SAINT THOMAS D'AQUIN CONTRE LES ROBOTS? PISTES POUR UNE APPROCHE PHILOSOPHIQUE DE L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (original) (raw)

L'IDEE DU BEAU SAINT THOMAS D'AQUIN PAR ï». VALLET PRÊTRE DE SAIMT-SULPICE PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE AU SÉMINAIRE D*ISSY

PHILOSOPHIOE, ad mentem sancti Thomoe in Sancti Sulpitii seminario habitée. 2 volumes in-12, beau papier, 5 e édition. Prix : 7 fr. Ouvrage spécialement recommandé par S. 5. Léon XllJ, HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE. Un volume in-12,3 e édition. Prix : 4 fr. LA TÊTE ET LE COEUR, étude physiologique, psychologique et morale. Un volume in-12. Prix : 2 fr. 50. LE KANTISME ET LE POSITIVISME, étude sur les fondements de la connaissance humaine. Un volume in-12. Prix ; 2 fr. 50. BESANÇON.-IMPR. OUTHENIN-GHALANDRE FILS ET C ! ".

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET TRAVAIL DES DONNÉES

Revue d'Ethique et de Théologie morale, 2020

Big data, open data, raw data, data driven… Le terme de « données » est omniprésent dans les débats sur l’intelligence artificielle, dont la masse toujours plus grande est nécessaire à « l’entraînement » des divers systèmes d’apprentissage automatisés. Nous questionnerons ici la fausse évidence que le terme apparemment neutre de « données » semble recouvrir. Une des principales difficultés pour prendre la mesure des effets des technologies numériques réside dans l’extrême difficulté de définir ce concept de « donnée » qui induit une sorte de dimension naturelle au détriment des processus et des acteurs, souvent cachés et effacés, qui lui ont donné naissance et la gouvernent. Sur le plan opérationnel et social, la convergence entre le big data et l’intelligence artificielle donne lieu à une recherche de la modélisation des comportements individuels et collectifs et à leur management automatisé. Nous évoquerons ici la théorie du nudge qui a concrétisé au cours des années 2010 cette convergence entre données, algorithmes apprenants et objectifs politico-sociaux. Enfin, nous critiquerons l’absolutisation du principe de réductionnisme à la base de la philosophie de l’intelligence artificielle, qui pousse à ne considérer comme existant que ce qui est constitué par une substance matérielle, des occurrences physiques ou des « données » mesurables.

L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DANS LA CONQUÊTE HUMAINE DE L'ESPACE, SES AUTRES APPLICATIONS ET SES RISQUES

Cet article vise à présenter comment l'Intelligence Artificielle est et pourrait être utilisée par le secteur spatial dans la conquête humaine de l'espace, l'utilisation de l'Intelligence Artificielle et de la Robotique dans l'Industrie Aérospatiale et Défense dans le monde et les risques de la Superintelligence Artificielle et la nécessité à sa réglementation pour éviter ses conséquences néfastes. Les missions robotiques de la NASA et d'autres agences spatiales utilisent déjà l'intelligence artificielle. A titre d'exemple, on peut citer les rovers (avec une capacité de locomotion, pour analyser une plus grande surface d'une planète ou d'une lune) et les atterrisseurs (qui se posent sur une planète ou une lune pour l'analyser in loco) et les sondes et télescopes spatiaux qui sont dédiés à la découverte et l'analyse d'exoplanètes (mondes existant dans d'autres systèmes stellaires). L'Intelligence Artificielle peut apporter une contribution décisive au progrès scientifique et technologique afin de fournir à l'humanité les ressources nécessaires pour que les êtres humains implantent de nouveaux habitats dans le système solaire et en dehors de celui-ci à la recherche de leur survie face à des événements catastrophiques sur la planète Terre. L'intelligence artificielle et la robotique ont leurs applications sur le marché mondial de l'industrie aérospatiale et de la défense, dont les revenus les plus élevés proviennent de leur application à des fins militaires, suivis de l'aviation commerciale et, dans une moindre mesure, du secteur spatial. Même si l'intelligence artificielle produit des avantages pour l'humanité, il y a un risque qu'elle soit davantage utilisée pour le mal et non pour le bien de l'humanité avec la tendance à sa plus grande application à des fins militaires, c'est-à-dire pour la cyberguerre dans la course aux armements dans le monde. Avec la superintelligence artificielle, l'extinction de l'espèce humaine pourrait se produire si elle se retourne contre les humains produisant des robots tueurs. Cette situation impose la nécessité de développer des mécanismes de contrôle pour la Superintelligence Artificielle et les systèmes intelligents en général. Récemment, l'Union européenne a franchi une étape importante en établissant des règles - les premières au monde - sur la manière dont les entreprises peuvent utiliser l'intelligence artificielle. Qu'une réglementation similaire soit adoptée partout dans le monde.

