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Un autre eudeé monisme : pour une lecture nomologique du transindividuel chez Bergson et Simondon » « Bergson ne concevait nullement la philosophie comme un systeè me et…, par conseé quent, il ne voulait aucunement deé duire logiquement la morale de ce qu'il avait eé crit auparavant sur d'autres probleè mes : sur la dureé e, la liberteé , la meé moire et surtout sur l'eé lan vital » Iannis Prelorentzos « En quoi les theè ses essentielles des Deux Sources ne sont pas une deé duction pure et simple de ce que Bergson avait eé crit auparavant, notamment de sa philosophie de la vie deé veloppeé e dans L'Évolution créatrice, mais comportent des solutions inattendues, impreé visibles ? » F . W o r m s
La conscience est spiritualisée en ce sens que l'expression y devient pensée claire et consentie, réfléchie, voulue selon un principe spirituel ; l'expression est entièrement enlevée au corps (…) La spiritualisation de la conscience opère en direction inverse de la matérialisation du corps » 3. Simondon « Être libre et agir ne font qu'un » Hannah Arendt 2 « Dès le début de son article intitulé « L'analyse intentionnelle et le problème de la pensée spéculative », Eugen Fink parle de la phénoménologie au passé, comme d'un mouvement d'inspiration idéaliste, fondé sur le réalisme à caractère objectivant de la philosophie cartésienne, qui, dans la quête de l'Ego transcendantal, a touché ses limites, parce qu'elle n'a ^pas pu s'ouvrir sur la philosophie spéculative : [citant Fink] « l'attitude anti-spéculative de la phénoménologie doit peut-être subir une 7
Essai sur Bergson, Comenius, Rousseau, Simondon « On ne commande la nature qu'en lui obéissant » Francis Bacon « Ils sont tellement fascinés par le rendement de l'outil, qu'ils en ont oublié l'immensité infinie du champ » Cheikh Hamidou Kane « L'immense rumeur de la vie en fuite continuait : une fontaine à Eyoub, le ruissellement d'une source sortant de terre à Vaucluse en Languedoc, un torrent entre Ostersund et Frösö se pensèrent en lui sans qu'il eût besoin de se rappeler leurs noms » M. Yourcenar « L'importance du projet des « politiques de la nature » en tant que critique du double fondement que la philosophie politique fournit à la politique, comme rupture anthropologique et rupture épistémologique, ne remédie pas à l'absence d'un concept de politique à la hauteur du projet. Or, la perspective de Latour ne permet pas de le construire, pour deux raisons concomitantes. La première raison touche au problème que j'ai essayé de poser comme celui de la nécessité d'une politique de la vérité. Entre les Irréductions et les Politiques de la nature, on a perdu de vue le projet de « sauver les savoirs des sciences » ; l'horizon s'est déplacé vers la question de savoir « comment faire entrer les sciences en démocratie ». Or, si d'un projet à l'autre la perte est grande, le passage n'est en tout cas pas incompréhensible. Il s'opère comme de lui-même du fait que demeure impensée la nature de l'écart entre des modes de véridiction et des types d'engagement différents. Quel type de relation subjective peut être développée à un « savoir » sauvé des sciences, qui serait distincte de celle que construisent les sciences à ce savoir ? C'est le problème du type d'acte de pensée qu'opère une métaphysique expérimentale, et de son articulation à d'autres types d'actes qu'opèrent d'autres types de pensées hors des sciences, mais aussi à l'intérieur de leur faire. Mais cette absence d'élaboration de la question du subjectif se conjugue avec une autre : l'absence de détermination d'une position d'énonciation à partir de laquelle peut se comprendre la politique comme tracé d'une ligne de partage en fonction d'un tort primordial. La politique de la nature, en appelant à faire entrer les sciences en démocratie, ne prolonge pas l'hypothèse d'une autre politique de la vérité, hypothèse qui impliquait nécessairement comme un de ses aspects la mise en problème du type de rapport à la vérité impliqué par les sciences ; d'autant plus laisse-t-elle ouverte la question de savoir comment une telle politique de la vérité pourrait être une composante d'une politique se définissant par une ligne de partage dessinant à l'intérieur de la situation les bordures d'un tort irréductible à de l'exclusion comme effet de système. » M. Combes « La conscience est spiritualisée en ce sens que l'expression y devient pensée claire et consentie, réfléchie, voulue selon un principe spirituel ; l'expression est entièrement enlevée au corps (…) La spiritualisation de la conscience opère en direction inverse de la matérialisation du corps » Simondon « Être libre et agir ne font qu'un » Hannah Arendt 1. Introduction Dans un article paru en 2002, J. Garelli dresse un panorama de la phénoménologie et de son rayonnement « pluriel » depuis sa naissance à partir du fondateur qu'est Husserl. Reprenant les analyse de Fink, il dit ceci : « Dès le début de son article intitulé « L'analyse intentionnelle et le problème de la pensée spéculative », Eugen Fink parle de la phénoménologie au passé, comme d'un mouvement