G. I. Brătianu, Tradiţia istorică despre întemeierea statelor româneşti, in : Revue des études byzantines, V, 1947, p. 277-278. (original) (raw)
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«De l’intronisation du métropolite Théoctiste Ier au sacre d’Étienne III le Grand», in: Ştefan cel Mare şi Sfânt, Atlet al credinţei creştine, Putna, 2004, p. 337-374. Continuing our 1999 study on the unionist and anti-unionist currents born in Moldova after the Council of Ferrara-Florence (1438-1439), we renew the analysis of the bitter conflict between these two directions in Moldavia after 1448. The Metropolitan Theoctist I (1453-1478) -- who was, according to the tradition recorded by Demetrius Cantemir, consecrated deacon by Markos Eugenikos himself -- emerges in this context as embodying the anti-unionist current. This churchman's politics is essential in understanding the coming to the throne of the most important prince of Moldavia, Stephen III (1457-1504). In standing for the first time against the historiographical myth of a fictitious "autocephaly" (independence) of the Church of Moldavia, we highlight - on the basis of a patriarchal manual attesting the correspondence between Prince Stephen III and the Great Church and the sultanal berats granted to the Ecumenical Patriarchs in 1483 and 1525 - that Metropolitan Theoctist I actually maintained jurisdictional relations with the Ecumenical Patriarchate. Almost two decades after the publication of this study, it can be seen that Romanian historiography, caught between deontological gaps and obstinate production of fictions, is yet unable to assimilate its conclusions. N.B. The study "Teoctist I şi ungerea domnească a lui Ştefan cel Mare", in : Românii în Europa medievală (între Orientul bizantin şi Occidentul latin). Studii in onoarea Profesorului Victor Spinei, éd. D. Ţeicu, I. Cândea, Brăila: Istros, 2008, p. 303-416 deepens and clarifies our study published in 2004.
2016
Le tribunat de la plèbe fut une des fonctions politiques les plus originales jamais créées. Concédés à la plèbe dès le début de la République romaine (494 avant J.-C.), les tribuns accompagnèrent tous les soubresauts politiques de ce régime et constituèrent, après sa chute, un élément important de la réflexion politique en Occident. Pour les débuts de leur histoire, les tribuns n’ont cependant pas fait l’objet d’un examen exhaustif depuis les travaux de G. Niccolini en 1934. À partir d’une étude prosopographique, ce livre souhaite ainsi réinterroger la place des tribuns de la plèbe, à Rome, aux deux premiers siècles de la République. Il se propose de montrer que les tribuns de la plèbe furent majoritairement d’origine non-romaine et que, contrairement aux idées reçues, ils n’étaient pas d’extraction modeste. Ce constat permet d’en faire les représentants d’authentiques gentes plébéiennes qui se servirent des pouvoirs tribunitiens pour résister à la politique du patriciat. Leurs plébiscites eurent de la sorte une influence fondatrice sur l’évolution institutionnelle et sociale de Rome aux Ve et IVe siècles avant J.-C. Par ailleurs, l’examen des reconstructions historiographiques antiques démontre l’équivocité de l’image des tribuns, qui combine à des stéréotypes négatifs une vision positive de leur action. La recomposition de ces constructions mémorielles polémiques dans toutes leurs dimensions illustre le rôle véritable des tribuns à l’aube de la République, tout en trahissant les tentatives de l’historiographie antique pour le masquer. À travers les tribuns, c’est la genèse de la République classique qui s’éclaire, ainsi que la conception qu’en avaient les contemporains.
«De la Nouvelle Rome à la Troisième : la part des Principautés roumaines dans la transmission de l’idée impériale», in: L’eredità di Traiano. La tradizione istituzionale romano-imperiale nella storia dello spazio romeno, éd. A. Castaldini, Rome-Bucarest, 2008, p. 123-166. Description détaillée de la mission du métropolite Joasaph d’Euripe qui apporta en 1560-1561 à Ivan IV le diplôme de reconnaissance de son titre de tsar par le patriarche Joasaph II. On souligne, à la lumière de nos recherches précédentes, qu’il ne s’agit que de l’achèvement d’une procédure juridique compliquée entamée en 1546 par le patriarche Denys II, le futur Joasaph II signant cet acte en tant que métropolite d’Andrinople. Le diplôme de 1560 avait été rédigé par le patriarche qui se trouvait alors en visite officielle en Moldavie, sans doute parce que la reconnaissance du titre impérial d’Ivan IV nécessitait également l’adhésion du prince de Moldavie. Nous montrons enfin que cette délégation porta également, en accompagnement du diplôme, une version grecque des "Enseignements de Neagoe Basarab à son fils Théodose", réadressés au tsar Ivan IV par le copiste Théodore Mamalachos, version récemment trouvée à la bibliothèque Vallicelliana à Rome et que nous avons pu analyser de visu. Ce livre, destiné à expliquer le contenu précis du titre impérial, s’avère ainsi porteur de la vision de l’idée impériale agréée à l’époque par la Grande Église.