Blasons de dames dans l'église paroissiale de Saint-Didier-en-Velay (original) (raw)
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Les paroissiales flamboyantes enPuisaye
M.A. Université Laval, 1992
Cette études des églises paroissiales de Puisaye, partie sud- ouest de l'Yonne en France, vise à formuler une définition syntaxique tant au niveau typologique que stylistique de ce type de construit et à formuler une interprétation sémantique à partir de cette définition syntaxique. Cette syntaxe repose sur la conception énergétique de l'objet d'art mise en forme par Fernande Saint-Martin avec ce que l'on nomme la sémiologie topologique. Nous cherchons à mettre en évidence tant la position stylistique architecturale de la Puisaye par rapport aux régions limitrophes de Paris, de la Champagne, de la Nièvre et du Val de Loire que les significations inconscientes des formulations spatiales régionales qui sont grosso modo séparables en deux grandes familles, les édifices longitudinalement uniformes et les édifices scindés par une coupure transversale.
Lacces des femmes aux fonctions religieuses
L'accès des femmes aux fonctions religieuses publiques dans le judaïsme et l'islam : de l'exclusion à « l'intégration ». Étude à partir des enjeux d'appellation L'accès récent des femmes à l'étude juive, en particulier à l'étude talmudique, est l'un des bouleversements majeurs du judaïsme contemporain. Le Talmud, en effet, ce corpus de discussions d'une tradition qui se transmet depuis la haute Antiquité et qui s'est transcrite au v e siècle de notre ère, est la clef de voûte de la loi juive (Halakhah). Point de domaine, de la naissance à la mort que la loi juive ne légifère en s'appuyant sur les chantiers des discussions talmudiques. Et quel que soit le degré de pratique ou de croyance d'un juif(ve) à moins qu'il ou qu'elle ne soit totalement coupé(e) de son origine et de ses rites, il ou elle est confronté(e) à l'occasion d'une naissance, d'un mariage, d'un divorce ou d'un deuil, aux règles de la loi juive. Or l'étude du Talmud et par conséquent l'élaboration de la loi n'étaient réservées qu'aux hommes jusqu'à la fin du siècle dernier. Nous souhaiterons dans les lignes à venir relater les étapes de cet accès des femmes au Talmud. Nous soulignerons ses conséquences sur le monde juif puisque certaines d'entre elles enseignent maintenant le Talmud, deviennent avouées rabbiniques (to'enyot rabbaniyot), conseillères en loi juive (yoétsot halakhah), et guides en matière de loi juive, de spiritualité et de Torah (maharat) et même rabbin (rabba) au sein même du judaïsme orthodoxe, auquel cet article est principalement consacré 1. Nous mentionnerons le choix des termes usités dans ces divers domaines et les enjeux qu'ils incarnent. Enfin, nous relèverons les résistances et les raisons de celles‑ci à cette avancée des droits des femmes au sein du judaïsme contemporain, en ce qui concerne l'accès des femmes au leadership religieux ou aux fonctions publiques religieuses 2. L'accès des femmes musulmanes aux fonctions religieuses est une question qui se pose également avec persistance ces dernières années 3. 97
Les ministères pastoraux par des femmes dans l’Église catholique. Un problème de chœur ?
Lumen Vitae, 2022
Ministries by women in the Catholic Church. A symbolic dimension to the problem While the question of the ordination of women in the Catholic Church is not open for discussion — except for ordination to the diaconate — the situation has not advanced much further when it comes to non-ordained ministries. Meanwhile, there are no theological impediments in the case of non-ordained ministries and, since 2021, no restrictions in terms of Church law. The hypothesis of the article is that women's ministries challenge deeply-rooted cultural and religious imaginations and representations. The presence of women (both their physical presence as well as the symbolic presence of Biblical women in the Lectionary) in the sanctuary of our churches is a fundamental dimension of the “problem” of the place of women in the Church in general résumé Si la question de l’ordination des femmes dans l’Église catholique n’est pas en discussion, si ce n’est l’ordination au diaconat, la situation des ministères non-ordonnés n’est pas beaucoup plus avancée dans la réalité. Il n’y a pourtant aucun empêchement théologique et, depuis 2021, plus aucune restriction dans le droit. L’hypothèse de l’article est que des ministères féminins bousculent des imaginaires et des représentations culturelles et religieuses très profondément ancrées. La présence de femmes (présence physique et aussi présence symbolique de femmes bibliques dans le lectionnaire) dans le chœur des églises est une dimension fondamentale du « problème » de la place des femmes dans l’Église en général.
