Etude Ethnobotanique des Plantes Utilisées en Médecine Traditionnelle dans le Traitement de l'Hypertension Artérielle chez les Peuples du Département de Divo, (Centre-ouest, Côted'Ivoire) (original) (raw)
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La chromatographie sur Couche Mince (CCM) est une méthode qualitative qui a servi à identifier les phytoconstituants contenus dans les extraits aqueux de deux angiospermes Morinda mucida (ML) et Solanum aethiopicum (SA). Les résultats des tests pharmacologiques des extraits réalisés sur des lapins ont montré qu'ils induisent des hypotensions dose-dépendant. Toutefois, l'extrait de S. aethiopicum a présenté une efficacité plus accrue (DE50 = 3,31 mg/kg de PC.) Mots-clés : Étude chimique et pharmacologique, plantes anti hypertensives, CCM, Côte d'Ivoire. Abstract Thin layer chromatography (TLC) is a qualitative method that served to identify phytoconstituents contained in aqueous extracts of two angiosperms Morinda mucida (ML) and Solanum aethiopicum. The results of pharmacological tests of the extracts achieved on rabbits showed that they lead dose-dependent hypotensions. However, S. aethiopicum extract presented an efficiency more increased (DE50 = 3.31 mg/kg of b.w.)
International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2019
La prévalence de l'hypertension artérielle (HTA) augmente sans cesse et sa prise en charge par la médecine moderne devient de plus en plus onéreuse. La présente étude vise une analyse des connaissances des populations sur deux plantes (Carissa edulis et Crateva Adansonii) qui interviennent dans le traitement traditionnel de cette maladie en vue de leur valorisation. A cet effet, les connaissances ethnobotaniques issues de chacune de ces plantes ont été recensées à l'aide d'enquêtes semi-structurée et individuelle. Les résultats ont montré que les populations locales, dans leur grande majorité, ne connaissent pas toutes les utilisations faites de ces plantes. Ces deux plantes ont en commun l'usage médicinal, alimentaire et fourrager. A ces trois usages, s'ajoute l'usage médico-magique pour C. adansonii. Elles sont toutes utilisées contre l'HTA mais, C. edulis est principalement utilisée contre la faiblesse sexuelle (IF = 100%) et C. adansonii contre l'abcès (IF = 100%). Dans la préparation des remèdes traditionnels contre l'HTA, la racine de C. edulis et la feuille de C. adansonii sont sollicitées. En tenant compte de cette connaissance, un produit antihypertensif a été mis en place. Il est nommé "Thé-HTA".
International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2015
L'étude ethnobotanique a été réalisée sur les plantes médicinales utilisées dans le traitement traditionnel des hépatites virales B et C. Elle a été menée dans cinq (05) départements du Bénin et avait pour objectif général d'inventorier et d'apporter davantage d'informations sur quelques plantes médicinales utilisées par la médecine alternative dans le traitement des infections virales B et C. Au cours de cette étude, une comparaison des résultats avec ceux des données bibliographiques concernant l'utilisation des plantes dans le traitement des hépatites virales a été réalisée. Au total, 54 plantes ont été recensées avec leurs modes d'utilisation. La décoction et la boisson sont les modes de préparation et d'administration les plus fréquents. Les feuilles constituent la partie de la plante la plus utilisée au cours des traitements. Aristolochia albida, Euphorbia hirta, Phyllanthus amarus et Opilia celtidifolia sont largement utilisées par les tradipraticiens du Bénin dans le traitement des hépatites virales B et C. Les propriétés antivirales de ces plantes sont certainement induites par des composés chimiques qui devront être identifiés ultérieurement à travers les recherches phytochimiques.
