Vulnérabilité et biographie (original) (raw)

La vulnérabilité en fin de vie

Jusqu’à la mort accompagner la vie, 2012

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Vulnérabilités et familles

Le Groupe de recherche et d'intervention auprès des enfants vulnérables et négligés (GRIN) participe financièrement à la production des Cahiers du CEIDEF. ISBN 978-2-924451-27-4 (version imprimée) ISBN 978-2-924451-28-1 (PDF) Dépôt légal-Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021 Dépôt légal-Bibliothèque et Archives du Canada, 2021 Le Centre d'études interdisciplinaires sur le développement de l'enfant et la famille (CEIDEF) est un centre de recherche de l'Universtié du Québec à Trois-Rivières (UQTR) qui regroupe des chercheurs provenant de différents départements. Le centre jouit d'une réputation internationale et développe de nombreux partenariats avec les milieux académiques, institutionnels et communautaires. publication réalisée par Les éditions CEIDEF coordination Marleen Baker comité de rédaction

Vulnérabilité et trouble mental

Vie sociale, 2009

Distribution électronique Cairn.info pour ERES. © ERES. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.

Vulnérabilité et humanité

Ethique & Santé, 2013

Vulnérabilité et humanité. L'humanité, au risque de la vulnérabilité. Résumé. La contribution distingue trois formes de vulnérabilité (le passif, l'impuissant, l'insuffisant) qui ne sont ni des états ni même des étapes de l'une vers l'autre. Chacune de ces formes met en jeu la personne vulnérable tantôt dans son être par le péril, tantôt dans son être-tel par le danger, tantôt enfin son être encore-tel par le risque. La contribution veut ensuite montrer que la vulnérabilité n'est pas seulement un terme descriptif mais qu'elle est encore un terme évaluatif : le vulnérable est ce qui ne parvient pas à maintenir ou à imposer ses normes à un milieu, alors qu'il le devrait. De sorte que la vulnérabilité exprime un moment de tension, de crise, voire de révolution, entre un être et les conditions nécessaires pour la pérennité de son intégrité et de son identité-ce que confirment les analyses de Goffman et de Garfinkel. Dans un dernier temps enfin, la contribution veut établir que la vulnérabilité n'est pas ce moment accidentel où un être touche à ses limites. Elle est l'expérience de la mise en péril de la valeur que porte l'être vulnérable ; elle exprime ainsi la valeur de la valeur éthique. L'être vulnérable est un être vénérable, appelant le respect. Il y a donc une expérience proprement éthique de la vulnérabilité : elle est la vocation de l'humanité et une vocation à l'humanité. Mots-clés : vulnérabilité ; dignité ; respect ; éthique ; philosophie morale. Vulnerability and humanity. How humanity is shown by the risk of the vulnerability. Summary. The contribution distinguishes three forms of vulnerability (passiveness, powerlessness, incapacity) which are neither states nor even stages from one to the others. In each of these forms, existence of vulnerable persons is threatened in three ways: people cannot be alive, nor be alive as this person (danger), neither still be alive as this person (risk). The contribution then wants to show that vulnerability is not only a descriptive term but that it is a real evaluative term: vulnerable persons do not manage to maintain their standards, and especially they do not manage to impose their standards upon their environment, while they should do it. So that vulnerability expresses one peculiar moment of tension, of crisis, even of revolution, between human beings on one side, and necessary conditions for perpetuity of their integrity and their identity on the other side-according to Goffman's and Garfinkel's views. Finally our contribution aims to establish that vulnerability is not merely an accidental moment (human beings reaching unfortunately their limits). On the contrary, vulnerable persons experience the stake in danger of the value which is in them; vulnerability, so to speak, expresses the value of the ethical value. Vulnerable people are venerable people requiring respect. There is thus a truly ethical experience of vulnerability: vulnerability is indeed mankind's vocation and a vocation for humanity. Comme le suggère l'étymologie (« qui peut être blessé, qui peut être facilement blessé »), il n'existe pas de vulnérabilité sans exposition au risque, sans exposition à la mise en danger. Alors que la fragilité est constitutive de ce à quoi elle est rapportée, la vulnérabilité surgit dans une relation. Un vase est fragile qu'il soit rangé sur les rayonnages d'un amateur d'art ou qu'il soit posé au bord d'un meuble, dans une chambre où jouent des enfants. En revanche, une équipe de sport est vulnérable au moment où sa ligne de défense s'est découverte. Les exemples laissent croire que la vulnérabilité ne peut désigner que ce qui serait capable de résister de lui-même au péril. En ce sens les objets sont fragiles sans être vulnérables-à moins qu'ils ne disposent, à l'instar des machines, de processus autonomes ou relativement autonomes en mesure de réagir à ce danger. Ainsi un système d'exploitation d'un PC sera vulnérable quand le pare-feu sera désactivé. La vulnérabilité présente donc ces trois caractères : elle se découvre au moment d'un danger ou d'un risque ; elle décrit le moment d'une relation ou d'une crise ; elle exprime la qualité d'un rapport dynamique. De