LA THÉOLOGIE RÉFORMÉ ET L’UTILISATION DE THOMAS D’AQUIN ET ARISTOTE

Dans cette courte publication je veux prendre un première pas vers la démonstration que ce n'est pas contraire à l'esprit de la réformation protestant d'utiliser, voire même dépendre, des écrits et enseignements d'Aristote et de Thomas d'Aquin; mais, au contraire, qu’une telle utilisation, et même dépendance, peut être à la fois salutaire et utile, voir même nécessaire, pour le développement et défense de la théologie protestant évangélique.

LE PROGRÈS DE L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET SES CONSÉQUENCES

Les experts estiment que l'intelligence des machines correspondra à celle des humains d'ici 2050, grâce à l'intelligence artificielle. La conséquence immédiate des progrès de l'intelligence artificielle est la progression du chômage qui est inévitable parce qu'elle résulte de forces économiques hors de contrôle. L'intelligence artificielle est positive pour le capitaliste qui en fait usage car il affronterait ses concurrents de forme plus compétitif et serait aussi extrêmement négatif pour le capitaliste parce qu'il tend à réduire les revenus disponibles pour la masse des travailleurs exclus de la production pour contribuer, de cette façon, à la baisse de la demande de produits et services. La plus grande menace de l'intelligence artificielle est que cela pourrait conduire à l'extinction de la race humaine, selon le scientifique Stephen Hawking, qui deviendra incontrôlable au point de mettre en danger l'humanité.

GEOPOLITIQUE DE L INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Paix et Sécurité Internationales, 2019

NOUR, M. R., «Géopolitique de l’intélligence Artificielle : Les enjeux de la rivalité sino-americaine», Paix et Sécurité Internationales, num. 7, 2019, pp. 231-259 L’intelligence artificielle, en tant que révolution scientifique et technologique majeure, est en train de bouleverser la configuration même de la société internationale, tout en imposant une nouvelle redéfinition de la puissance et de la conflictualité. Ainsi, dans leur course vers la domination planétaire, les Américains et les Chinois ne ménagent aucun effort pour asseoir leur hégémonie, en procédant à de véritables « guerres »,opérées sur différents fronts de la planète par leurs guerriers regroupés sous le nom de GAFAMI pour les États-Unis et BHATX pour la Chine.

L'INTELLIGENCE ET LES MAINS Éric Delassus

L'INTELLIGENCE ET LES MAINS, 2019

L’homme est doté de l’intelligence et des mains. Cette improbable coïncidence, qui relève d’un quasi-miracle, a conduit Aristote à affirmer, contre Anaxagore, pour qui l’homme est intelligent parce qu’il a des mains, qu’au contraire la nature a donné à l’homme les mains pour qu’il puisse faire usage de son intelligence. Fidèle à sa conception finaliste de la nature, Aristote pense que l’homme a des mains parce qu’il est intelligent. Sans vouloir clore ce débat et prendre parti pour l’une ou l’autre position, l’extraordinaire fécondité de cette conjonction apparaît comme incontestable. Comme le souligne Aristote, elle fait de l’homme le mieux loti des animaux. En effet, contrairement à Platon qui affirme dans le mythe du Protagoras, que l’homme dans la nature est nu et démuni et qu’il ne doit son salut qu’à Prométhée qui est allé voler le feu et le secret des arts aux dieux, Aristote ne considère pas que la technique provient d’une origine divine, mais qu’elle s’inscrit dans la nature même de l’homme du fait de cette conjugaison de l’intelligence et des mains. Sans aller jusqu’à considérer que celle-ci résulte d’une intention de la nature, on peut tout aussi bien y voir l’effet des hasards de l’évolution du vivant qui a produit cette espèce qu’est l’humanité, capable de s’adapter d’une manière tout à fait singulière à son milieu. C’est qu’il y a, en effet, quelque chose d’extraordinairement étonnant dans cette présence de l’intelligence et des mains en un seul et même organisme. Imaginons un instant un reptile doué des mêmes aptitudes intellectuelles que l’homme, qu’en ferait-il ? Comment parviendrait-il à fixer ce que sa pensée est parvenue à élaborer, comment pourrait-il concrétiser et faire avancer les produits de son activité intellectuelle ? Ces derniers resteraient évanescents et ne dépasseraient pas l’état d’une sommaire ébauche. De même, nos cousins primates, dotés de mains, ne sont pas parvenus à en faire un usage équivalent de celui qu’en font les humains.