Journal of Applied Biosciences, 2020
Objectifs : Cette étude a été réalisée avec pour objectif de recenser les connaissances ancestrales relatives au traitement traditionnel de la maladie hémorroïdaire auprès des tradipraticiens de santé de la sous-préfecture d’Ouragahio (Côte d’Ivoire) et ainsi contribuer à la valorisation de la médecine traditionnelle. Méthodologie et Résultats : Une collecte de données a été effectuée à travers des enquêtes ethnobotaniques grâce au concours de 33 guérisseurs et herboristes natifs de la localité visitée. Les informations recueillies ont été statistiquement traitées et ont permis de calculer des indices spécifiques. Il en ressort que dix-sept (17) espèces de plantes médicinales réparties en 15 genres appartenant à 11 familles sont recommandées pour la préparation de 19 recettes majoritairement monospécifiques (63,16%). Les Fabaceae forment la famille la plus représentée. Les feuilles (41,94%) sont les organes les plus sollicités. Le mode de récolte prépondérant est la cueillette (61,29%), la pulvérisation (45%) est la technique de préparation dominante et l’administration se fait majoritairement par voie orale (52,63%). Alchornea cordifolia est l’espèce la plus mentionnée (FC = 87,87%) et détient l’indice de consensus maximum de cette étude (IC = 0,76). Elle constitue avec Rhygiocarya racemiflora les plantes anti hémorroïdaires préférées des répondants (NP= 15,15%). Conclusion et Application des résultats : Les résultats de cette étude s’avèrent déterminantes étant donné qu’ils pourraient orienter des phytochimistes, des toxicologues et des pharmacologues sur de nouvelles pistes de recherches pouvant aboutir à la mise au point de médicaments traditionnels améliorés accessibles aux ménages à revenus modestes. Mots clés : Ethnobotanique, médecine traditionnelle, hémorroïdes, Ouragahio, Côte d’Ivoire.
Les maladies métaboliques et cardiovasculaires sont impliquées dans la survenue du syndrome métabolique (SMet). Les plantes alimentaires peuvent être une alternative importante dans leur prévention. L’objectif de ce travail est d’évaluer les connaissances des populations de la Région du N’Zi qui se trouvent au Centre-Est de la Côte d’Ivoire. Ces différentes plantes European Scientific Journal May 2020 edition Vol.16, No.15 ISSN: 1857-7881 (Print) e - ISSN 1857-7431 263 alimentaires ont un bénéfice santé sur le diabète de type 2, l’hypertension artérielle et l’obésité. Les enquêtes ethnobotaniques menées dans cette région, auprès de 554 personnes, à l’aide d’un questionnaire d’enquête, ont permis de recenser 24 plantes alimentaires utilisées dans les ménages contre ces composantes du SMet. Parmi elles, Moringa oleifera (36,90 %) et Parkia biglobosa (25 %) sont les plus citées et les plus consommées. Les populations s’accordent plus sur leur utilisation (FCI=0,91) pour traiter ces mal...
European Scientific Journal, 2019
Dans le but de contribuer à la connaissance des plantes médicinales et à la valorisation de la médecine traditionnelle, des enquêtes ethnobotaniques ont été menées auprès de 120 tradipraticiens du département de Gagnoa (Côte d'Ivoire). Elles ont consisté à récolter des informations relatives à l'utilisation des organes de plantes pour le traitement des troubles gastroentérologiques. Ainsi, cinquante une (51) plantes médicinales ont été inventoriées ; et reparties en 47 genres et 24 familles d'Angiospermes avec une prépondérance des Fabaceae et des Lamiaceae regroupant chacune 13,7% des espèces recensées. Les parties de plantes recommandées sont utilisées pour la préparation de 150 recettes destinées à lutter contre 20 troubles gastroentérologiques. Les recettes monospécifiques (77,3%) sont dominantes. Les feuilles (42,1%) et les rameaux feuillés (21,6%) sont les organes les plus sollicités. Le mode de récolte prépondérant est l'ébranchage (42,6%) et la décoction (32,7%) est la technique de préparation la plus employée. Psidium guajava est l'espèce la plus mentionnée (FC=90%) et la plus sollicitée (VU=3) de cette étude. Rhygiocarya racemiflora est la plus polyvalente (NER = 47,6%). L'espèce la plus impliquée dans les recettes médicamenteuses est Mezoneuron benthamianum (Cpr=8%). La pathologie hémorroïdaire (FC=85%) et l'ulcère gastrodudénal (FC=82,5%) ont été plus évoqués par les informateurs. Cette étude constitue une source d'informations très précieuse pour les recherches ultérieures dans les domaines de la phytochimie et de la pharmacologie en vue de rechercher de nouvelles substances naturelles.
