Dosage de l’homocystéine plasmatique, comparaison de deux méthodes : CLHP versus immunonéphélémétrie (original) (raw)
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Immuno-analyse & biologie spécialisée, 1990
Resume-Un dosage radioimmunologique classique (RIA) et un dosage immunoradiometrique (IRMA) de LH sont compares sur des prel~vements sanguins realises toutes les 10 min pendant 6 h chez dix femmes normales en phase folliculaire d'un cycle ovulatoire. L'amelioration de la reproductibilite et de la limite de detection apportee par I'IRMA se trouve limitee par des valeurs de LH plus basse et I'existence de valeurs inferieures & la limite de detection chez certains sujets avec le dosage IRMA. Le rapport LH(IRMA)/LH(RIA) varie de 0,07 & 0,89 selon les sujets. L'analyse des concentrations de LH donnees par les deux methodes sur les series de prelevements permet de conclure que : I) les deux immunodosages etudies reconnaissent differemment les differentes isoformes de LH; 2) la composition en isoformes de LH varie d'une femme (normale) & I'autre; 3) le dosage IRMA a une specificite limitee & certains epitopes qui peuvent Otre masques sur les isoformes predominant dans le s6rum de certains sujets; 4) la diminution du rapport LH(IRMA)/LH(RIA) qu'on observe au sommet des pulses de LH est un facteur plutSt defavorable & la detection des pulses, limitant I'inter~t apporte par I'amelioration de la reproductibilite avec le dosage IRMA. LH-IRMA / RIA / isoformes Summary-A comparative study of an immunoradiometric assay and a radioimmunoassay for LH : the contribution of a time series in discrepancy analysis. An immunoradiometric assay (IRMA) and a radioimmunoassay (RIA) for LH were compared in samples taken every 10 min for a period of 6 h from 10 normal women in the early follicular phase of an ovulatory cycle. The improvement in reproducibility and detection limit provided by IRMA was offset by the lower LH values and occurrence of undetectable values in some subjects observed by IRMA. The LH (IRMA)/LH (RIA) ratio varied between 0.07-0.89. Analysis of the relationship between LH concentrations measured with both assays resulted in the following conclusions : (1) the assays recognize the different LH isoforms differently; (2) serum composition in LH isoforms varies among (normal) subjects; (3) IRMA specificity is limited to epitopes that can be masked in predominating isoforms in the serum of some subjects; (4) the decrease in LH (IRMA)/LH(RIA) ratio observed at the peak of the LH pulses constitutes a negative aspect in pulse detection and limits the benefit provided by improved reproducibility with the IRMA assay.
Validation d’une méthode analytique de dosage du D-mannose par CLHP couplée à un réfractomètre
Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien, 2016
revue de littérature sur les possibilités d'interactions principe actif-excipients, mais aussi mettre en place des essais de préformulation simples et des études de stabilité permettant d'étudier ce type de relation. Par ce biais, le stéarate de magnésium (Mg), un lubrifiant très répandu, a montré son rôle dans la dégradation de la spironolactone, de même que la température et l'humidité relative. L'objectif principal a été d'évaluer le pourcentage de dégradation en mesurant la quantité de spironolactone et de canrénone restante à l'aide d'une méthode HPLC-UV-BD. Mate´riels et me´thode La première étape a consisté en des essais de réactivité de chaque excipient (stéarate de Mg, lactose spray dried et emcocel 50 M) associé à la spironolactone. Un modèle expérimental a été mené avec quatre formulations aux ratios stéarate de Mg/spironolactone variables. Celles-ci ont été exposées à différentes températures (20 et 40 8C) et niveaux d'humidités (33 et 75 %). Des échantillons ont été analysés en HPLC-UV-BD à j0, j2, j7, j14, j28. Re´sultats et discussion En premier lieu, les analyses ont permis d'identifier le stéarate de Mg comme étant à l'origine de la dégradation du principe actif, plus encore que la température et l'humidité relative. L'hypothèse d'une hydrolyse des fonctions ester et thioester due aux propriétés alcalines du stéarate de magnésium a été la principale voie de dégradation suspectée. Cela a été confirmé par la production des mêmes impuretés que celles obtenues dans les études de stabilité lorsque la spironolactone était exposée en conditions forcées acides et basiques. De plus, les études de ratios stéarate/spironolactone ont permis de conclure que plus il y avait de stéarate de Mg par rapport à la spironolactone, plus la dégradation de cette-dernière était importante : 94 % de teneur en principe actif en moyenne avec un ratio à 1,7/1 et 7,2/1 contre 98,5 % en moyenne avec un ratio 1/5,7 et une formule sans stéarate. Conclusion Cette voie de dégradation de la spironolactone dans les gélules a été identifiée grâce à la fonction alcaline du stéarate de Mg conduisant à l'hydrolyse des fonctions esters. La température et l'humidité relative n'ont pas démontré un rôle majeur dans ce mécanisme, si considérées séparément mais plutôt une potentialisation avec le stéarate de Mg. Une amélioration de formule est à envisager : soit on retire le lubrifiant de la formule, soit on choisit un lubrifiant moins alcalin, ou de diminuer les proportions de stéarate de Mg dans la formule. Mots cle´s Pédiatrie ; Préformulation ; É tudes de stabilité ; HPLC-UV-BD De´claration de liens d'inte´reˆts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts.
