatif (soulagement de la douleur). L'embolisation et la chimioembolisation artérielle consistent à dévasculariser une lésion tumorale hypervasculaire, à visée antalgique ou en prévision d'une chirurgie. Les différentes techniques peuvent être combinées dans les cas les plus complexes.
et ainsi, une résistance faceà la maladie. Cette résistance pourraitêtre le témoignage de soins qui leur ontété apportés, par la famille ou par unétablissement spécialisé, soin allant jusqu'à l'inhumation puisque le patronyme de Saint-Sauveur, le saint protecteur des enfants, témoigne d'une considération toute particulière dans l'au-delà pour ces jeunes individus. Toutefois, pourétayer cette hypothèse, cette collection sera comparéeà un autreéchantillon normand dont les caractéristiques archéologiques sont proches. Il s'agit de la population urbaine de Rouen, inhuméeà l'aître Saint-Maclou aux mêmes périodes.
Point sur la prise en charge des métastases osseuses avec les bisphosphonates IV en cancérologie
Journal de Pharmacie Clinique
Résumé. Les bisphosphonates intraveineux constituent aujourd'hui l'un des traitements de choix des métastases osseuses chez les patients atteints de cancer. Leur efficacité sur le nombre et la fréquence des événements osseux a été démontrée, ainsi que leur efficacité, pour certains d'entre eux, sur la douleur. Le plus souvent, les effets secondaires rencontrés sont bien tolérés par les patients. Toutefois, de nouveaux effets indésirables plus sérieux sont également rapportés, avec une incidence qui semble croissante et proportionnelle aux prescriptions. Ces toxicités, osseuse (ostéonécrose de la mâchoire) et rénale, ne semblent pas constituer un effet classe des bisphosphonates et leur prévention, en particulier chez les patients à risque, est indispensable. Abstract. Intravenous bisphosphonates are one of the treatments of choice of bone metastases in cancer patients. Their efficacy on the frequency and the number of skeletal events has been clearly shown. They also exh...
Traitement chirurgical des métastases osseuses
EMC - Techniques chirurgicales - Orthopédie - Traumatologie, 2009
La survenue d'une métastase osseuse marque un tournant dans l'évolution d'un patient cancéreux. Sauf cancer primitif très particulier, les chances de guérison définitive ont pratiquement disparu et le traitement est donc orienté essentiellement vers la qualité de vie du patient. Cela fait ressortir la nécessité d'une étroite collaboration médicale et paramédicale, chacun des spécialistes étant au service de l'autre pour augmenter l'efficacité du traitement et limiter au maximum sa lourdeur pour le patient. Nous détaillons surtout les stratégies chirurgicales et les associations de techniques susceptibles de répondre aux besoins du patient, sans revenir sur les techniques de base, mais en précisant les spécificités des gestes en fonction de la localisation de l'atteinte.
2022
La Partie 1 (en 53 dia. et ca. 45 minutes) présente les principaux types de moulins antiques, la Conicité, les Modèles de Meules Rotatives Basses ainsi que le degré d'Usure. Elle s'achève sur un bref Bilan molinologique de l'Antiquité et résume la révolution molinologique intervenue au cours du haut Moyen Age. Cette partie s'arrête plus particulièrement sur le Moulin de Style Pompéien (MSP), rare, et sur celui, plus commun, le Moulin Rotatif Bas (MRB) qui va se généraliser vers 250 aC, devenant une machine courante équipant la plupart des sites ruraux. On souligne la mutation qui s'opère vers le IVè s. aC avec une réduction de la diversité (et du gabarit) au profit d'un modèle dominant, le Modèle Continental. Quelques aspects concernant la mécanique et l'entraînement sont succinctement présentés. Puis on aborde les 5 étapes du façonnage des meules (MRB) et le classement des ateliers selon le profil des stades représentés. Se dégage alors la catégorie des Ateliers Secondaires, uniquement chargés de réaliser les stades finaux. On s'arrête sur la Conicité