Duny A. (dir.) - Une structure tumulaire du Bronze final en Haute-Auvergne : le tertre n° 1 du Lac Citrou à Espalem (HAUTE-LOIRE), RFO Mosaïques Archéologie 2013, SRA Auvergne-Rhône-Alpes (original) (raw)
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2020
La création d’une Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) sur la commune de Lambres-lez-Douai par DOUAIS AGGLO, a motivé la réalisation de diagnostic. Le projet, nommé Ermitage 2, s’étend sur une superficie de 63,5 ha. Les diagnostics réalisés par Direction de l’Archéologie de DOUAISIS AGGLO ont donné lieu à neuf secteurs de fouille. L’opération 14-155 vient clore les neuf secteurs de fouilles prescrits par les services de l’État et fait suite au diagnostic de la Tranche 1. La prescription de fouille s’étend sur 5 086 m² et comprend l’exploration de deux monuments circulaires (1006 et 1007) repérés lors du diagnostic. Mis à part ces deux ensembles, les autres vestiges concernent des drains et des structures récentes. En tout 5 monuments circulaires ont été identifiés sur la ZAC. Un sixième est identifié sur la ZAC contiguë des Béliers à Brebières (62). Le monument 1006 Le monument 1006 est situé au sud de l’emprise de fouille. Il est constitué d’un enclos annulaire simple d’un diamètre externe d’environ 26 m. Son comblement a fourni quelques rejets charbonneux. La largeur du fossé varie entre 1,60 et 2,80 m. Le profil révèle un creusement à parois sub-verticales et fond plat. Les différentes coupes illustrent une séquence sédimentaire conservée entre 1,15 et 1,50 m de profondeur. De très nombreuses reprises sont identifiées, certaines sont sporadiques, d’autres se poursuivent dans plusieurs sondages. Elles traduisent vraisemblablement la volonté d’entretenir le fossé. Outre les phases de sédimentation que l’on retrouve pour les autres monuments, la présence sur le fond du creusement initial (tout du moins du plus ancien creusement observé) d’un fin niveau humifère pourrait être lié à la mise en place d’une litière végétale (aménagement anthropique ou dépôt organique naturel). On signalera également la présence, toujours sur le fond du fossé, d’un aménagement très localisé en craie compactée et nivelée. Au centre de la structure, l’apparition des lœss carbonatés lors du décapage suggère l’existence d’une butte. Il n’est malheureusement pas possible de déterminer s’il s’agit d’une levée naturelle ou d’un tertre central aménagé lors de la mise en place de l’espace funéraire. La limite inférieure de l’horizon illuvial rend compte de la présence d’un talus accolé au fossé sur plus de la moitié de la structure. Au centre de l’aire interne a été découvert une sépulture abritant un vase retourné contenant des os brûlés humains appartenant probablement à un individu masculin de taille adulte. L’urne à décor plastique et la gestuelle funéraire, caractéristique du Groupe des Urnes retournées, permettent d’attribuer l’ensemble à la transition entre le Bronze moyen I et le Bronze moyen II. Le monument 1007 Le monument 1007, au nord, est un fossé d’enclos annulaire simple, fermé et associé à deux fosses. Le fossé possède un diamètre externe de 13 m s’ouvrant sous un fin niveau de colluvion. Sa largeur oscille entre 0,50 et 1,10 m. Le profil révèle des parois obliques et un fond plat dans les sondages méridionaux tandis que les sondages occidentaux présentent un profil plus arrondi. La faible profondeur du fossé, entre 0,10 et 0,56 m est liée à l’érosion du secteur. La reconnaissance des différents horizons pédologiques permet de restituer l’existence d’un second fossé concentrique (20 m de diam.) entièrement arasé ainsi que la présence d’un talus entre ces deux fossés. L’existence d’un tertre central n’a pas été mise en évidence. L’aire interne a livré deux fosses. La première en position centrale a livré 6 tessons de céramique attribués à la Protohistoire ancienne. Une seconde fosse à proximité du fossé a livré les restes incinérés d’un enfant âgé de 3 à 10 ans. Une datation effectuée sur charbon de bois date la structure entre le Bronze ancien II et le Bronze moyen.
