Conférence prononcée par Jean Michel Charles pour le secteur protestant lors des États Généraux (original) (raw)

Évangiles : de Jean à Marc »

RB 120 (2013), p. 182-219.

The text of the Gospels has taken its final shape through a process of liturgical use and/or canonization. However, this literary process is discussed since the Enlightenment period, with significant theological consequences. A two-fold hypothesis is presented here: first, John is a better witness of the origins, as far as the chronological system, the Passion narrative or the divine rank of Jesus are concerned. Second, for the Synoptics, the Griesbach theory (Mark depends on Matthew and Luke) should prevail, for the objections against it can be removed by a liturgical approach. Incidentally, the pieces written by the eyewitnesses have been instrumental, for the texts have had a rather complex history.

Le prêtre dans Les conférences adressées aux Protestants et aux Catholiques

Etudes newmaniennes, 2017

Paris, Novembre 2016 « En examinant l'étranger, il vit un homme d'aspect grave, approchant ou ayant dépassé la maturité ; son visage avait cet air fatigué, ou plutôt nerveux, que la souffrance physique, même assez faible, si elle est habituelle, imprime sur les traits, et ses yeux étaient pâlis par suite du travail ou pour une autre cause. Il semblait à Charles qu'il eût déjà vu ce visage auparavant, mais il ne pouvait se rappeler ni où ni quand. Ce qui l'intéressait plus encore était le costume et les dehors de l'étranger : de ceux qu'on ne rencontre pas souvent dans un compagnon de voyage. Tout cela d'un caractère spécial et, joint au petit livre d'office que celui-ci tenait à la main, montrait clairement à Charles qu'il était en face d'un prêtre catholique. » i

Discours prononcé le 16 octobre 2007 lors de la cérémonie de remise des insignes de Docteur Honoris Causa de l'Institut Catholique de Paris

Transversalités, 2008

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Le protestantisme évangélique en mouvement : regard sur les théologies de la prospérité en contexte postcolonial.

Nouvelles Perspectives en Sciences Sociales (NPSS), 2022

La théologie de la prospérité comme paradigme a fait l’objet de nombreuses analyses. Le plus souvent, cette abondance passe par la mobilisation des notions d’absence, de manque, d’insuffisance, d’attente, de passivité, de blocage, de misérabilisme, de fainéantise, en particulier dans les études qui se sont intéressées aux Églises d’Afrique ou d’Amérique latine. Pourtant, sur le terrain, derrière cette notion nulles évidences, nulle homogénéité, mais une constellation de sens et de pratiques infiniment diverses, où s’entremêlent résurgence et création. Toutefois, en dépit de l’hétérogénéité de représentations de ce qu’elle désigne et des réalités qu’elle implique, sa déclinaison au pluriel n’a pas fait florès en sciences sociales. Et c’est bien ce contraste entre spécificité du regard ethnographique et permanence d’une notion ethnographiquement désinformée qui pousse à la repenser. Cet article propose donc de revisiter cette notion, à la lumière des profondes recompositions que connaît le paysage protestant franco-belge et celui des circulations postcoloniales ces dernières décennies afin de mieux appréhender les différents jeux d’appropriation et de (ré)interprétation à l’œuvre au sein de cette mouvance religieuse. Mots-clés : Protestantisme, Théologie de la prospérité, Églises noires, Chrétiens noirs, Classes sociales, études postcoloniales