d'inspiration idéaliste, fondé sur le réalisme à caractère objectivant de la philosophie cartésienne, qui, dans la quête de l'Ego transcendantal, a touché ses limites, parce qu'elle n'a ^pas pu s'ouvrir sur la philosophie spéculative : [citant Fink] « l'attitude anti-spéculative de la phénoménologie doit peut-être subir une révision radicale. Mais la pensée spéculative n'est peut-être pas seulement nécessaire pour saisir l'essence ontologique de la constitution intentionnelle de l'étant dans les processus vitaux -des pensées spéculatives sont déjà indispensables pour comprendre la démarche suivie en quelque sorte de façon instinctive, par Husserl, dans l'analyse intentionnelle » 1 . L'auteur poursuit, en insistant sur le motif de Vorst-ein qui sous-tend la démarche phénoménologique, à travers une référence, qui apparaît centrale, à la phénoménologie de Merleau-Ponty : « Tout l'effort de la phénoménologie merleau-pontienne est précisément de préserver l'indéterminité foncière de cette référence initiale sur laquelle aucune épokhè n'a de prise et d'en maintenir l'énigme. Ce point a été souvent négligé.La quête d'un Princeps ou d'une Arché, servant de socle et de fondement à la connaissance, n'est donc aucunement le fait des approches de style merleau-pontien et post-merleaupontien. En fait, la différence, à l'égard de Descartes, se situe dans l'évaluation de 1 GARELLI (J.), « Une phénoménologie plurielle », Collège international de Philosophie, Rue Descartes, 2002/1, n°35, p. 77 ; FINK (E.), Problèmes actuels de la phénoménologie, p. 79.
Carnap et Simondon : empirisme et interculturalité 1-Valeur et portée d'un pluralisme logique et pragmatiste
SIMONDON ET BERGSON (English abstract included)
implications-philosophiques.org, 2019
As central, in the work of Simondon, as the relationship to Norbert Wiener, that to Henri Bergson is clearly defined as a double relationship of filiation and rupture, both in Individuation in the Light of the Notions of Form and Information as in On the Mode of Existence of Technical Objects, the two major books where Simondon offers a proper philosophical beyond Bergsonian thinking of living being in general, of human being in particular and of technology, but also of ‘intuition’ as method. This article proceeds, on all these points, to the synthesis of exegetical works which have always placed the double relationship to Bergson at the very heart of the theoretical invention delivered by Simondon to Deleuze as, today, to those who want to think after Simondon and beyond Deleuze.
Les éditions Gallimard poursuivent leur travail de publication des traductions françaises de la volumineuse Edition intégrale de Martin Heidegger. Le tome 69 doit paraitre prochainement dans une traduction due à Pascal David et Hubert Carron. La majeure partie de ce tome relève explicitement de ce que Heidegger nomme « l'histoire de l'Être » (ou de l'Estre, pour transposer l'ancienne orthographe allemande : Seyn) ; tandis que la deuxième partie contient deux essais importants regroupés sous le titre Koinon, dans lesquels Heidegger livre une analyse originale du « communisme » à la lumière de la métaphysique : « Le « communisme » n'est pas une simple forme que revêt un État, ni non plus une variété dans l'éventail des conceptions politiques du monde (Weltanschauung), c'est bien plutôt le cadre métaphysique dans lequel se trouve l'humanité moderne sitôt que les Temps modernes sont engagés dans la dernière phase de leur accomplissement » (Edition intégrale, t. 69, p. 206).
L’on pourrait ainsi comprendre valablement l’argument onfrayien selon lequel il n’existe pas de transcendance, mais dans la visée démocritéenne d’un matérialisme non- réductionniste : il y aurait, selon les deux héritages des philosophes présocratiques que sont Anaximandre et Démocrite, les conditions d’émergence et de possibilité d’une épistémologie originairement matérialiste – fondée ontologiquement dans l’être, l’une atomiste (Onfray), l’autre néoténique (Simondon).
Cet article se propose d'analyser le rapport philosophique entre des auteurs emblématiques du courant postphénoménologique, Simondon et Patočka, d'une part, Michel Henry et Merleau-Ponty d'autre part. Il centre l'analyse sur les présupposés communs à ces auteurs, tout en développant les fondements d'une phénoménologie de l'individuation. Le postulat majeur de cet horizon de la philosophie est celui du réalisme de la relation, mais aussi celui de la thèse du préindividuel, qui permet de penser en amont la genèse de l'individu et de la pensée à rebours de tout présupposé substantialiste : il s'agit au fond d'élaborer une nouvelle théorie de la connaissance fondée sur une analytique du sujet sensible et corporel, et qui ne déréalise pas l'individu en le diluant dans une pure philosophie de la différence, mais au contraire le révèle dans son être en tant qu'il devient. Ce serait soutenir la permanence du sujet par-devers toute philosophie de la représentation, permanence du devenir du sujet qui devient en tant qu'il est, selon un mouvement de réalisation ontogénétique qui préserve l'unicité de l'individu à travers le temps.