Présentation. Vulnérabilités, résiliences et développement

Mondes en développement, 2017

Distribution électronique Cairn.info pour De Boeck Supérieur. © De Boeck Supérieur. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.

Esquisse biographique

Elisabeth de la Trinité et sa soeur Guite : « La foi peut dynamiser toute une vie et apporter la vraie joie » 1 1. Deux soeurs A. Elisabeth Elisabeth Catez naît un dimanche matin-le 18 juillet 1880-au camp militaire d'Avord, près de Bourges, où son père Joseph est capitaine. Le 22 juillet, elle est baptisée à la chapelle du camp militaire. L'enfant se révèle d'une nature volcanique. [ « Elle est un pur diable et une grande parleuse » rapporte sa maman lorsqu'elle a 22 mois. Sa soeur Guite (Marguerite née le 20 février 1883) témoignera : « elle est très vive, emportée même : des colères, tout à fait des vraies colères, elle est très diable ! » Quelques gestes et réactions religieuses dénotent bien son attrait pour la vie intérieure, au-delà de sa nature vive. Toute petite, elle embrasse volontiers son crucifix. Lorsque sa grand-mère est malade, elle prie et fait prier sa poupée, la mettant à genoux ! Sa même poupée Jeannette est empruntée à son insu pour représenter l'Enfant Jésus à la crèche… Hélas, Elisabeth la reconnaît et hurle dans l'église : « Méchant curé, rendez-moi ma Jeannette ! »] Elisabeth connaît souvent des larmes de colère ou de repentir lorsque sa maman s'est fâchée… Mais, ses premières vraies larmes de chagrin coulent lorsque le 24 janvier 1887 lorsque son grand-père meurt. Quelques mois plus tard, le 2 octobre 1887, son papa est à son tour emporté par une crise cardiaque. [Cette expérience des deux décès lui fait prendre conscience de la fragilité de la vie. Dès lors, elle s'attache vivement à sa maman et à Guite. Le « trio », comme on les appelle, sillonnera durant les mois d'été les quatre coins de la France où madame Catez, grande voyageuse, compte de nombreux amies et parents. Elisabeth ne fréquente pas l'école. Elle reçoit des leçons de formation générale à la maison et gardera toujours une orthographe très fantaisiste. Par contre, elle passe des heures au piano : à 8 ans elle est inscrite au conservatoire. Ses colères sont toujours aussi violentes, parfois on la menace-en faisant son petit paquet-de l'envoyer interne au Bon Pasteur, une maison de redressement. Son recueillement est déjà frappant à l'église. « J'aimais beaucoup la prière et le bon Dieu, même avant ma première communion, j'étais résolue à n'aimer que Lui et à ne vivre que pour Lui. Je ne comprenais pas qu'on puisse donner son coeur à un autre ». (Elisabeth n'a que 10 ans…) Elisabeth fait des efforts énormes pour se contrôler, mais elle n'obtient pas que des réussites : lors de sa préparation à la première communion elle est punie « à genoux au milieu de l'allée à Saint-Michel ». « Elle ne pourra se contenter d'une vie banale, dit l'Abbé Sauvageot le vicaire, avec sa nature : ce sera un ange ou un démon ! »]

Vulnérabilité et innovation sociale

In Actes colloque Vulnérabilité et Innovation sociale, Dir. Gilles DANROC et Marie-Christine MONNOYER, « Vulnérabilité et Innovation sociale », Toulouse, 2018, Ed. Universitaires-Institut Catholique de Toulouse, p. 19-33., 2018