À la recherche d’Adam. Tradition et fortune d’un motif et d’un texte dans la France médiévale (original) (raw)

Ute Heidmann, Jean-Michel Adam. — Textualité et intertextualité des contes, Perrault, Apulée, La Fontaine, Lhéritier… Paris : Editions classiques Garnier, 2010, 400 pages, 45 €

2010

Cet ouvrage, le deuxieme de la collection « Lire le xviie siecle » aux editions Garnier, propose une lecture interdisciplinaire des contes de Perrault dont l’objectif est bien precise dans une riche introduction. Il s’agit au travers, d’une part, d’une approche litteraire et comparatiste, d’autre part d’une analyse linguistique, d’apprehender les contes de Perrault comme des discours singuliers ou tous les choix linguistiques font sens, a l’oppose du reductionnisme structural qui ramene les c...

Francis Gingras (dir.). Une étrange constance. Les motifs merveilleux dans les littératures d’expression française du Moyen Âge à nos jours

@nalyses. Revue des littératures franco-canadiennes et québécoise

Christine MCWEBB Regards sur la merveille L'ouvrage collectif édité par Francis Gingras, professeur agrégé au Département de littératures de langue française de l'Université de Montréal, est une collection d'articles portant sur les motifs du merveilleux ou, plus précisément, de la merveille dans la littérature du Moyen Âge jusqu'à nos jours. Il s'agit des actes d'un colloque qui, tenu à l'Université de Western Ontario en octobre 2002, se proposait de mettre en présence différentes approches du merveilleux à travers la trame de genres littéraires comme le théâtre, les contes, les romans ainsi qu'à travers les siècles et les littératures de toute la francophonie. La gamme des articles est donc assez large et variée, ce qui, d'une part, apporte de la richesse au recueil, mais d'autre part, provoque un certain manque de cohérence interne, le seul lien étant la thématique du merveilleux qui se tisse à travers les contributions.

L'intrigue et l'entrelac : roman médiéval et moderne

Je décris ici en quatre pages une technique majeure d'organisation narrative. NB : ce texte est complémentaire de « Panchatantra : un exemple d'organisation narrative ». Mais l'un et l'autre peuvent être lus séparément.

Évolution du personnage épique médiéval sur l’exemple de quelquestextes consacrés à Guillaume d’Orange et à Huon de Bordeaux

Romanica Cracoviensia, 2008

Le moyen âge est une longue époque, et cela même si nous limitons notre champ de recherche à une partie de cette période seulement, à savoir celle qui voit la littérature en vieux français déjà en pleine floraison : le moyen âge « classique » (le XII e et le XIII e s.) et tardif (le XIV e et le XV e s.). Sur l'espace de quatre siècles, beaucoup de phénomènes littéraires ont eu le temps de naître, évoluer et disparaître dans l'oubli des époques à venir ; d'autres, en passant de leur état primitif vers des formes de plus en plus modernes et éclectiques, ont su se faire une place durable dans la culture universelle. La littérature épique de la France médiévale nous semble appartenir à cette dernière catégorie. Sa résistance au temps nous paraît considérable même si, peu intéressée aux spéculations concernant son existence pendant les « siècles muets » qui ne nous laissent pas de témoins écrits, nous bornons la portée de nos remarques à la période délimitée ci-dessus. Ce genre littéraire a subi certains changements considérables déjà au cours des XII e et XIII e s. ; au niveau formel, les laisses se sont généralement allongées avec le temps, et les procédés typiques de l'épopée de l'âge d'or (parallélismes, similarités, reprises) se sont faits moins fréquents. 1 Quant au contenu, à cause de l'assimilation de certains thèmes romanesques, l'épopée du XIII e s. s'est ouverte davantage sur le monde de l'amour, de l'aventure et du merveilleux féérique. Le moyen âge tardif a apporté d'autres modifications : les derniers siècles de cette époque ont vu des remaniements en alexandrins de certaines chansons, ainsi que leurs « mises en prose ». Surtout dans le deuxième cas, la modification formelle (prose au lieu du vers, chapitres et paragraphes pour les laisses...) peut paraître plus importante que celle concernant le fond, surtout à en croire les remanieurs qui affirment translater seulement leurs sources 1 Pour plus de renseignements sur l'évolutions du côté formel de la chanson de geste, cf. le livre

La tradition des textes sur Alexandre le Grand dans un proverbier glosé judéo-espagnol contemporain

Styles et pratiques de lecture: Analyses comparées des traditions orales et écrites au Moyen Âge / Styles and Practices of Reading: Comparative Analyses of Oral and Written Traditions in the Middle Ages, 2010

cuento rabínico al cuento medieval hispano » in Miscelánea des Estudios Arabes y Hebreos (section hébraïque) 53, 2004, pp. 17-34. 7 La proclamation de Sabetay Sevi comme messie (en 1666) qui aboutit à la conversion à l'islam des disciples de Sabetay sous la pression du Sultan et à l'émergence de la secte des Dönme.

"Origine institutionnelle et géographique du Jeu d’Adam : quelques hypothèses” Le Moyen Age 121 fasc. 2 (2015): 361-82

The twelfth-century Jeu d'Adam is clearly linked to an ecclesiastical establishment, but it is unclear whether the latter was a monastery or a secular church. This article tries to answer this question by taking into account the contents of the manuscript that transmitted it and concludes that it was probably a large secular church. It also offers a hypothesis about the cathedral of Sens as a possible origin based on a study of the Latin responsoria found in the play and what we know about the festive activities of that establishment.