Revue d'histoire de l'enfance « irrégulière » (original) (raw)

« Lutter contre les "promenades irrégulières" des petits mendiants en les scolarisant », Revue d'histoire de l'enfance « irrégulière », n° 16, 2014.

Résumé : À Paris, à la fin du xixe siècle, des enfants se livrent à la mendicité au lieu de se rendre en classe et ce en dépit de l’obligation scolaire. Ils sont absentéistes voire non-inscrits sur les listes des écoles. La mendicité représente, comme le vagabondage, une forme particulière de déviance enfantine située au croisement de la pauvreté et de la délinquance. La Société contre la mendicité des enfants (1896-1901), soutenue par des personnalités influentes, se donne pour mission de les faire scolariser. Si l’assistance et la protection sont des idées essentielles, il s’agit aussi de protéger la société dans son ensemble en éloignant les enfants de la rue et en leur apportant les bienfaits de l’école. Ces bonnes intentions vont rapidement se heurter à la résistance des différents acteurs en présence, et aux limites fixées par l’école de la IIIe République. Summary : In Paris, at the end of the nineteenth century, some children were begging in the streets instead of going to school, despite the laws on compulsory education. They were considered as truants, and sometimes their names weren’t even mentioned on the enrolment lists. Begging, like vagrancy, was a particular kind of child deviance. It was linked with poverty and delinquency. The “Société contre la mendicité des enfants” (the Society against begging by children) (1896-1901), was created and supported by powerful people. It aimed to provide those children with a formal education. While its main purpose was to assist and take care of them, it was also to protect public order by keeping children off the street, thanks to the benefits of schooling. These good intentions soon ran against many resistances from the different parties and the limits set by the school of the French IIIrd Republic.

La jeunesse irrégulière sur grand écran : un demi-siècle d’images

Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière », 2002

Prisons sans barreaux (1937), de Léonide Moguy, soutenu par le Front populaire, et Le carrefour des enfants perdus (1943), de Léo Joannon, par le régime de Vichy. (6) Zéro de conduite (1933) ne pourra être exploité qu'après 1945. Myriam Tsikounas (1) Sébastien Lepajolec (2) La jeunesse irrégulière sur grand écran : un demi-siècle d'images Liste des films observés (classement chronologique) Chiens perdus sans collier,

Trajectoires d’enfances au goulag

Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière », 2012

Ce document a été généré automatiquement le 1 mai 2019. © PUR Trajectoires d'enfances au goulag Revue d'histoire de l'enfance « irrégulière », 14 | 2012 Henry Welch et son ami Simka à l'orphelinat polonais de Leninabad au Tadjikistan, 1944 (© Henry Welch) Trajectoires d'enfances au goulag Revue d'histoire de l'enfance « irrégulière », 14 | 2012

L’histoire inachevée des enfants teigneux irradiés

La Presse Médicale, 2008

The unfinished story of the ringworm children: irradiation for Tinea capitis Le8novembr e 1895, Wilhelm Conrad Roentgen, professeur de physique à l'université de Wü rzbourg, dé couvre un rayonnement jusque-là inconnu, qu'il baptise « rayons X ». Il en effectue la premiè re utilisation « mé dicale » sur la main de son é pouse le dimanche 22 dé cembre 1895. Le sensationnalisme de cette dé couverte qui permet de voir des objets invisibles, vé ritable « saut brusque dans l'inconnu » [1], attire immé diatement l'attention universelle du grand public et des mé decins [2]. À Paris, Barthé lé my et Oudin ré alisent la premiè re radiographie de la main, pré senté e par Henri Poincaré à l'Acadé mie des Sciences le 20 janvier 1896 [3].

La « dégoûtation » de l’enfance

Spirale, 2020

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