des meules, si caractéristique de l'Antiquité et qui a sans doute bridé le développement de leur envergure qui n'atteindra jamais 3 pieds contrairement au Moyen Age. On considère ensuite le Moulin Plat, né dans l'aire Picarde et qui constitue à nos yeux une fabrication de rupture. Il sera le seul à subsister à partir de l'époque Carolingienne et jusqu'à l'apparition des cylindres vers 1850/80. Est ensuite présentée la notion de Hauteur Utile des meules (épaisseur de pierre consommable) ainsi que la détermination de l'âge des meules par 2 méthodes : soit le calcul de la Hauteur Utile consommée, soit l'estimation de l'usure par les bornes statistiques (Diamètre meule neuve = 220% de la Hauteur et Diamètre meule usée = 395% de H). L'Indice de rectangularité du profil d'une meule (IREC) donne, selon les valeurs neuves de Diamètre et Hauteur connues sur les ateliers, le modèle de la meule. Connaître le degré d'usure des meules permet de définir le profil meulier d'un habitat ou d'un site industriel. La PARTIE 2 aborde (en 8 diapos et ca. 12 minutes) le marché des meules antiques à partir du réseau "large scale" des meules volcaniques produites dans 4 ou 5 centres majeurs à large diffusion. La fréquence de ces meules sur différents sites permet d'élaborer de premières cartes et de réfléchir sur l'aire et le rayon de diffusion, sur le rôle de sites relais et des rivières, sur des zones de friction par ex. entre les meules du Massif Central et celles de l'Eifel. On compare un état global de la diffusion et du réseau à la période LT-D (Ier s. aC) et à la période Romaine (plutôt I-IIè s pC). On souligne les perspectives d'étude. La PARTIE 3 (en 22 dias et ca. 35 minutes) aborde de façon détaillée la question de l'Equipement meulier des sites, ruraux ou agglomérés, de l'Age du Fer ou d'époque Romaine. L'examen de 2 indicateurs (taux de MRB aux 1.000 m2 ou aux 10 ans d'occupation) permet d'abord, si examiné selon le phasage des sites, de noter l'apparition vers 300 aC des MRB sur les sites ruraux laténiens du Bassin Parisien. Ensuite le nombre de MRB pour 10 ans montre une progression du taux d'équipement au cours de LT-C avec un net renforcement à la période LT-D1 et D1a. On compare ensuite les sites selon les 2 indicateurs (MRB/1.000 m2 et MRB/décennie), notant que les variations n'ont rien de chronologique mais orientent plutôt vers un questionnement de la nature des activités sur les sites. La prise en compte du nombre des meules que chaque site aurait dû montrer selon la moyenne générale et celui qu'on y observe permet de classer les sites selon un taux d'équipement meulier nul, déficitaire, moyen ou au contraire un sur-équipement, parfois prononcé. Sont ensuite étudiés 2 cas de sites à fort taux d'équipement : l'oppidum de Nages près de Nîmes (IIè-Ier s. aC, Languedoc - PY 2002 et 2015) et le site rural de Blois la Croupe (Région Centre, Loire - PEYNE et al. 2019). Pour le premier on questionne les rapports possibles entre le fort équipement meulier, la surestimation démographique et la possibilité de concentration de la plupart des meules dans certains espaces. On évalue également le flux meulier annuel arrivant à Nages ainsi que le nombre de carrières meulières équivalentes à celle de Châbles (CH, fri.) pour fournir l'oppidum. Avec le site laténien de Blois La Croupe on opère des simulations, globales et par phases, prenant en compte le nombre de moulins retrouvés et initial (taux de recouvrement testé de 1 MRB pour 100 ou pour 1000), le nombre d'unités d'occupation, celui des puits, la longévité des meules (3/5/10 ans). Sur 33 scénarios 6 sont retenus comme possibles et leur probabilité discutée notamment sur la base du nombre de maisons/familles ou d'unités d'occupation qu'ils impliquent. On examine enfin ces résultats à la lumière de 3 lectures possibles : régime égalitaire de la communauté, régime inégalitaire (familles avec moulins et familles sans), régime d'activités spécialisées utilisant des moulins.