Adolphe Crémieux et la liberté de la presse (original) (raw)

S. Kracauer, penseur du medium photographique

Sur le seuil du temps. Essais sur la photographie, 2013

Introduction à : Siegfried Kracauer, Sur le seuil du temps. Essais sur la photographie Textes choisis et présentés par Philippe Despoix PUM - Ed. MSH, 2013/14

A propos de "La communication contre l'information" de D. Bougnoux

Recherches en Communication, 1997

Cette rubrique se propose d'ofi°rir un lieu de discussion et de confrontation. «Arguments» souhaite contribuer à un dialogue scientifigue fécond en publiant des réactions à diverses publications scientifiques. Ces pages seront également ouvertes aux réflexions suscitées par les dossiers de la revue. A PROPOS DE LA COMMUNICATION CONTRE L'INFORMATION DE D. BOUGNOUX v "Nous refusons, écrit Bougnoux, de couper le micro du macro, le psychologique du social, ou l'approche pragmatique ou sémiotique de l'étude du fonctionnement des médias" (p. 13). De fait, ce petit livre plein d°intérêt aborde les médias dans une perspective large, intégrant la sémiotique, la pragmatique et la psychanalyse dans une théorie de la communication qui, appliquée aux médias, se révèle capable de mettre en relief quelques traits saillants de leur fonctionnement, et suffisamment pertinents pour introduire au débat éthique qui occupe les dernières pages. Cette perspective est du reste en continuité avec celle déjà élaborée par l'auteur dans ses écrits antérieurs, notamment dans La communication par la bande publiée aux éditions La découverte. Cette perspective essentiellement génétique distingue des âges ou des couches pour les signes et la communication. Ce dernier terme y acquiert d"`ail1eurs un statut double car, bien qu'il continue à couvrir Pensemble des phénomènes de communication, il se trouve néanmoins spécialement affecté à la désignation de la part plus Recherches en communication, n°8, (1997).

Edwy Plenel La sauvegarde du peuple Presse, liberté et démocratie

Ce livre est une enquête sur une phrase perdue. Elle fut énoncée à Paris le 13 août 1789 par Jean-Sylvain Bailly, nom aujourd'hui oublié. Il venait d'être proclamé maire de la Commune de Paris, le premier dans l'histoire de la capitale après avoir été le premier président du tiers état et de l'Assemblée nationale. « La publicité est la sauvegarde du peuple », affirmait-elle. Autrement dit, tout ce qui est d'intérêt public doit être rendu public : tout ce qui concerne le sort du peuple, tout ce qui est fait en son nom, tout ce qui relève de sa souveraineté.

Liberté de la presse

2017

Deuxième classement mondial de la liberté de la presse Cuba, avant-dernier, juste devant la Corée du Nord Les Etats-Unis et Israël montrés du doigt pour leur comportement à l'extérieur de leurs frontières Reporters sans frontières publie son second classement mondial de la liberté de la presse. Comme en 2002, c'est en Asie que la situation est le plus catastrophique, avec huit des dix pays les plus mal classés : la Corée du Nord, la Birmanie, le Laos, la Chine, l'Iran, le Viêt-nam, le Turkménistan et le Bhoutan. Dans ces Etats, la presse indépendante est soit inexistante, soit réprimée quotidiennement par les autorités. Les journalistes y travaillent dans des conditions extrêmement difficiles, sans aucune liberté ni sécurité. Plusieurs d'entre eux sont emprisonnés en Birmanie, en Chine et en Iran. Cuba (165 e) occupe l'avant-dernière place dans ce classement mondial. Au printemps 2003, 26 journalistes indépendants ont été arrêtés et condamnés à des peines allant de 14 à 27 ans de détention, faisant de ce pays la plus grande prison du monde pour les journalistes. On leur reproche de publier à l'étranger des articles qui font le jeu des "intérêts impérialistes". L'Erythrée (162 e) affiche la pire situation du continent africain. Depuis deux ans, la presse privée n'a plus le droit de paraître et quatorze journalistes sont détenus au secret. Pour établir ce classement, Reporters sans frontières a demandé à des journalistes, des chercheurs, des juristes ou des militants des droits de l'homme de remplir un questionnaire permettant d'évaluer la situation de la liberté de la presse dans un pays donné. 166 nations figurent dans cet index (contre 139 l'an passé). Les autres sont absentes, faute d'informations fiables et étayées. Richesse ne rime pas toujours avec liberté de la presse Comme en 2002, ce classement démontre que le respect de la liberté de la presse n'est pas uniquement lié au développement économique des Etats. Ainsi, des pays parmi les plus pauvres de la planète, comme le Bénin (29 e), le Timor-Leste (30 e) ou Madagascar (46 e), figurent dans les cinquante premiers. Inversement, des nations riches comme Bahreïn (117 e) ou Singapour (144 e) se classent dans les cinquante pays qui respectent le moins la liberté d'expression. La situation particulière des Etats-Unis et d'Israël Dans ces deux cas, le classement distingue les situations à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Si les Etats-Unis et Israël se trouvent respectivement en 31 e et 44 e positions pour le respect de la liberté d'expression sur leur propre territoire, ils dégringolent aux 135 e et 146 e places pour leur comportement hors de leurs frontières. Les exactions répétées de l'armée israélienne contre des journalistes dans les territoires occupés et la responsabilité de l'armée américaine dans la mort de plusieurs reporters pendant la guerre en Irak sont des actes inadmissibles pour deux nations qui ne cessent de rappeler leur engagement en faveur de la liberté d'expression.

