Pandémies : le nationalisme est mauvais pour la santé (original) (raw)

Le nationalisme est-il bon pour la santé ?

The Conversation, 2020

Malgré la progression de l'épidémie, de plus en plus d'États ont remplacé les contrôles sanitaires aux frontières par des blocages fondés sur la nationalité. En une semaine, entre le 16 et le 23 mars, la plupart d'entre eux ont interdit l'entrée à toutes les nationalités, à l'exception de leurs propres ressortissants. La fermeture des frontières est inefficace pour endiguer l’épidémie et contrevient au droit international.

Care drain: le piège sexiste du nationalisme

World Wide Women. Globalizzazione, generi, linguaggio, 2011

One decade ago, sociologist Arlie Hochschild coined the phrase “care drain” by analogy with the “brain drain” metaphor to describe women migration as the extraction of care resources from the Third World by the First World. This paper argues that there is a bias of representativeness in the focus on migrant women who are both care workers in the North and mothers of children left in the South. In the first section, I argue that the gender stereotypes carried by this bias can be explained by the nationalist approach borrowed from the brain drain criticism. In the second section, I show how a less sexist view on women migration and care could help to better understand skills’ circulation at a global level.

Penser le nationalisme en contexte pandémique

Penser le nationalisme en contexte pandémique, 2020

Depuis plusieurs années, sinon plusieurs décennies, de plus en plus nombreux étaient ceux qui prédisaient la fin des nations, et leur submersion dans les eaux irrésistibles de la mondialisation. La pandémie de coronavirus a démontré que la nation, comme l'État, n'étaient pas encore parvenus à la fin de leur histoire conjointe. Ce bref article propose quelques pistes de recherche jugées prometteuses.

Le nationalisme

Études internationales, 1971

Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.

SYSTÈME DE SANTÉ : QUE FAUT-IL NATIONALISER ? QUE FAUT-IL DÉCENTRALISER ?

Profession santé , 2019

Tandis que le Prix Galien célèbre l’innovation disponible pour les patients en France, le Cercle Galien soulève, en amont, les enjeux de l’innovation en santé, identifie ses impacts sur le système de santé et préconise des réponses pour en conforter l’essor. Dans un contexte d’évolution rapide des innovations thérapeutiques, numériques, réglementaires et organisationnelles, le tout dans un environnement économique contraint, les acteurs de santé doivent imaginer et mettre en place de nouvelles modalités de prise en charge des patients dans les parcours de soins ville-hôpital qui répondent aux attentes de tous. Avec un comité d’experts qui regroupe décideurs institutionnels, professionnels de santé, experts, industriels et entrepreneurs, le Cercle Galien analyse la façon dont les organisations peuvent intégrer ces innovations de façon pérenne et efficace pour optimiser les prises en charge.

L'État ne crée pas la nation : la nationalisation du monde

L'expérience de l'Afrique noire montre que le nationalisme d'Etat n'est pas synonyme d'Etat-nation et que les politiques étatiques sont incapables de "créer la nation", de surcroît dans des pays du Tiers Monde sans véritable bourgeoisie endogène. Ces politiques ne peuvent que renforcer ou étendre une identité nationale déjà existante sur une partie du territoire. En revanche, la "construction de la nation" n'est nullement un passage obligé et une République sans nation n'est pas délégitimée pour autant aux yeux de ses populations. Parallèlement, si la nation est un processus historique de cristallisation identitaire, elle n'implique pas en elle-même la création d'un Etat. L'histoire de l'humanité connaît une tendance longue à la production nationale, qui est remaniée, mais point affaiblie, par la mondialisation. Ce n'est pas le "repli ethniciste" qui tente les peuples, mais une affirmation de modernité par...

Un « nationalisme de la frontière »

Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2003

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Le nationalisme au Québec

Études internationales, 1977

Le sentiment nationaliste est une constante dans l'histoire du Québec depuis près de deux siècles. Des changements politiques, économiques et sociaux ont pu modifier la nature du nationalisme au Québec, mais jamais ils n'ont su faire disparaître la conscience d'un groupe de francophones nord-américains de constituer une nation distincte. Cette conscience est aujourd'hui plus vive que jamais et demeure la donnée centrale de la politique québécoise. Nation et nationalisme sont des termes dont la teneur sémantique est loin d'avoir été établie rigoureusement. Il semble, au contraire, que la fréquence de leur utilisation ait inévitablement entraîné une hétérogénéité conceptuelle qui n'est pas l'un des moindres obstacles à l'analyse du phénomène nationaliste. Avant de dire quoi que ce soit d'un nationalisme particulier, il importe donc de convenir d'une certaine définition des termes employés. À la lumière de ces significations et de quelques remarques d'ordre théorique, nous pourrons mieux dégager le sens du nationalisme traditionnel au Québec, de son rejet et de l'apparition d'un nationalisme moderne au début des années soixante. Nous tenterons enfin d'esquisser quelques perspectives. De toutes les définitions de la nation données par les différents théoriciens du nationalisme, quatre éléments peuvent être retenus comme une sorte de dénominateur commun : le territoire, une tradition historique commune, une culture distincte et la présence d'institutions politiques nationales î. C'est donc dire qu'un groupe de personnes partageant depuis un certain temps, sur un territoire donné, un ensemble de valeurs et un mode de vie communs, c'est-à-dire une culture, ayant une perception généralement semblable de leurs antécédents historiques et capables de traduire leurs aspirations au plan politique, constitue une nation.