Transformation des matières plastiques (original) (raw)

Les matières plastiques et la plasturgie

Depuis l'apparition des premiers plastiques de grande diffusion à partir du milieu du XX" siècle, ces matériaux ont envahi peu à peu tous les domaines de l'activité humaine et sont devenus irremplaçables: ils ont délogé le verre, le papier, le bois et même les métaux de nombre de leurs usages traditionnels et ont créé de nouvelles applications qui leur sont propres. Ce chapitre consacré aux matières plastiques a comme objectif d'en décrire les principales propriétés, responsables de leurs nombreuses applications, et d'introduire les notions qui ont peu à peu, en un demi-siècle, posé les fondements d'une compréhension scientifique de leurs comportements macroscopiques.

Usinage des matieres plastiques

Les fiches techniques USINAGE DES MATIERES PLASTIQUES TECHNIQUES Dans le domaine des matières plastiques, le plus gros volume de pièces est généralement réalisé par injection. Toutefois cette technologie est mal ou peu adaptée à la réalisation de pièces mécaniques de l'unité à la petite et moyenne série, voire pour des grandes séries de pièces dont la géométrie ou les caractéristiques recherchées ne permettent pas le moulage. D'autre part, certains matériaux comme les matériaux à base de PTFE, les polyéthylènes à très haut poids moléculaire, le polyimide (PI), le polybenzimidazole (PBI) ne sont pas ou très difficilement injectables. Les matières plastiques techniques s'usinent facilement avec les machines-outils conventionnelles pour l'usinage des métaux et l'usinage du bois. Cependant, il est nécessaire d'observer certaines précautions et d'adapter les outils et paramètres afin d'obtenir les meilleurs résultats.

Principes et matériaux pour mener un atelier de transformation

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2017

Le propos de ce livre est d'offrir un espace pour que chacun puisse inscrire ses actions de la façon la plus juste et féconde dans un monde en mutation, placé face à des défis de sens et de survie que l'on peut rassembler dans cette unique question : « comment construire un avenir commun, désirable, faisant sens et appropriable par tous ? ». Cette contribution à cinq voix a été écrite à dix mains selon un processus de relectures multiples entre auteurs de chacun de leurs textes. Elle fait suite à un Atelier au long cours où une douzaine de personnes ont élaboré à partir de leurs expériences et engagements divers une recherche-action aboutissant à des propositions, perspectives, ou du moins incitations et « résonances » possibles. Certains se livrent à des prédictions catastrophistes. Notre parti pris, qui ne méconnait pas des constats et diagnostics inquiétants pour l'avenir du monde, est de ne pas en rester là. Nous avons choisi de nous confronter au miroir et aux épreuves auxquelles nous soumet notre époque. Il s'est agi dans cet Atelier expérientiel pour faire des petits pas de côté, pour nous libérer du connu, autant que nous pouvions, afin de ne pas répéter « le même ». Et témoigner que des transformations personnelles, collectives et sociales sont possibles. Mais assurément exigeantes surtout quant il s'agit de les vivre au quotidien des travaux et des jours. Cette approche interroge l'homme, cet animal social, dans ses processus vitaux déclinés ici en cinq chapitres complémentaires dans leurs visées et diversité : le chapitre 1 propose les bases de la construction, autant que nous le pouvons, d'un monde de fraternité selon les voies d'une double transformation conjuguée, personnelle et sociale. le chapitre 2 explicite, au travers du vécu de son auteur, cette fraternité universelle, par la présence d'esprit, comme « point commun d'humanité » à vivre et partager. le chapitre 3 dégage ce qui est commun aux humains et au vivant pour suggérer un art de naviguer dans la complexité, appelé voie de « simplexité », facilitant dialogues et ajustements. le chapitre 4 témoigne de pratiques collectives de transformation qui nous incitent à franchir le seuil de « lisières » multiples que l'auteur nous propose d'explorer. le chapitre 5 recense et propose de façon raisonnée des matériaux, pratiques et expériences appropriables destinées à être utilisables concrètement dans un Atelier de transformations. Ainsi, espérons-nous avoir dégagé quelques pistes, proposé quelques leviers pour que le plus grand nombre puisse s'en emparer selon les visées, dispositions, modalités propres à chacun... dont vous, qui tenez ce livre entre vos mains ! 1. Modes relationnels au sein de l'atelier Nous présentons ici les intentions et les valeurs qui contribuent à une marche cohérente et pertinente d'un atelier de ce type. Un climat de travail bienveillant Ce climat s'obtient par l'installation d'une atmosphère affectueuse, grâce notamment à une écoute active, sensible, qui engendre un sentiment de sécurité, qui favorise la libre parole, qui encourage à exprimer ses difficultés, à aborder l'essentiel. Il convient de faire en sorte que chacun soit garant du déroulé de l'ensemble et prenne, s'il le faut, la posture de facilitateur ou de médiateur. Enfin, accorder un temps égal de parole à chacun participera de cette ambiance apaisée et responsable commune. Une participation volontaire Chacun doit s'engager à être positivement actif mais peut, à tout moment, se retirer d'une activité sans avoir à le négocier (il lui suffit de dire en peu de mots que cela lui est trop inconfortable, trop contraignant, qu'il est fatigué....). Car chacun est là pour faire des expériences et des expérimentations, pour ressentir ce que lui procure telle ou telle activité, tout en comprenant qu'il est le plus souvent responsable de ce qu'il vit, lorsqu'il lui est possible de choisir l'état d'esprit dans lequel il le fait : on peut par exemple passer l'aspirateur en maugréant et en considérant qu'on a mieux à faire. Ou bien on peut penser à ce que l'on fera ensuite et se réjouir d'avoir rendu le lieu propre et confortable, ce qui est propice à une élévation de la bonne humeur interne et de la convivialité.

Impact environnemental des matières plastiques : Solutions et perspectives

Ce livre est le fruit de la réflexion d’un certain nombre de scientifiques qui s’intéressent directement aux relations parfois conflictuelles qui se sont progressivement instaurées entre le monde industriel et la recherche académique d'une part, le grand public et les défenseurs du cadre de vie et de l’environnement d'autre part. Sous la forme d'articles issus des plusieurs stages pédagogiques organisés par le Groupe Français d'Études et d'Applications des Polymères (GFP), ce livre traite des problèmes actuels en relation avec l’impact sociétal et le développement durable auxquels sont confrontés les matières plastiques. Il fait état des solutions déjà apportées et des développements prévisibles ou souhaitables et se conclut par une réflexion sur le rôle de l’enseignement et de la formation pour en assurer et orienter l’avenir, avenir qui repose sur une science toujours jeune en prise directe avec l’économie et l’emploi.