« Épanouissement d’une presse démocratique et affirmation d’une critique journalistique en France durant la révolution de 1848 »

Suite française, « J'accuse...donc j'écris », 5 | 2022, p. 79-101

Épanouissement d'une presse démocratique et affirmation d'une critique journalistique en France durant la révolution de 1848 Julien Contes After the French Revolution of 1848, which ended the July Monarchy, the revolutionaries gained complete freedom of the press. This allowed the publication of hundreds of newspapers from March onwards. Although mostly short-lived, they revolted against the bourgeois journalistic order inherited from the previous regime. These new journalists, generally anonymous, issued vigorous criticism and democratic demands, not only for their political discourses but also in terms of the practices and symbols. If this journalistic class struggle quickly ran out of steam due to a lack of resources and the return of repressive measures, it had avant-garde aspects. It constituted a great moment of reflection on journalism and an essential step, little studied by historiography, in the long process of democratization of media in nineteenth century France.

Marginalités éditoriales camerounaises

Des années 1950 à aujourd’hui, les littératures camerounaises ont été prises en charge par différentes sphères de publication : de Paris à Ibadan, en passant par Londres, Limbe ou Yaoundé. Derrière ces espaces, des histoires de relations coloniales, économiques, littéraires ou encore de construction idéologique ont influencé le développement des corpus camerounais, faisant du Cameroun un lieu de haute pression éditoriale. Cet article propose une analyse des positions éditoriales camerounaises au cours des sept dernières décennies. Il s’agit d’y observer la marginalité comme constitutive du livre camerounais. Cette marginalité est alors tantôt subie et tantôt assumée comme une stratégie d’autonomie intellectuelle. A paraitre : publication envisagée dans les Actes de la journée d'étude du GRIAD "Écritures émergentes et nouvelles marges au Cameroun", sous la direction de Pierre Fandio. Programme : http://apela.hypotheses.org/759

La liberté de la presse à l'ère numérique

Un bref regard jeté sur les sources du droit positif révèle que la liberté de la presse a fait l’objet d’une consécration particulière au-delà de la liberté d’expression. Ainsi en va-t-il de la Constitution belge, du Bill of Rights américain comme de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. Quel est le sens de cette distinction à l’heure où les différents médias convergent vers l’internet et où chacun peut communiquer des idées ou des informations à un public potentiellement infini à l’aide du support numérique ? Au terme d’une analyse systématique du droit belge et du droit conventionnel européen, et à l’appui d’enseignements empruntés au soft law du Conseil de l’Europe et au droit constitutionnel américain, l’auteur défend une véritable approche fonctionnelle de la liberté de la presse, laquelle doit protéger toute personne qui peut faire état d’une intention de s’adresser au public par le biais du support de diffusion de son choix. A l’aune d’une telle conception, l’étude revisite l’ensemble du régime juridique de la presse, tant au niveau de la communication des idées et des informations qu’au stade de leur collecte préalable. Sont ainsi examinés tour à tour l’interdiction des mesures préventives, la prévention de la censure indirecte de la part des intermédiaires, le droit de réponse, l’autorégulation journalistique, la responsabilité pénale et civile de la presse, le droit général de collecte des informations, les exonérations en faveur des activités de journalisme dans la législation relative à la protection des données à caractère personnel, le droit à la protection des sources journalistiques et la question controversée d’un « privilège » permettant à ceux qui font œuvre de presse de se soustraire à l’application de certaines lois d’application générale.