Habiter les lieux. Journée d'études n°1 du collectif ZoneZadir. 5 et 6 juillet 2018, en collaboration avec l'association Maison Roger Martin du Gard (original) (raw)
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Le numéro est entièrement téléchargeable à l'adresse suivante : http://ed382.ed.univ-paris-diderot.fr/Habiter-lieux-de-vie-et-facons-de Les textes réunis dans ce nouveau numéro d’ Encyclo, revue de l’ É cole doctorale ED 382 sont le fruit de la journée d’étude organisée par les représentantes des doctorants du laboratoire « Identités, Cultures, Territoires » (ICT) « Habiter , lieux de vie et façons de vivre. Une approche pluridisciplinaire du quotidien » qui s’est tenue le 22 septembre 2014 à l’Université Paris Diderot – Paris 7. Cette journée d’étude, pensée comme un espace de dialogue entre pairs, a été conçue par et pour des doctorants en les faisant participer à chaque étape de l’organisation, lors des interventions, des discussions et désormais pour la publication. En rassemblant des doctorants de différentes disciplines des sciences humaines, nous voulions nous enrichir par le partage de nos recherches et la confrontation de nos méthodes. Un questionnement autour du lieu de vie nous a semblé pouvoir réunir les doctorants des différents laboratoires composant l’École doctorale 382. Nous souhaitions cependant élargir davantage nos perspectives et avons également invité des doctorants du « Centre d’Étude Psychopathologique et Psychanalyse » (CEPP) rattaché à l’École doctorale « Recherches en psychanalyse et psychopathologie » (ED 450).
Journées d'études internationales: "Territorialiser les espaces modernes"
Cette première rencontre, qui s'inscrit dans un cycle, propose une réflexion collective sur les actions, les projets, les figurations et les imaginaires visant à la construction de territoires. Les historiens modernistes n'ont sans doute pas accordé l'importance qu'il mérite à ce phénomène, qui ne peut se réduire à un usage minimal et instrumental – l'espace comme cadre explicatif – ou à un élément d'explication global se suffisant à lui-même. Il est pourtant une catégorie et une échelle d'analyse indispensables. Ayant gagné d'innombrables acceptions depuis les années 1980, le territoire ne peut être envisagé que dans un contexte spécifique. On peut le définir comme l'espace qu'un groupe humain s'approprie, politiquement, économiquement et juridiquement. C'est aussi un lieu de construction identitaire et communautaire, dans lequel ce qui fonde l'histoire commune sont d'abord les pratiques religieuses et la croyance en un même destin providentiel. Il est enfin, selon les critères de l'époque moderne l'objet d'une institutionnalisation et, comme l'a souligné Michel Foucault, un enjeu de pouvoir éminent. Du XV e au XIX e siècle, le processus de territorialisation, qui n'a rien de linéaire, tend clairement à se renforcer, entre autres du fait de l'affirmation de l'État en Europe, des expansions européennes dans de nouveaux mondes, du renforcement de l'encadrement ecclésiastique, et des résistances qu'ils suscitent. La plupart de ces espaces ont été dotés très tôt de formes de cohérence, mais les catégories traditionnelles du territoire se sont trouvées bouleversées sous l'effet de conflits militaires, politiques, religieux ou juridiques, de migrations ou de la mise en place d'appareils administratifs et de frontières. Les territoires sont tout sauf une donnée intangible ou un emboîtement cohérent, mais plutôt une réalité aux contours mouvants et imbriqués, fruit de constructions et de convoitises. Aussi semble-t-il nécessaire de s'interroger sur le rôle joué par les divers acteurs et par les conflits qui les opposent. Dans des processus qui ne peuvent être que collectifs, ils ne se limitent pas aux seuls détenteurs de l'autorité. Les processus d'appropriation, réels et/ou imaginaires, qu'ils mettent en oeuvre méritent aussi d'être soumis à l'analyse : dans les entreprises de catéchisation et de conversion, la mise en place de structures institutionnelles et les projets migratoires, entre autres, les logiques territoriales sont des enjeux majeurs. Le phénomène de territorialisation doit aussi être mis en question, particulièrement son caractère plus ou moins achevé, le degré de polarisation que peuvent exercer les centres de pouvoir, ainsi que la vocation, la cohérence et la conscience des frontières que l'on établit ou que l'on imagine. Il relève, enfin, de logiques plurielles. Entre les entreprises visant à territorialiser les espaces revendiqués et des formes préexistantes ou concurrentes de territorialisation, les tensions sont permanentes. Leur enchevêtrement et leur caractère plus ou moins formel et officiel doit être pleinement pris en compte, tout comme leur perception à diverses échelles, par les groupes, les institutions mais aussi les individus, tous engagés dans des réalités territoriales multiples.
2021
LHOMMEL Pauline, DRÉANO Yvon, BLONDEAU Rémi, DEMAREST Mélanie, LAFORGE Marine, PIOLOT Aurélien, PICAVET Paul. Évolution des occupations antiques et médiévales au sein de la plaine maritime flamande : Saint-Folquin (Pas-de-Calais, France), Rue du Gibet. HOMER 2021 : Archéologie des peuplements littoraux et des interactions homme/Milieu en Atlantique nord équateur : Session 4 -Anthropisation du littoral : infrastructures, transformation et techniques de production, 28 sept.-2 oct. 2021, Le Château d’Oléron.
(Faire) vivre un projet -Mon expérience à la Maison pour la science en Alsace
La Maison pour la science en Alsace, au service des professeurs développe des projets et des actions associant des acteurs de la recherche des universités d'Alsace et des enseignants du primaire et du secondaire, au bénéfice des élèves. Portés et soutenus par l'Université de Strasbourg et le Rectorat de l'Académie de Strasbourg, ces projets visent à transformer les pratiques d'enseignement des sciences et technologies, dans le sillage de la Main à la pâte, et au contact de la recherche et ainsi à amener une prise de conscience des enjeux scientifiques et sociétaux chez les jeunes grâce à l'implication des enseignant.e.s et des chercheur.e.s. La Maison associe aussi des acteurs du milieu socio-économique. La Maison pour la science en Alsace, au service des professeurs développe des projets et des actions associant des acteurs de la recherche des universités d'Alsace et des enseignants du primaire et du secondaire, au bénéfice des élèves. Portés et soutenus par l'Université de Strasbourg et le Rectorat de l'Académie de Strasbourg, ces projets visent à transformer les pratiques d'enseignement des sciences et technologies, dans le sillage de la Main à la pâte, et au contact de la recherche et ainsi à amener une prise de conscience des enjeux scientifiques et sociétaux chez les jeunes grâce à l'implication des enseignant.e.s et des chercheur.e.s.