Rapport du projet Xenserver (original) (raw)

Rapport technique du projet OGRE

arXiv (Cornell University), 2006

La distinction est intuitive au vu des exemples, mais son fondement n'est pas évident à analyser. Ce chapitre est essentiellement consacré à l'extraction automatique d'exemples et à comprendre les variations d'interprétation possibles. Nous citerons d'abord la discussion que mène G. Kleiber des termes logiques dans lesquels interpréter les phrases habituelles. Dans son analyse, celles-ci sont proches des fréquentatives, mais comportent en plus une dimension nomique. Il compare deux sémantiques. La première essaye de transposer au verbe la notion de généricité. Dans le cas nominal, celle-ci est polymorphe, entre les énoncés qui s'appliquent au genre en tant que tel (le chat est un mammifère) et ceux qui s'appliquent à la [quasi] totalité des individus en tant qu'ils appartiennent à l'espèce (les chats retombent [généralement] sur leurs pieds). Ce deuxième usage relève de formes plus ou moins étendues de quantification. Dans le cas verbal, la notion de genre n'a pas d'équivalent évident et la généricité verbale se traduit par une quantification sur les occurrences de l'événement. L'approche quantificationnelle des habituelles soulève beaucoup de difficultés. Nous en décrivons rapidement trois, renvoyant le lecteur intéressé à [Kleiber 87]. Tout d'abord, sur quoi quantifie-ton ? Dire que Paul va [quasi constamment] à l'école à pied ne signifie pas que cette activité occupe la totalité de son temps. On a donc besoin d'un ensemble d'occasions restreintes où l'événement en question pourrait se produire, et par rapport à quoi on quantifie les occasions référées (dans l'exemple, les jours de classe à l'heure de son ouverture). Mais la restriction dépend du contexte et introduit dans l'interprétation une forte dose de pragmatique. Ensuite, une fois choisies ces occasions restreintes, la quantification reste insatisfaisante : les phrases habituelles ne relèvent ni d'un quantificateur universel (qui interdirait les exceptions), ni d'un quantificateur générique. Dans cette seconde hypothèse en effet,, il faudrait multiplier les quantificateurs pour rendre compte des nuances entre 'généralement', 'habituellement', 'normalement',…. Enfin, des phrases traduites de façon identique par l'approche quantifica-tionnelle, par ex. "Paul fume" et "généralement, Paul fume", n'acceptent pas les mêmes modificateurs (déjà, depuis 3 ans, …). L'approche alternative repose sur une analyse en termes d'aspect et d'intervalles temporels. D'autres faits de langue militent en faveur de cette solution, et d'abord la sensibilité de l'habituel au temps verbal : "Paul [alla / est en train d'aller] à l'école à pied" exclut la lecture habituelle. L'importance du caractère non statif du prédicat (i.e. il ne peut pas représenter un état, donc s'étendre dans la durée sans impliquer des bornes) va dans le même sens : "Depuis un an, Paul écrit un roman" n'implique pas des occurrences multiples au même titre que "Depuis un an, Paul fume". Une fois reconnues les occurrences multiples, [Kleiber 87] peut reformuler la différence entre itératives, habituelles et fréquentatives, Les fréquentatives réfèrent à un intervalle global et à la façon dont les différentes occurrences l'occupent. Les habituelles indiquent une forme de fréquence et lui ajoutent un caractère nomique. Il s'agit au sens étymologique d'une régularité, i.e. la répétition a quelque chose d'une loi. Par rapport à ces deux pôles, dans l'itération il y a multiplicité, mais ni ensemble, ni loi. En termes de conditions de vérité, on aboutit ainsi à une distinction entre vérité pour un intervalle (i.e. sur l'ensemble de l'intervalle-cas d'une phrase habituelle et d'une fréquentative) et vérité dans un intervalle (en certains points de cet intervalle-cas des itératives). (1h) Un pasteur très attendu et grâce auquel la petite communauté établie autour de Stellenbosch-Drakenstein poursuivra, dans sa langue, un dimanche sur deux, la pratique de sa religion. Il est intéressant de reprendre au niveau de l'événement répété la distinction établie par L. Gosselin entre l'intervalle de référence, l'intervalle de procès et l'intervalle circonstanciel. Les tournures de langage étudiées ici ont l'avantage de marquer clairement l'intervalle circonstanciel. Ceci confère à l'événement répété une forme d'aspectualité relative par rapport à un intervalle de référence lui-même itéré. On comparera par exemple : (2a) Chaque année le Cinéma du réel permet de découvrir quelques-uns des meilleurs documentaires qui se fabriquent dans le monde. (2a') Les promotions devraient doubler d'ici à 1993, pour aboutir aux quelque trente mille nouveaux ingénieurs dont le pays a besoin chaque année. (2b) Deux jeudis par mois, à 12 h 40, Marie-Christine Vallet présente Europe 93. (2b') J'écris seize, dix-sept et même dix-huit heures par jour ; aussi longtemps que je peux. (2c) Solidarité rurale oblige, des voisins passent tous les jours pour le ravitaillement et les médicaments (2c') Ils sont livrés, tous les jours, par une noria de camions, qui ont juste le temps d'arriver pour que les robots montent les pièces sur les chaînes. (2d) Je sortais de chez moi le matin et je voyais l'enseigne Hollywood accrochée sur la colline. (2d') Dans ma chambre colmatée contre les gaz, en attendant les missiles, le soir, j'ai peur, peur de l'inconnu, a déclaré Yoram Kaniuk. (2e=1e) renouvelée tous les deux ans, cette commission, qui permet en principe à un film de trouver son financement, se compose de deux collèges (2e') La présidence de l'association est assurée alternativement, tous les deux ans, par Alain Richard, maire (PS) de Saint-Ouen-l'Aumône, et André Santini, maire (UDF) d'Issy-les-Moulineaux. (2f) C'est ainsi, par exemple, que les radars et les systèmes de télécommunications modernes doivent changer de fréquence de manière aléatoire plusieurs centaines de fois par seconde pour tenter d'échapper au brouillage, et compliquer la tâche des missiles. (2f') Deux réseaux permettent aujourd'hui de recueillir les informations nécessaires : l'un est constitué par les satellites américains NOAA placés en orbite polaire à 850 km d'altitude, qui dressent deux fois par jour une photographie complète du globe ; l'autre… (2g) La SACD, Société des auteurs-compositeurs dramatiques, organise deux mercredis par mois jusqu'en juin 1992 des projections de fictions réalisées pour la télévision.

