Fernand Peloux, « Les agglomérations secondaires et leur topographie religieuse dans le Gévaudan du haut Moyen Âge. Hagiographie, transformations territoriales et construction chrétienne de l’espace », Siècles [En ligne], 48 | 2020 (original) (raw)

Éd (avec F. Prévot et N. Gauthier), Topographie Chrétienne des Cités de la Gaule, des origines au milieu du VIIIe siècle, XVI, 2 vol., Paris, De Boccard, 2014, 2 vol., 780 p., revu en 2023.

2014

Quarante ans d’enquête (1972-2012), 1, Images nouvelles des villes de la Gaule, 2,Christianisation et espace urbain, Atlas, Tableaux, Index, Vol 1: Les notices contenues dans ce volume en ligne ont été publiées en 2014, en complément ou rectification des notices publiées dans les tomes I à XV de la TCCG, de 1989 à 2007. Elles ont été à nouveau révisées et réactualisées en 2022. Ne figurent que les notices ayant fait l’objet de modification. Elles ne doivent être comprises que comme des compléments et amendements aux notices précédentes. Il est donc recommandé de consulter ces dernières parallèlement. Vol. 2 Les tableaux, dont certains ont été corrigés pour la présente édition, contenus dans ce volume mis en ligne sont le reflet des notices publiées entre 1989 et 2007, ainsi que de celles publiées en complément en 2014 (tome XVI, vol. 1) et, pour certaines, corrigées à l’occasion de leur édition en ligne. Il nous est apparu nécessaire d’attirer l’attention des lecteurs sur les mentions d’évêques indiqués comme signataires « de la liste authentique du pseudo-concile de Cologne de 346 », conformément aux analyses de Louis Duchesne (« Le faux concile de Cologne (346) », Revue d'Histoire Ecclésiastique, 3, 1902, p. 16-29) et de Nancy Gauthier (L’évangélisation des pays de Moselle, Paris, 1980, en part. p. 447-453) sur cette liste. La prise en compte de cette liste influe considérablement sur l’appréhension du phénomène de christianisation dans le nord-est de la Gaule et de la Germanie et de l’impact des migrations des peuples germaniques sur les premières communautés chrétiennes. À la suite dela remise en cause de l’authenticité de cette liste par Régis Delahaye dans un article sur saint Servais de Tongres-Maastricht (« De historische Servatius. Stand van zakennon », Jaarboek. Limburgs Geschied- en Oudheidkundig Genootschap, 155, 2019, p. 9-56, dont il nous a aimablement communiqué la traduction française), de rappeler quelques articles qui ont également mis en doute l’authenticité de cette liste, en particulier : - Brennecke, Hanns Christof, « Synodum congregavit contra Euphratam nefandissimum episcopum. Zur angeblichen Kölner Synode gegen Euphrates », Zeitschrift für Kirchengeschichte, 90, 1979, p. 176-200. - Laporte, Jean-Pierre, « Que vaut la liste épiscopale de 346 ? », Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 2006, 2012. p. 147-159. - Durst, Michael Euphrates, « Die gefälschten Akten der angeblichen Kölner Synode von 346 und die frühen Bischofssitze am Rhein », in Schmidt, Siegfried (éd.) Rheinisch - kölnisch - katholisch: Beiträge zur Kirchen- und Landesgeschichte sowie zur Geschichte des Buch- und Bibliothekswesens der Rheinlande ; Festschrift für Heinz Finger zum 60. Geburtstag, Cologne, 2008, p. 21-62. - Rebetez, Jean-Claude, « La formation des territoires du diocèse et de la principauté épiscopale de Bâle du haut Moyen Âge au XIIe siècle », dans Grenzen, Räume und Identitäten. Der Oberrhein und seine Nachbarregionen, Ostfildern, 2017, p. 359-382. En attendant qu’une nouvelle étude puisse aboutir, nous invitons les lecteurs intéressés par ce problème à s’y reporter. Michèle Gaillard et Françoise Prévot, septembre 2023.

Le diocèse de Salerne au Moyen Âge : dynamiques historiques et organisation de l’espace

In the middle ages, particularly between the 10 th -14 th centuries, the Diocese of Salerno was among the most important ones in southern Italy. Its earliest records date back to the late 5 th century and during the 10 th it was elevated to archdiocese; so the city of Salerno became the center of a large diocese, among the largest of Southern Italy. Th is essay reconstructs the history of diocese and its public symbols (like the cathedral), demonstrating consistency with that of other Italian dioceses but, at the same time, also highlighting some specifi city resulting from more general historical dynamics of Salerno and the role it played in the southern part of Italy.