European Scientific Journal, ESJ, 2024
Les maladies du foie peuvent constituer une principale source de menace pour la santé publique. En Afrique, la situation est plus complexe en raison des contaminations par les virus des hépatites B et C. En Côte d’Ivoire, la prévalence des hépatites est de 12 % pour l’hépatite virale B et de 5 % pour l’hépatite virale C. Le traitement médical constitue l’un des défis majeurs à relever pour les vaincre. Cependant, le coût élevé du traitement proposé par la médecine moderne, oblige la plupart des patients à recourir à la médecine traditionnelle. Il est donc nécessaire d’explorer le monde végétal pour rechercher les plantes médicinales pouvant constituer une alternative thérapeutique non négligeable. L’objectif de cette étude est d’inventorier les plantes médicinales utilisées dans le traitement traditionnel des atteintes hépatiiques à Bengassou dans le département de Bocanda (Centre-Est de la Côte d’Ivoire). Les enquêtes ethnobotaniques ont été menées dans cette localité auprès de 23 tradipraticiens, à l’aide d’un questionnaire. Dans cette étude, trois pathologies du foie que sont l’ictère, l’hépatite et la cirrhose ont été recensées. Quarante-quatre (44) espèces végétales ont été répertoriées avec leurs modes d’utilisation. Les feuilles (76 %) constituant la partie de plante la plus utilisée, sont couramment préparées sous forme de décoction (82 %). La voie orale (50 %), reste principalement celle conseillée pour l’administration des remèdes. Les investigations sur l’implication des plantes médicinales dans les recettes contre ces affections ont montré que Alchornea cordifolia (Cpr= 17,65 %), Costus afer (Cpr= 11,76 %), Morinda lucida (Cpr= 11,76 %), Newbouldia leavis (Cpr= 11,76 %) et Vernonia colorata (Cpr= 11,76 %) entrent dans la plupart des préparations médicamenteuses. Selon ces résultats, les plantes recensées pourraient être utiles dans la lutte contre certaines atteintes hépatiques, particulièrement l’hépatite, la cirrhose et l’ictère. Liver disease can be a major threat to public health. In Africa, the situation is more complex due to contamination by hepatitis B and C viruses. In Côte d'Ivoire, the prevalence of hepatitis is 12% for viral hepatitis B and 5% for viral hepatitis C. Medical treatment is one of the major challenges in overcoming them. However, the high cost of treatment offered by modern medicine forces most patients to turn to traditional medicine. It is therefore necessary to explore the plant world in search of medicinal plants that could provide a significant therapeutic alternative. The aim of this study is to inventory the medicinal plants used in the traditional treatment of hepatitis in Bengassou in the Bocanda department (central-eastern Côte d'Ivoire). Ethnobotanical surveys were carried out in this locality among 23 traditional practitioners, using a questionnaire. In this study, three liver pathologies were identified: jaundice, hepatitis and cirrhosis. Forty-four (44) plant species were listed, along with their modes of use. Leaves (76%), the most widely used part of the plant, are commonly prepared as a decoction (82%). The oral route (50%) remains the preferred method for administering remedies. Investigations into the involvement of medicinal plants in recipes to treat these ailments showed that Alchornea cordifolia (Cpr= 17.65%), Costus afer (Cpr= 11.76%), Morinda lucida (Cpr= 11.76%), Newbouldia leavis (Cpr= 11.76%) and Vernonia colorata (Cpr= 11.76%) are used in most medicinal preparations. According to these results, the plants listed could be useful in combating certain liver disorders, particularly hepatitis, cirrhosis and jaundice.