Non multa sed multum (original) (raw)

E pluribus multiplico, e pluribus, multitudo

Vacarme, 2003

Distribution électronique Cairn.info pour Association Vacarme. Distribution électronique Cairn.info pour Association Vacarme. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-vacarme-2003-2-page-39.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.

Maxima quaestio et semper incerta

Anabases. Traditions et réceptions de l' …, 2009

Car un dieu toujours reconnaît un autre dieu, fût-il de ceux qui vivent aux confins du mondeHomère, Odyssée, 5, 79-80Maxima Quaestio et semper incerta,«très grande question, et toujours ouverte», disait Pline l'Ancien posant la question de la fides, du « ...

Nonne scripta manent

2012

Ce texte voudrait faire ressortir les apports pionniers de Jacques Anis à l'étude de la communication électronique et des technologies éducatives, tout en évoquant quelques autres voies qu'il avait pressenties mais moins étudiées. Dans un premier temps, on rappellera quelques notions proposées par Jacques Anis, dont celles d'écrit interactif et de communication électronique, et on rappellera le cadre théorique sur lequel il s'appuyait. Ensuite, différentes questions que pose la communication électronique seront envisagées : rapport oral/écrit, effets de l'outil sur la communication, phénomènes identitaires. On abordera enfin quelques enjeux éducatifs liés à l'utilisation des ordinateurs comme moyen de communication, enjeux qu'Anis avait très tôt pressentis. 1 Suite au colloque, un numéro de Langages devait paraître sous ce même titre, en 2005. Un diaporama, sur le site de Jacques Anis, présente le projet de recherche : http://membres.lycos.fr/jacques92/ (consulté en novembre 2008). Pierozak (2007) évoque le caractère fédérateur du projet, auquel l'auteur de ces lignes était associé. 2 Champ d'étude interdisciplinaire reconnu dans le monde anglo-saxon, comme en témoigne l'existence depuis 1995 du Journal of Computer-Mediated Communication (http://onlinelibrary.wiley.com/journal/10.1111/(ISSN)1083-6101). La rédactrice en chef de cette revue, Susan Herring, avait d'ailleurs été invitée par J. Anis au colloque des 5-6 février 2004 et s'était montrée étonnée de la vivacité des recherches françaises sur la CMC, qu'elle ignorait totalement. Il faut encore signaler que J. Anis a proposé la traduction française « communication médiée par ordinateur » (plutôt que « médiatisée »), justifiant ce choix par le biais d'une citation de Rachel Panckhurst (Anis, 1999, p. 9) ; c'est cependant « médiatisée » qui l'a finalement emporté dans les usages, comme le prouve une recherche avec Google : 40.100 résultats contre 6070 (à mettre en relation avec 1.140.000 résultats pour l'expression anglaise, recherche effectuée le 22/11/2008, en mettant les expressions entre guillemets).

« Ne inter coniuges diuortium fiat »

Splendor Reginae: Passions, genre et famille. Mélanges en l’honneur de Régine Le Jan, dir. L. Jégou, S. Joye, Th. Lienhard, J. Schneider, 2015

La rupture du mariage a fait l'objet d'études approfondies dans le domaine du droit romain 1 , mais laisse encore à désirer pour les droits dits « barbares » antérieurs à la période carolingienne. Aujourd'hui les chercheurs ont généralement abandonné l'idée d'une inspiration chrétienne décisive en la matière 2 : le mariage, en tant que lien, demeure une affaire purement civile où, avant les Carolingiens, la morale chrétienne joue un rôle discret, voire nul 3 ; il en va autrement de la vie commune des époux, sur la licéité de laquelle l'Église prend tôt position 4 .

Unum argumentum et unum necessarium

Archivio di Filosofia, 1990

Dans le Prooemium du Proslogion, Anselme s’affirme en quête d’un unum argumentum (93:6) ; à la fin du ch. 23, alors qu’il termine son parcours (117:1-2), il parle d’un unum necessarium (117:20). Quel est le lien entre ces deux unum? Nous verrons d’abord, en rappelant l’histoire du vocabulaire anselmien, à quel plan un tel lien peut être établi. Nous montrerons ensuite comment Anselme critique l’«argument ontologique» transmis par les manuels de l’École. Nous parcourrons enfin le Proslogion pour y repérer la manière de nécessité qui lui convient.

Gigantum ossa et arma heroum

Mélanges de l'Ecole française de Rome, 2015

Note sur les objets réunis par Auguste dans le praetorium impérial de Capri (circa 15 av. J.-C. - 14 ap. J.-C.)

La quantité contre la qualité ?

Revue Française de Socio-Économie, 2017

Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-francaise-de-socio-economie-2017-2-page-69.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.

Non que – marqueur de plurivocité

J. Bres et al., Dialogisme : langue, discours (Gramm-R, Etudes de linguistique française, no. 14), Bruxelles, 2012, p. 37-46.

Nous nous proposons de traiter du connecteur non que, que nous étudierons en tant que marqueur de plurivocité. Il s'agit d'un marqueur qui introduit un énoncé polyphonique, appartenant à une structure syntaxique du type p, non que q, (mais r), où le segment non que q fait se superposer deux points de vue de polarité opposée : (1) Personne ne s'attendait à rien ; non que le secret eût été gardé, mais la nouvelle n'avait trouvé que des incrédules. Personne ne croyait à une révolution... (France, Frantext) La subordonnée en non que véhicule deux points de vue de polarité contraire, à savoir 'q' (le secret a été gardé), que le locuteur présente comme une éventualité attribuable à un autre être discursif, qu'il invalide en lui opposant 'non q' (le secret n'a pas été gardé), point de vue qu'il prend en charge. Nous traiterons des formes de plurivocité qu'on peut identifier dans les énoncés étudiés, tout en rendant compte des processus ayant engendré leur pluralité. Nous décrirons la configuration polyphonique des énoncés en non que dans leurs emplois causaux, ainsi que dans leurs emplois non causaux, que l'examen de notre corpus nous a permis d'isoler. S'agissant d'énoncés qui représentent un lieu de confrontation de deux points de vue qui coexistent au sein du même discours, nous tenterons enfin d'établir si on peut leur attribuer une valeur polémique. Notre analyse s'appuie sur un corpus qui comprend des exemples tirés majoritairement de la base de données Frantext.