Une tranchée-abri de la Défense passive à Nanterre (Hauts-de-Seine) (original) (raw)
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Étude du petit mobilier. In : VUILLEMIN (A.) dir. — Mulhouse (68) : Cour de Lorraine. Un fossé du Bas-Empire. L’enceinte urbaine médiévale et ses abords (13e – 18e s.). Un site industriel textile (2e moitié du 18e – 1876 ca). L’école de la Cour de Lorraine, son gymnase et sa tranchée de défense passive (1876 à nos jours), rapport de fouille, Archéologie Alsace, SRA Alsace, Strasbourg, 2019, vol. 2, p. 35-65.
Un espace à trois dimensions. Mémoires des bidonvilles à Nanterre et Champigny-sur-Marne
Cet article porte sur le rapport à la mémoire et à la ville des anciens habitants des bidonvilles de Nanterre et Champigny-sur-Marne. À travers l’analyse de leurs récits, il revient sur les travaux de Maurice Halbwachs en montrant comment les mécanismes mémoriels tiennent une place importante dans la formation des groupes et des dynamiques d’identification. L’article montre également l’importance des espaces locaux dans l’appréhension des phénomènes sociaux en étudiant les façons dont la mémoire se constitue et évolue en étant située dans un espace tridimensionnel, soit matériel, social et politique. Le cas des bidonvilles est enfin une occasion de poser autrement la question de l’intégration urbaine des immigrés et de leurs descendants.
Etude d'une carrière-refuge pour les civils lors de la Bataille de Caen (juin 1944)
La redécouverte par les archéologues en 2014 de l’une des nombreuses carrières-refuges utilisées par les civils pris sous les bombes lors de la Bataille de Caen (juin-juillet 1944), a offert l’opportunité de mettre en place une opération archéologique à caractère expérimental permettant de confronter différents types d’analyses, au croisement de l’archéologie, de l’histoire et de la sociologie.
Les bidonvilles de Nanterre, entre "trop plein" de mémoire et silences
Du début des années 1950 à 1971, la commune de Nanterre a abrité une dizaine de bidonvilles, majoritairement maghrébins. Présents dans la presse, les journaux télévisés, les romans et les chansons, ces bidonvilles ont marqué une époque en incarnant le mal-logement des étrangers. À partir des années 1990, ils font l’objet d’une appropriation militante qui tend à en faire le lieu martyr de la manifestation du 17 octobre 1961. Monique Hervo, « établie » au bidonville de la Folie, est une figure centrale de la construction de ces mémoires successives. Mais à Nanterre, tandis qu’émerge la mémoire de la guerre d'Algérie, les bidonvilles restent dans l’ombre.