A. M. García Téllez, Écrits_Compte rendu (original) (raw)

Compte rendu d'Eugène Enriquez

Nouvelle Revue de Psychosociologie, 2015

"… J’en viens maintenant au contenu de ce livre. Les auteurs, dans l’avant-propos et l’introduction du livre, nous convient aux sources de l’imaginaire, à l’importance de cette production psychique « de l’homme couché et rêvant » (Roger Bastide) et à la manière dont « le social se nourrit de nos songes ». Ainsi les auteurs estiment-ils pouvoir situer les fondements de leur approche et ils font appel pour cela à divers auteurs, d’Aristote aux sensualistes anglais et français du XVIIIe siècle et à un certain nombre de psychanalystes français (en particulier Piera Aulagnier) et anglais (D.W. Winnicott) et surtout, naturellement, à Cornélius Castoriadis, auteur princeps auquel cinquante pages sont consacrées. Cela leur permet de bien mettre en évidence la fécondité de l’imaginaire (sans imaginaire la pensée s’arrête, interdite) dans le choix de nos actions, dans la construction des organisations, dans l’édification de la société, dans la manière, en un mot, dont l’individu comme la société donnent sens au monde..."

Le chant « Troad an eginane / La Tournée de l’Aguilanneuf ». De l’oral populaire des carnets manuscrits à l’écrit élaboré du Barzaz-Breiz

2019

Document en français et bretonThéodore Hersart de La Villemarqué (1815-1895) est le premier à recueillir (vers 1840) et à publier (1867) le chant de quête de l’« eginane » (« étrennes »). Considéré par les contradicteurs de l’auteur du Barzaz-Breiz, comme forgé par ses soins, il figure pourtant dans le second carnet manuscrit de collecte. La Villemarqué y a consigné 250 vers en deux variantes notées à Spézet et à Cléden-Poher. Au moment d’intégrer le chant dans l’édition de 1867 de son Barzaz-Breiz, il a compilé les deux versions, réagencé l’ordre des couplets et n’a pas repris les vers les plus crus. Il applique des principes d’édition, nécessaires selon lui, pour passer des matériaux bruts de la tradition populaire orale à l’écrit d’un ouvrage de poésies. Étudiant par ailleurs l’origine du mot « eginane », La Villemarqué est l’un des rares à l’époque à réfuter l’interprétation par le druidique « au gui l’an neuf ». Il a sans doute vu juste en proposant d’y voir un terme reposant s...

E. Enriquez, De la Horde à l'Etat (1983) - Lecture critique

La psychosociologie d’Eugène Enriquez revendique sa filiation psychanalytique et le but qu’elle poursuit : appliquer les découvertes de la métapsychologie freudienne au lien social, dans la lignée des travaux de Freud lui-même. Il se situe lui-même au croisement de Freud et de Max Weber. Il s’intéresse aux fonctions imaginaires et à l'inconscient social, et en particulier aux aspects mortifères du pouvoir. La clé de voûte de sa réflexion est présentée dans sa thèse « De la horde à L'État », publiée en 1983.

CÉSPEDES GALLEGO Jaime, «Les autobiographies d’Antonio Martínez Sarrión et la Génération de 98»

Plus Oultre II. Mélanges consacrés aux littératures ibériques et ibéro-américaines offerts à Daniel-Henri Pageaux, 2009

«Les autobiographies d’Antonio Martínez Sarrión et la Génération de 98», dans Plus Oultre II. Mélanges consacrés aux littératures ibériques et ibéro-américaines offerts à Daniel-Henri Pageaux, S. Habchi (Université Paris III et CNRS, éd.), Paris, L’Harmattan, 2009, p. 73-82.