Défintion du Fait Morale (original) (raw)

Le réalisme moral

Les ateliers de l'éthique, 2016

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Morale ou moralisme ?

Raisons politiques, 2009

Morale ou moralisme ? Un exercice de sensibilisation-145 Document téléchargé depuis www.cairn.info-Institut d'Etudes Politiques de Paris-193.54.67.93-29/10/2014 11h21.

Réflexions sur le point de vue moral

in: Landenne, Quentin (ed.),La philosophie reconstructive en discussions, 2014

Etude sur la notion de raison pratique, sur son rôle et sa conception, chez Jean-Marc Ferry, en envisageant le point de vue alternatif d'une conception contextualiste.

Fonder objectivement la morale : une vaine tâche ?

Il n'y a qu'un seul problème moral vraiment sérieux et c'est le meurtre. Tuer cet homme devant moi, ou consentir à ce qu'il soit tué, c'est ce que, ultimement, doivent accepter les tenants du relativisme. Au-delà de cette paraphrase de Camus, il nous faut tout de même admettre que ceux qui se prétendent relativistes ont parfois du mal à accepter les ultimes conséquences de leur position. En effet, Louis P. Pojman 1 , qui prétend avoir toujours eu tendance à être relativiste, a constaté que de plus en plus de ses étudiants sont relativistes. Fait intéressant, plusieurs de ces supposés relativistes s'opposent en même temps à l'avortement, à la peine de mort et soutiennent que le suicide est immoral. Pojman remarque la même tension entre l'adoption du relativisme et le maintien de positions morales abso-lutistes parmi ses collègues enseignants. Pojman confesse avoir lui-même de la difficulté à être absolument relativiste. Le relativisme moral peut semble...

HARCELEMENT MORAL : repères et mise au point

Le harcèlement moral, également dénommé « psycho-terreur » ou « mobbing », existe depuis toujours. Ce n'est que depuis 2002 que le législateur en a introduit la notion dans le code du travail (art. L122-46 et L 122-49), avec une répression prévue au code pénal (art. 222-33-2). La loi de modernisation sociale de 2002 en donne la définition : le harcèlement moral est un « Ensemble d'agissements répétés qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte aux droits du salarié et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel » (loi n°2002-73 du 17 janvier 2002).

Moralité et affectivité

Symposium, 2010

Le rapport qui existe entre la moralité et l'affectivité est controversé. Mon objectif est de montrer ici que les deux se rejoignent dans une épreuve d'humanité, que cette épreuve consiste en une solidarité avec celui qui souffre et que, en outre, elle est fondatrice pour la morale. Pour y arriver, je me baserai principalement sur l'examen de deux morales dans lesquelles cette question devient brûlante et qui sont opposées l'une à l'autre, soit la morale kantienne et la morale adornienne.

Du généralisme moral au particularisme moral

Vuilliomenet Jean-Philippe, 2016

Abstract : In this article, I discuss the role and epistemic status of moral principles in moral reflection by opposing two families of theories: moral generalism and moral particularism. According to a moral generalist, moral principles are indispensable to all moral decision-making because they capture universal moral truths. Therefore, a set of moral principles must be applied if we are to act well. Conversely, according to a particularist, moral principles are not good guides for moral decision-making because they do not capture universal moral truths. A set of moral principles should not be applied in order to act well. It is enough to refer to and reason from the moral and non-moral properties of events. Simple on the surface, this subject in reality covers a plurality of distinctions and strong theoretical commitments that attest to its complexity. This work has been awarded with the Humbert Prize by the University of Geneva (2017). Résumé : Dans cet article, je traite du rôle et du statut épistémique des principes moraux dans la réflexion morale en opposant deux familles de théories : le généralisme moral et le particularisme moral. Selon un généraliste moral, les principes moraux sont indispensables à toute prise de décision morale, car ils saisissent des vérités morales universelles. C’est pourquoi il faut appliquer un ensemble de principes moraux si nous voulons bien agir. A contrario, un particulariste moral défend l'idée que les principes moraux ne sont pas de bons guides pour la prise de décision morale, car ils ne saisissent pas des vérités morales universelles. Pour bien agir, il ne faut pas appliquer un ensemble de principes moraux. Il suffit de se référer et de raisonner à partir des propriétés morales et non-morales des événements. Simple en apparence, ce sujet recouvre en réalité une pluralité de distinctions et d’engagements théoriques forts qui attestent de sa complexité. Ce travail a été récompensé par le Prix Humbert de l’Université de Genève (2017)