« Les espaces comitiaux à Rome pendant la période républicaine » (original) (raw)
in A. Borlenghi, C. Chillet, V. Hollard, L. Lopez Rabatel & J.-C. Moretti (éd.), Voter en Grèce, à Rome et en Gaule. Pratiques, lieux et finalités, Lyon, 2019, p. 261-276.
À Rome, pendant la période républicaine, le fonctionnement des espaces comitiaux était étroitement lié à l’évolution des pratiques institutionnelles des Romains, non seulement en ce qui concerne leurs différentes localisations à travers la ville de Rome depuis l’époque archaïque jusqu’aux premiers temps de l’Empire, mais aussi à cause de l’évolution des procédures électorales.
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« Espaces comitiaux et contraintes augurales à Rome pendant la période républicaine »
Ktèma, 39, 2014
Comitial Spaces and Augural Restraints during the Republican Period. In Rome during the Republican period, all the diverse comitial spaces — at the Capitol or at the Arx, at the Comitium or on the Campus Martius — were from the start « inaugurated » places, that is to say « political templa ». This augural restraint was linked to the need of taking auspices before assemblies, in order to get gods’ agreement for decisions engaging the civic community. All along the period, the evolution of institutional practices — as well within the structure of the diverse people assemblies (the Calate, Curiate, Century and Tribal Assemblies) as in the vote organisation — didn’t make the augural restraints to vanish : their weight worked as much on space as on time. This aupiscious primacy on time and space of the Assemblies was giving to the Senate and the augural college the possibility of controlling magistrates’ powers, including citizen’s vote that was depending on their action.
EfR, 2014
Les activités liées au ludus, accueillies pendant la période républicaine sur le Champ de Mars central, ainsi que, en principe, dans d'autres parties libres de la plaine, ont néanmoins une vocation principalement militaire et, pour ce motif, se déroulent hors du pomoerium, car elles assurent l'entraînement du populus, le peuple apte aux armes. Dans cette zone qui reste peu construite jusqu'au milieu du I er s. av. J.-C. , les vastes espaces herbeux
Le comitium comme lieu de vote à Rome : une relecture
Voter en Grèce, à Rome et en Gaule. Pratiques, lieux et finalités, Aldo Borlenghi, Clément Chillet, Virginie Hollard, Liliane Lopez-Rabatel et Jean-Charles Moretti (dir.), Lyon, Maison de l’Orient et de la Méditerranée, 2019, p. 277-296., 2019
Communis patria et pater patriae ou l'appropriation politique de l'espace à Rome
Annals FLB - Belgrade Law Review, Year LXIII. No 3, 2015
In early Rome the notion of patria is a byword of the occupation of a specific geographical space by the populus, associated with a political identity of its occupants. In this way the notion of patria designates two distinct features: territorial (the city of Rome) and social (Roman cives). In the Roman collective memory the figure of Romulus, patria's legendary founder, i.e. the (initial and) ultimate pater patriae, remained vivid until the last century of the Respublica. Subsequently all the leading politicians who contributed to the establishment of the Principate, used the notion of pater patriae as an ideological tool aiming at the establishment of a new form of patriotism, which would substitute the republican institutions by a bond of parenthood attaching the populus to the new pater patriae. In the literature of the classical jurisprudence this bond finds its correspondence to aspects of private law's pater familias: the Emperor, i.e. the incarnation of the notion of Rome, is depicted as a reflection of this privatization (appropriation) of the Respublica.
« Exhibition et 'monumentalisation' du butin dans la Rome médio-républicaine »
2009
Les sources antiques se plaisent à décrire la ville de Rome toute ornée des dépouilles (spolia) des nombreux ennemis que les Romains ont eu à vaincre au cours de leur histoire : des cuirasses, des boucliers percés de coups, des traits ou des haches de guerre portant encore des traces de sang, des chars de guerre en plus ou moins bon état, des proues de navires vaincus, tout un attirail militaire qui était accroché aux murs, aux toits ou aux portes des principaux monuments publics, des temples, voire des demeures de certains particuliers 1 . Ces dépouilles étaient parfois prestigieuses : le bouclier (clipeus) en argent d'Hasdrubal Barca, sur lequel figurait son portrait (imago), avait ainsi été accroché au-dessus des portes du temple de Jupiter Capitolin par L. Marcius, le « vengeur des Scipions en Espagne » 2 . La quantité d'armes ennemies accrochées en guise de trophées aux temples et aux portiques à travers la ville devait être suffisamment importante pour permettre d'équiper au moins une partie des nouvelles recrues levées à la hâte après le désastre de Cannes, en 216 3 . Certes, E. RAWSON a remarqué que la description que fait Silius Italicus d'une Curie à la façade chargée de dépouilles ennemies de toute sorte pourrait s'inspirer de la description du palais du roi Latinus dans l'Énéïde de Virgile, et ne correspondrait donc pas nécessairement à l'aspect réel du bâtiment à la veille de la deuxième guerre punique 4 . Mais Virgile
Liberté de parole et scène comique à Rome au Ier siècle av. J.-C
2009
L’article etudie conjointement la notion d'heritage et celle de modele dans le domaine du theâtre latin. Il pose les questions suivantes : l’expression politique a Rome est-elle l’apanage du genre tragique ? En quoi et selon quelles modalites, le modele grec contraint-il le texte des comedies latines, qui, de fait, transmettent des valeurs ambigues a Rome? Le caractere "politique" du theâtre latin reside-t-il davantage dans les modalites de representation et, comme l'a affirme E. Gruen, dans la maitrise du systeme des ludi par l'aristocratie ou est-il inscrit, et decelable, dans le texte? Si les textes de la Comedie Nouvelle a Rome ont perdu la vigueur satirique et politique de la Comedie ancienne, peut-on affirmer pour autant que la satire politique a deserte la scene romaine ? Comment convient-il de traiter le mime latin et sa liberte de parole, notamment celle de Laberius?
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in O. Rodríguez-Gutiérrez, N. Tran, B. Soler Huertas (éd.), Los espacios de reunión de las asociaciones romanas. Diálogos desde la arqueología y la historia, en homenaje a Bertrand Goffaux, Séville, 2016 (Colleción Historia y Geografía, 325), p. 115-135.