L'ÉDUCATION AVEC INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET LES DÉFICIENCES DE SON APPLICATION AU BRÉSIL

Cet article vise à présenter comment l'intelligence artificielle peut être utilisée dans le développement de l'éducation avec les avantages et les risques liés à son utilisation, ainsi qu'à montrer les lacunes dans l'application de l'intelligence artificielle dans les processus pédagogiques au Brésil. Selon les mots de l'informaticien qui a inventé le terme, John McCarthy, l'intelligence artificielle est « la science et l'ingénierie permettant de produire des systèmes intelligents ». Il s’agit de la technologie utilisée pour que les machines se comportent comme des humains lorsqu’elles effectuent des activités manuelles, prennent des décisions, comprennent des données et même créent du contenu (innovation la plus récente). Les machines sont équipées de données et programmées pour en tirer des leçons, en divisant les informations en couches et en reconnaissant des modèles. Quels sont les avantages et les risques de l’intelligence artificielle dans l’éducation ? L'intelligence artificielle peut aider les enseignants à préparer des questions, à planifier les cours et à évaluer les performances des élèves. Pour l’étudiant, l’IA facilite la recherche et l’acquisition de connaissances. Développer la capacité à manier correctement cette technologie sera une autre tâche de l’enseignant dans le contexte de la culture numérique. Aujourd’hui, le rôle de l’enseignant n’est pas celui d’un simple transmetteur d’informations, mais plutôt celui d’un médiateur et d’un accompagnateur dans le processus d’apprentissage. L’intelligence artificielle peut apporter des améliorations au processus éducatif, mais elle comporte également des risques et des défis pour les établissements d’enseignement. On peut affirmer que l’intelligence artificielle apportera des avantages incommensurables aux établissements d’enseignement, à leurs dirigeants, aux enseignants et aux étudiants à tous les niveaux et qu’il existe des risques qui doivent être évités lors de son utilisation. De nombreuses universités dans le monde ne savent toujours pas quoi faire concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’éducation et le Brésil présente des lacunes majeures dans l’application des outils d’intelligence artificielle dans l’éducation à tous les niveaux d’enseignement.

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE avez-vous dit ? Mais de quoi parle t-on ? Nous avons de nombreuses questions

Pourrions nous dire que l'Intelligence Artificielle (IA) n'en est aujourd'hui qu'au stade de ses balbutiements ? De sorte, pourrions-nous nous poser la question de savoir, contre toute évidence, en se référant au constat : « que la voie algorithmique empruntée actuellement par l'IA, à l'aune de la croissance marketing débridée ambiante », du risque qu'elle recouvre, si prise isolément et ultérieurement généralisée, pour s'avérer comme une impasse, scientifique et humaine ? En fait, les algorithmes que nous rencontrons usuellement ne semblent-ils pas appartenir aux domaines stochastiques voire aux inférences bayésiennes, sinon à la théorie des jeux (pouvant inclure au mieux la logique floue) ? Donc, ne serait-ce pas ainsi inéluctable, de devoir considérer le biais cognitif alors introduit, de facto, par la vision nécessairement restrictive des modèles purement algorithmiques et mathématiques ? En effet, cette approche quotidienne, de ce que nous en connaissons, se référerait-elle par extension à cette logique quasi-exclusivement formelle, notoirement dite logico-mathématique, faite plus de la recherche de corrélations probabilistes entre systèmes investigués que de l'identification précise de leurs causalités profondes ? Ceci, afin de dissocier, ex-ante, les flux de datas, pointant les signifiants, plutôt que ceux désignant les signifiés, et déterminant, ex-post, la discrimination des réels contenus cognitifs véhiculés par ces flux, aussi abondants soient-ils. Nonobstant, cela procéderait à l'instar de tel médecin, qui prodiguerait telle thérapeutique, seulement à l'issue de l'analyse des symptômes apparents, sans avoir préalablement recherché et évalué l'éventail et la hiérarchie des causes, selon leur degré de plausibilité, à l'intérieur d'un continuum causal, aussi bien logique qu'analogique, formel qu'informel, ... Ainsi, en la matière, pourrions-nous seulement à partir des datas indifférenciées, même en masse vertigineuse (tout en étant exponentiellement croissante), et en l'associant à des moyens de traitements automatiques et probabilistes de plus en plus puissants (en chemin vers l'ordinateur quantique), produire de l'Intelligence Artificielle fiable ? D'autant que, par l'analyse d'éventuels signifiés, pointés par des datas non typées, et donc potentiellement dégradées (serait-ce que le quantitatif deviendrait inexorablement apte à produire du qualitatif ?). Et, donc pouvoir en toute fiabilité reconstruire (« reverse engineering ») les relations propres des signifiants aux signifiés, notamment dans les systèmes complexes et multidimensionnels, sans avoir pu préalablement identifier leurs relations intimes avec certitude ? Par ailleurs, les fermes de serveurs, hyper-centralisées, requises par ces types de traitements, surtout avec le « big data », à l'instar des « blockchains » publics «avec minage de type : « proof by work », ne seraient-elles pas particulièrement énergivores (avec, dit-on, l'équivalence de la