Analyse bénéfices-coûts économiques d'aplanir la courbe de la COVID-19 au Québec: Calculs préliminaires (original) (raw)

Les bénéfices économiques nets d’ «aplanir la courbe de contagion de la COVID-19» sont directement liés au risque de mortalité du virus SARS-CoV-2 résultant des prévisions épidémiologiques du taux de mortalité des cas critiques et des taux d'infection en tenant compte des coûts (d’opportunité) économiques de gestion publique de la capacité du système de santé qui incluent les coûts économiques du confinement et de la distanciation sociale (ex. fermeture des commerces, violence conjugale) et les coûts associés à l’augmentation de la capacité du système de santé (ex. l’achat de matériel médical et l’augmentation du nombre de lits disponibles pour le traitement de la COVID-19). En complément à d’autres analyses économiques des mesures de confinement qui ont été faites sur la COVID-19 jusqu’à présent, j’évalue dans cette note les bénéfices-coûts des mesures qui visent à «aplanir la courbe» de contamination en fonction de la capacité du système de santé à traiter les cas les plus critiques de la COVID-19, c’est-à-dire les cas qui nécessitent une hospitalisation prolongée et une intubation ou un ventilateur. Ne disposant pas des prévisions épidémiologiques des autorités de la Santé publique pour le Québec, la variable (exogène) principale de l’analyse bénéfices-coûts est le pourcentage de la population qui sera infectée par le virus SARS-CoV-2 sur une période de temps nécessaire la vaccination. Je suppose que cette période est de 365 jours. L’analyse montre, sous différentes hypothèses clairement énoncées, que les différents règlements mis-en-oeuvre pour «aplanir la courbe» de contamination pourraient réduire le nombre de décès prématurés (évitables) de la COVID-19 au Québec de 12 000 à 69 000 approximativement sur une période de 365 jours. Mes calculs préliminaires des bénéfices économiques nets résultant des mesures de confinement suggèrent qu’ils sont de l’ordre de 0,9 à 1,5 fois le PIB annuel du Québec avec des taux de contamination de 60 % et 70 %, respectivement, mais que les bénéfices économiques de ces mesures sont nuls si le taux d'infection de la population demeure en-dessous de 46 %, approximativement. Si l’on tient compte du potentiel des mesures de confinement de réduire le taux d’infection en plus de maintenir le nombre de cas critiques en-dessous de la capacité de traitement sur une période de 365 jours, alors les bénéfices économiques des mesures de confinement grimpent à 1,05 à 1,7 fois le PIB annuel lorsque les mesures de confinement réduisent le taux de contamination de 10 points de pourcentage à partir de taux de contamination de 60 % et 70 %, respectivement, et de 1,21 à 1,8 fois le PIB annuel québécois si les mesures de confinement réduisent le taux de contamination de 20 points de pourcentage à partir de taux de contamination de 60 % et 70 %.

Les conséquences économiques associées à l'obésité et à l'embonpoint au Québec: les coûts liés à l'hospitalisation et aux consultations médicales

Au cours des 40 dernières années, les pays industrialisés ont connu des changements sociaux et économiques qui ont comme conséquence d'augmenter les risques de maladies chroniques dans la population. La sédentarisation du travail, la réduction de l'activité physique en raison de l'utilisation de l'automobile et de l'étalement urbain, de même que les loisirs plus sédentaires ont contribué à la diminution constante du niveau d'activité physique. Les transformations survenues dans le système alimentaire durant cette période s'ajoutent à ce constat. Le système alimentaire se caractérise maintenant par l'industrialisation de la production agricole, l'augmentation de la disponibilité calorique et la diminution des prix des aliments de faible valeur nutritive. De plus, la distribution et le marketing alimentaire font en sorte que la nourriture est constamment disponible dans nos environnements. Dans ces environnements peu favorables à une saine alimentat...

La politique budgétaire en contexte de relance économique post-première vague de Covid-19 : Étude appliquée au Québec

2020

Nous examinons les effets de la politique budgetaire sur le territoire quebecois a l’aide de donnees qui s’echelonnent entre T1-1981 et T1-2020. Pour ce faire, nous estimons des modeles VAR et extrayons des chocs de depenses gouvernementales selon la methode de restrictions de signes proposee par Uhlig (2005). Les reponses impulsionnelles du PIB reel, de la consommation des menages, de l’investissement prive non-residentiel et de l’indice de confiance des menages a un choc temporaire et positif de depenses gouvernementales sont toutes significativement positives a court terme. Nous trouvons des multiplicateurs eleves pour des chocs de depenses gouvernementales totales---ils sont a plus de 2 a court terme, tandis que les depenses gouvernementales en investissement sont au-dessus de 3,5 et affichent une plus grande persistance. Les consequences possibles de la pandemie et des mesures de relance sur la trajectoire d’endettement du Quebec completent l’analyse. Enfin, les depenses gouvernemen...

Markups, Trend positif d’inflation et Coûts en bien-être

2015

This work analyzes the implications of changing the parameters of Markups prices and wages, cost of welfare associated with a trend of inflation of 2 or 4 %. By using a New Keynesian model more comprehensive results show a relatively uniform low value of these parameters , gives costs well be quite modest. These costs are quite high conditionally the specific shock to investment compared to those generated by the shock neutral technology and the impact of monetary policy. Moreover, the costs of well be associated with an inflation trend starting from 2 to 4% , are much higher those associated with the trend of 0 to 2% .

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