Évaluation De deux techniques De dosage De l'Hémoglobine Chez des donneurs De sang Camerounais
Transfusion Clinique et Biologique, 2006
Pour identifier une méthode rapide, adaptée et faisable de dosage de l'hémoglobine dans une banque de sang, deux méthodes ont été évaluées par rapport à la méthode de référence automatisée chez 204 donneurs de sang à Yaoundé au Cameroun. L'anémie a été définie comme étant un taux d'hémoglobine inférieur à 12 g/dl. Utilisant l'échelle colorée pour le dosage de l'hémoglobine (ECDH) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la méthode HemoCue (HemoCue AB, Angelhom, Suède) et l'automate Celly 70 (Hycel Diagnostics, Reims, France), l'anémie a été retrouvée chez 27,5, 29,4 et 31,9 % respectivement chez les donneurs de sang (p < 0,05). La sensibilité et la spécificité de l'ECDH ont été respectivement de 75,38 et 94,96 % contre 86,15 et 97,13 % pour la méthode HemoCue. Les études de corrélation entre chacune des méthodes et la méthode de référence ont montré un coefficient de corrélation de 0,91 pour la méthode HemoCue et un coefficient de corrélation 0,70 pour l'ECDH. Utilisant la méthode statistique de Bland et Altman, la distribution des valeurs des taux d'hémoglobine autour d'une moyenne a été moins étalée avec l'HemoCue (-2,06 ; +1,38) qu'avec l'ECDH (-2,74 ; +2,96). Nous avons conclu que les deux méthodes sont intéressantes dans le diagnostic de l'anémie chez le donneur de sang camerounais, mais que la méthode HemoCue est plus sensible et plus spécifique.
International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2017
Le faible niveau de production de lait du bétail et la non maîtrise des facteurs qui agissent généralement sur cette production, sont les principaux goulots d'étranglement pour la sécurité alimentaire dans le domaine du lait et des produits laitiers en Afrique de l'Ouest. Ces facteurs sont d'ordres génétique et non génétique et méritent d'être élucidés dans le cadre de l'amélioration de la production du lait des vaches. Cet article passe en revue les effets des principaux facteurs non génétiques (stade de lactation, rang de mise bas, saison de mise bas, alimentation, etc.) et génétiques (race, sélection, croisement, etc.) sur la production de lait des races bovines en Afrique de l'Ouest. La contribution de la biotechnologie animale à la diffusion du progrès génétique a été également abordée. Cette synthèse ressort au préalable l'origine, l'aire de distribution géographique et les performances des principales races bovines exploitées pour la production de lait en Afrique de l'Ouest.
Dosage sérique des chaînes légères libres (CLL) d'immunoglobulines : de la biologie à la clinique
Immuno-analyse & biologie spécialisée, 2006
La recherche et surtout la quantification des chaînes légères libres d'immunoglobulines sériques ou urinaires ont toujours été associées à de multiples contraintes analytiques (faibles taux dans les milieux biologiques, variabilité interindividuelle de leur structure et de leur comportement physicochimique, absence de standard international…). Depuis peu, un dosage immunologique a été mis au point et permet de surmonter une partie de ces difficultés. Le but de cet article est de faire le point sur les performances et les limites de ce dosage en pratique courante au laboratoire, et d'analyser ses principales indications en pratique clinique.