CHRONIQUE DU RELIGIEUX DE SAINT-DENIS SUR LA BATAlLLE DE ROVINE (17 MAI 1395)
REVUE ROUMAINE D HISTOIRE, 2008
Chronique du religieux de Saint-Denys contenant la regne de Charles VI records in book XVI (describing the events of 1395), chapter XVII, entitled De victoria regis Hungarie contra Turcos about a great military victory obtained by King Sigismund of Luxemburg against Sultan Bayazid I. Following the critical analysis of the historical context and several contemporary sources, the author of the study demonstrates that the French chronicle actually refers to the Romanian victory at Rovine on May 17, 1395.
VILLARDONNEL (Aude) Eglise Saint-Jean-Baptiste
2013
Cette surveillance archéologique et la recherche historique qui s’en est suivi ont permis de montrer que l’édification de l’église Saint-Jean-Baptiste de Villardonnel est assez récente. En effet, aucun changement dans la mise en œuvre du bâti n’a été observé au niveau du chevet jusqu’à 1,40 m sous le niveau actuel de circulation. Le chapiteau ouest de l’arc diaphragme où la date de 1527 apparait, peut témoigner d’une fondation-réfection ne remontant pas au-delà du début du XVIe siècle. Le sondage perpendiculaire à la sacristie creusé pour la pose du réseau électrique a fait apparaître trois niveaux de circulation contemporains : le niveau actuel reposant sur deux épais remblais contenant de la céramique datable du Bas Moyen Âge et de l’Époque moderne. Le fait le plus remarquable est la mise au jour de vestiges d’une activité métallurgique du cuivre : de nombreuses scories, fragments de terre rubéfiée et de nombreux charbons groupés sont apparus uniformément au sommet d’une couche (four à cloche ?). Une sépulture a été mise au jour dans la tranchée de réseau creusée le long du mur gouttereau sud. Seul vestige archéologique en place et situé à 0,29 m sous le niveau actuel, elle a livré un squelette en position primaire, placé en décubitus dorsal, la tête à l’ouest. Les observations de terrain semblent attester l’existence d’un cercueil (mise à plat des volumes corporels, clous présents dans le comblement) et la présence d’un contenant souple de type linceul (compression dans la partie haute du corps, dépôt verdâtre sur une vertèbre thoracique pouvant correspondre à une épingle). Le sujet semble féminin étant donné la gracilité générale du squelette. L’âge au décès est probablement compris entre 20 et 40 ans. Sa stature est estimée à 1,65 m ± 3,56 cm. Des lésions carieuses sont observables et leur localisation indique une relative mauvaise hygiène dentaire. Cette sépulture pourrait correspondre aux dernières inhumations effectuées autour de l’église Saint-Jean-Baptiste de Villardonnel, c’est-à-dire durant la première moitié du XVIIIe siècle. 685 éléments ont été collectés durant cette surveillance archéologique, se répartissant en 11 catégories dont 4 pour la terre cuite. Le corpus est chronologiquement très homogène avec de la céramique à cuisson oxydante et glaçurée (jaune) présentant des décors à molette ou ondulé. Les formes ouvertes sont caractérisées par des assiettes (bord à marli, oreilles de préhension) et les formes fermées par des marmites ou pichets. Cet ensemble est datable des XVIe-XVIIe s. Les céramiques à cuisson réductrice, oxydante et glaçurées se répartissent à peu près équitablement dans les tranchées de réseau. Cependant, à partir 0,30 m sous le niveau actuel, les tessons rencontrés sont majoritairement à cuisson réductrice datables des XIIIe- XIVe s, avec des formes fermées de type marmite ou jarre de stockage.
Le Pays Lorrain, 2021
Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, des figures en prières apparaissent dans les marges et les espaces secondaires des manuscrits dévotionnels réalisés au nord de l’Europe. Ce phénomène coïncide avec le développement d’une piété propre aux laïcs, qui s’appuie notamment sur des objets de dévotion comme les patenôtres, le psautier et le livre d’heures. Au-delà de la simple marque de possession, ces images de femmes en posture de supplication revêtaient une fonction dans les pratiques dévotionnelles des usagers : en leur servant de point d’appui dans leurs expériences de prière, elles les guidaient, faisaient naître en eux des émotions qui nourrissaient leur vie spirituelle et leur permettaient de se construire leur identité de croyant. De telles représentations sont visibles dès les années 1290 dans la production messine d’ouvrages dévotionnels, comme en témoigne un manuscrit réalisé pour une riche laïque du diocèse, où plus de cinquante figures féminines en posture de supplication apparaissent : le psautier-livre d’heures Metz BM 1588
2016
Parmi les nombreuses questions qui ont parfois tendance à polariser les opinions des divers acteurs du milieu évangélique contemporain, celle du rôle de la femme dans l’église est probablement la plus controversée. Cet article vise à apporter quelques éclairages en faisant la synthèse de l'enseignement des épîtres pauliniennes sur cette question.