Rapport final du projet ANR CREAGEST

2012

1-Constitution de corpus de LSF (enfants et adultes) et de gestualite naturelle pour l’analyse des processus de creation d’unites gestuelles. Le propos etait de constituer et documenter un corpus de donnees gestuelles incluant discours en LSF d’enfants et d’adultes sourds et gestualite naturelle, avec pour enjeu de mettre a disposition des communautes francaises et internationales concernees des corpus representatifs et perennes. Il s’agissait de pallier les manques majeurs en la matiere et de complementer l’existant, aussi bien en termes d’âges representes que de genres discursifs et d’implantation regionale des locuteurs. Les choix methodologiques operes visaient a apporter des reponses a deux types d’objectifs : 1) l’un, de modelisation linguistique : affiner sur la base du modele semiologique (Cuxac 2000) la description des processus operant dans la semiotisation de la gestualite humaine, tant au plan des interrelations entre gestualite naturelle et LS, qu’a ceux de l’acquisitio...

Projet Sample Orchestrator - rapport final

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2009

Contributeurs: Tous participants au projet Edition et validation : Hugues Vinet Sous-projets: tous Statut diffusion: Restreinte Date (mois/année) : Juin 2009 Version: V1 Résumé: Ce document, constituant le délivrable final du projet Sample Orchestrator, fournit une synthèse des travaux réalisés pour la totalité du projet. Il est organisé en 3 parties : « Programme des actions engagées » décrivant l'ensemble des travaux réalisés, selon la structuration des tâches définies dans l'annexe technique et précisée dans le document de spécification détaillée, « Résultats scientifiques et techniques », présentant les principaux résultats issus des travaux de recherche et leur traduction sous la forme de modules logiciels et des deux principales applications réalisées : Echantillonneur et Prototype d'aide à l'orchestration, et « Diffusion et valorisation des travaux », recensant les principaux objets, produits et actions de diffusion et valorisation scientifique, professionnelle et publique liés aux résultats du projet. L'ensemble des participants au projet ont contribué à sa rédaction.

Rapport azegour

Le rejet réel d'une faille correspond au vecteur de mouvement parallèle au déplacement relatif des compartiments situés de part et d'autre de la surface faillée. Le rejet réel est donc une ligne qui possède une direction, une plongée ainsi qu'une distance toutes mesurées sur le plan de faille. Il peut se diviser en composantes horizontale et verticale, soient les rejets apparents calculés dans un plan horizontal et un plan vertical ( ).

Compte-rendu de fin de projet

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2018

Ce document est à remplir par le coordinateur en collaboration avec les partenaires du projet. L'ensemble des partenaires doit avoir une copie de la version transmise à l'ANR. Ce modèle doit être utilisé uniquement pour le compte-rendu de fin de projet.