"Vivre et ...", "À terme", "Vivre" (original) (raw)

À Propos De Sʿnḫ, « Faire Vivre », et De Ses Dérivés

2015

Le verbe causatif sʿnḫ, communement traduit par « faire vivre » ou « maintenir en vie », engage une reflexion generale sur les modalites du maintien du flux vital opere par une autorite, qu’elle soit de nature morale, religieuse ou politique. Il apparait que le « faire vivre » sʿnḫ ne rend jamais compte d’un acte createur initial, mais plutot de sa perpetuation, de son actualisation ou de sa repetition. Ainsi, dans un contexte funeraire, ce verbe sera mieux rendu par le sens « faire revivre » et, dans certaines circonstances, sʿnḫ peut encore etre traduit par « nourrir », « approvisionner » ou encore « croitre ». Cette etude s’acheve sur le cas du « sculpteur » sʿnḫ(w) qui revele une autre facette du champ semantique de ce lexeme.

LA « VIE MINUSCULE », LA « VIE UNIVERSELLE », LES « SURVIVANCES » : TROIS FORMES DE VIE SOUS LE TOTALITARISME

In order to inquire the very possibility of formalizing existences under the Totalitarian regimes, which was formulated by Hannah Arendt as early as 1951 (The Origins of Totalitarianism), I propose the analysis of several prose writings published during the 1970s and 1980s by several Romanian writers such as Radu Cosașu, Radu Petrescu, Costache Olăreanu, and Petru Creția who, by their birth year (1927 to 1929), belong to the same generation. The special feature of these texts comes from their unfaltering, even obsessive, interest in defining (multiple) ways of existence. Put against the background of the monotonous and grey lives people used to live under Communism, these new forms of life take shape within the formula of a patchwork existence, whose variegated pieces maintain their inherent specificity despite coexistence, sometimes within the frame of one and the same life. In a short text from a volume published after the fall of the Communist regime (Cum poți să fii persan [How Can One Be a Persian], 2002), Costache Olăreanu would label these life-patches as “small life”, “universal life” and “survivals”.

L'incontournable question du sens de l'existence en fin de vie

This essay was written for a journal, "Spiritualitésanté", dealing with issues of health and spirituality and which is thankfully not limited to specialists. It develops ideas on the sense and meaning of human existence that were first presented in book form in "Du sens de la vie" (Montréal: Bellarmin, 2003). A much abridged version of this essay appeared in "Le Devoir" of November 22, 2016. Cet essai fut rédigé pour une revue, "Spiritualitésanté", qui s'intéresse aux questions de spiritualité et de santé et qui ne s'adresse pas qu'à des spécialistes. La réflexion ici proposée développe des idées sur le sens de l'existence qui furent présentées pour la première fois dans le livre "Du sens de la vie (Montréal, Bellarmin, 2003). Une version considérablement réduite de ce texte a paru dans "Le Devoir" du 22 novembre 2016.