Affiche Exposition « Missions Tiahuanaco : aux origines des Incas » , 14 & 15 octobre 2019, Salle Warburg / Galerie Colbert de l'INHA, Paris. (original) (raw)
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Le colloque international « Arts & Vestiges : Contextualisation, Exposition, Scénographie » proposé par « Contextualités-Réflexions et Regards Hybrides », et organisé en collaboration avec le Centre de Recherches sur l'Amérique Préhispanique (CeRAP), le Centre André Chastel et l'École Doctorale 124 de Sorbonne Université, aura lieu les 14 et 15 octobre 2019, de 9h30 à 17h30 dans l'auditorium de l'Institut National d'Histoire de l'Art, 2 rue Vivienne à Paris. Il sera accompagné de l'exposition événement mise en place par le CeRAP : « Missions Tiahuanaco : aux origines des Incas » installée exceptionnellement, le temps du colloque, en salle Warburg au sein de la Galerie Colbert. L’exposition éphémère sera inaugurée par un « cocktail organique et fleuri » mis en scène par Patrick Perron, le 14 octobre à la suite des conférences de la première journée.
Cette journée d’étude s’attache à une double interrogation concernant la présence des images et leur visibilité dans l’espace ecclésial, à travers le croisement des sources textuelles et des œuvres. Deux critères sont retenus pour penser ces notions : la mobilité (le mouvement en général) et la fixité. Ils permettent de prendre en compte les multiples jeux d’échelles à l’œuvre dans ce lieu rituel qu’est l’église, impliquant des objets, des manuscrits, des dispositifs liturgiques, des gestes, des déplacements physiques, dialoguant avec un décor appliqué au corps même du monument, épousant le caractère immobile de l’architecture. L’interprétation de la visibilité de l’image et des dynamiques qui animent et structurent le lieu de culte ne peut se passer d’interroger parallèlement les textes liturgiques, monastiques, théologiques ou hagiographiques, afin de tenter de mettre en rapport le discours des sources avec le témoignage des œuvres. C’est dans une perspective comparée entre l’Occident médiéval et l’Orient byzantin, et dans une chronologie longue (de l’Antiquité tardive à la fin du Moyen Âge) que cette première rencontre inaugure le programme de recherche IMAGO-EIKΩN. Regards croisés sur l’image chrétienne médiévale entre Orient et Occident.
Discipline vouée à l’étude des relations hommes/plantes, l’ethnobotanique émerge en France dans les années 1960, sous l’impulsion d’André-Georges Haudricourt et de Roland Portères, agronomes au Muséum National d’Histoire Naturelle. Pierre Lieutaghi, qui fréquente le Muséum dans les années 1970, s’initie à cette science aux côtés de Jacques Barrau, botaniste et directeur du laboratoire d’ethnobotanique. Avec Danielle Musset, Pierre Lieutaghi participe ensuite à la création des jardins du conservatoire ethnologique de Salagon, devenu depuis les années 1990 Musée départemental et «ethnopôle». En 2001, avec le soutien de la Mission du Patrimoine Ethnologique, l’institution organise le premier séminaire d’ethnobotanique du domaine européen. Pratiquée à cette occasion comme un champ de l’ethnologie, l’ethnobotanique y développe de nouvelles méthodologies et des questionnements inattendus.
La fortune moderne des émaux médiévaux de Limoges : entre oubli et redécouverte (xvi e-début du xix e siècle) 14 DÉCEMBRE 2021 Galerie Colbert, salle Giorgio Vasari Institut national d'histoire de l'art Entrée dans la limite des places disponibles Dessin aquarellé : Christ d'applique. Papiers de Montfaucon, ms. Latin 11907,BnF,f.147r-148r ©BnF. Limoges, Figure d'applique : Christ, premier quart du xiii e siècle, cuivre doré et émail,
Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe
Archéologie de l'Imaginaire : 12 octobre 1492-16 janvier 1493. Les Tainos, les Espagnols et les « Cannibales » par Henry PETITJEAN ROGET L'événement qui se produit en novembre 1492, dans notre région peut présenter un intérêt tout particulier si on le ramène, de façon très ponc tuelle, à l'examen des premiers moments de la rencontre entre deux modes de pensée. Il ne s'agit pas de se situer du point de vue de l'historien et de porter un regard sur une époque, un événement, son contexte, et les hommes qui ont contribué à le faire. La démarche entreprise est plus modeste et ne cherche qu'à apporter une contribution à l'analyse d'écrits autour d'un moment historique. Les Sub-Tainos, culture très proche de celle de leurs voisins immé diats les Tainos, occupent les Bahamas. Les Tainos sont à Cuba, Jam aï que, Haïti et Porto Rico. Les notations du journal de Colomb concernent les Sub-Tainos puis les Tainos. Par souci de commodité, la dénomination « Taino » sera utilisée pour désigner globalement les populations rencon trées par Colomb aux Grandes Antilles par opposition à celles des Petites Antilles, les Kalina ou Caraïbes insulaires. A la fin du xve siècle, les Amérindiens des Antilles vivent dans un univers restreint à celui qui correspond à leur territoire d'échanges. De leur côté les Espagnols ont la connaissance d'une terre ronde, partielle ment explorée, cartographiée, soumise à la mesure et au temps : leur m entalité est forcément très éloignée de celle des Tainos. Pour savoir ce que les Espagnols et les Indiens se disent en se décou vrant mutuellement, on ne dispose que d'une source unique, le journal de Colomb dans sa transcription par Las Casas. L'original de la relation de Colomb a disparu et les Tainos ne connaissent pas l'écriture. Ainsi, en l'absence de traducteur il paraît prudent de n'accorder qu'un crédit relatif aux propos que Colomb prête à ses informateurs. Une lecture attentive du journal, révèle pourtant qu'un dialogue s'est établi en dépit de la barrière des langues et des écarts de coutumes. Au