A l'ouest sans perdre le nord, liber amicorum José Gomez de Soto, 2022
Le tumulus de la Fontaine Margot a été fouillé à Brest en 2012 dans le cadre d’une intervention archéologique préventive. Il abritait une seule sépulture faite d’un cercueil en bois, datée du Bronze ancien 2. Un vase y était déposé. Aucun reste osseux n’était visible, mais des analyses géochimiques ont permis de confirmer la présence d’un(e) défunt(e). Le tertre a été édifié par le raclage des terres environnantes qui ont révélé, via le mobilier céramique et lithique découvert dans la masse du tumulus, la présence d’un habitat de peu antérieur, bien que seuls deux foyers à pierres chauffées aient été mis en évidence lors de la fouille.
Bulletin de l'Aprab, 2022
Dans le cadre des travaux d’élargissement de l’autoroute A75 entre Le Crest et Clermont-Ferrand, par la société APRR, le Service régional de l’Archéologie a prescrit la fouille d’une parcelle auparavant dévolue à l’agriculture, située sur la commune de VeyreMonton, au lieu-dit Le Douleix. La fouille, confiée à une équipe de l’Inrap, s’est déroulée sur sept mois en 2018-2019 et a révélé l’existence d’aménagements mégalithiques, dont les plus remarquables sont des alignements de menhirs datés du néolithiques, parmi lesquels une statue-menhir, seul exemplaire connu dans la région. Par la suite, plusieurs monuments funéraires et sépultures de l’âge du Bronze leur succèdent et s’intègrent aux aménagements mégalithiques encore visibles dans le paysage.
En 2010, une étude du mobilier céramique de la couche F du sondage archéologique n°8 de la colline Saint-Marcel au Pègue était entreprise dans le cadre d'un programme collectif de recherches (dirigé par Frédéric Sergent). Une première phase du projet avait consisté en un reconditionnement des collections et ouvrait des pistes d'analyse. Le sondage 8, auquel Charles Lagrand avait consacré une quinzaine d'années de travaux de terrain (1957-1971) et une monographie (Lagrand et Thalmann 1973), semblait propice à une nouvelle étude en raison d'une stratigraphie bien documentée et d'un bon classement du mobilier. Trois sacs étaient considérés comme les plus intéressants dans la mesure où ils contenaient davantage d'éléments typologiques. La couche supérieure (E) étant datée de la fin du VIe s. av. n. è., nous pouvions espérer repérer une occupation du début de l'âge du Fer (VIIIe-VIIe s. av. n. è.), période méconnue à l'époque de la fouille. Il s'agit aujourd'hui, malgré l'interruption du PCR, de compléter cette étude en analysant les autres sacs et ainsi tendre vers l'exhaustivité.
Documents d'Archéologie Méridionale, 16, 1993, p. 111-162., 1993
Résumé : La présentation du résultat des recherches menées dans la grotte du Hasard depuis 1967, constitue le premier volet d'un ensemble de deux articles consacrés à deux gisements des gorges de la Cèze, dans le contexte régional. Les descriptions typologiques et stratigraphiques des remplissages sont accompagnées de celles des mobiliers exhumés dans les différents secteurs des quatre salles explorées. Le catalogue des récipients et objets, systématiquement illustrés, constitue une riche collection de référence pour le Bronze moyen et le début de la période finale. Le site, essentiellement sépulcral au Bronze moyen, accueille un habitat au Bronze final II, puis au Ve s. av. J.-C, parallèlement au maintien d'un rôle funéraire. Abstract : The presentation of the results of the investigations carried out in the cave of "Hasard" since 1967 forms the first part of two papers on two sites in the gorges of the Cèze, in the regional contexte. To the typological and stratigraphie descriptions of the fillings are added those of the movable objects excavated in the different sectors of the four explored halls. The catalogue of the receptacles and objects, systematically illustrated, constitutes a rich reference collection for the Middle Bronze and the beginning of the Late Bronze Age. On the site, entirely a burial place in the Middle Bronze Age, a habitat is built in the Late Bronze II and subsequently in the Vth c. B.C., while a burial function is also maintened.