« Quand je serai grand, je serai banquier » : une idée du jeune M. Aemilius Scaurus ? (original) (raw)

« Je serai trappeur, mineur… »

Études littéraires, 2000

Résumé Perçus à l’époque comme typiques du « nouveau mal du siècle », tel que le nomme en 1924 Arland dans La Nouvelle revue française, les romans de Soupault mettent en leur coeur l’aventure pour montrer l’impossible adhésion au monde de l’homme occidental moderne : l’homme blanc n’y trouve qu’ennui tandis que l’écriture romanesque empêche tout départ véritable en perpétuant la chaîne des souvenirs. Il ne reste au romancier qu’à se faire le témoin émerveillé de l’énergie de l’homme noir. Celui-ci introduit non seulement dans la prose narrative un autre rapport au monde et au temps, mais ce faisant bouleverse l’écriture en la fragmentant : au lieu de dissoudre le réel dans le souvenir et l’ennui, la prose parvient alors à lui rendre son opacité signifiante.

Monnayage et idéologie dans les années de Nauloque et d’Actium

Revue belge de numismatique, 154, 2008, p. 55-85., 2008

The monetary series with the legends CAESAR DIVI F and IMP CAESAR, which have to be dated in the years 36-27 B.C., give an essential testimony – too often neglected – on the propaganda elaborated under the “regime of Imperator Caesar”. This article presents a synthesis of the ideological themes developed during this period, in the art and the monetary issues as in the literary works (mainly Vergil and Horace): exaltation of victory and celebration of peace, the preeminence of Imperator Caesar, who is presented as the liberator, restorer, and new founder of Rome, whose action is supported by many deities, and to whom a place in the divine sphere is promised. The analysis of these themes underlines the coherency and continuity of the ideological elaboration of the new regime, initiated as soon as after Naulochos, continued and amplified after Actium.

Luxe, économie politique et utilitarisme chez l’abbé de Saint-Pierre

Contre le luxe (XVIIe-XVIIIe siècle), Classiques Garnier, 2020

La critique du luxe, vieux thème moraliste, est réutilisée par l’abbé de Saint-Pierre pour mettre en question les cadres de l’Ancien Régime qui font obstacle aux objectifs de l’économie politique. Adoptant un discours en faveur du travail, de la productivité et du commerce, l’auteur imagine des mesures politiques pour infléchir les mœurs de ses contemporains dans le sens d’une éthique adaptée à un développement économique qui doit favoriser la justice et la bienfaisance.