. Inflammation Virale, Parasitaire et mycotique (original) (raw)

Infections sévères à mycoplasmes

Archives De Pediatrie, 2000

M~coplasma pneumoniae represente une des etiologies prmcipales des pneumopathies de l'enfant, plus particulihement apres cinq ans. I1 est Cgalement implique dans les infections des voies aeriennes superieures. Dans la plupart des cas ces infections Cvoluent simplement vers la guerison, notamment lorsqu'elles font I'objet d'un traitement antibiotique adapt& Mais M. pneumoniue peut aussi affecter des territoires exterieurs a l'appareil respiratoire, tels que le rein, le cceur, et surtout le systeme nerveux, a l'origine d'affections graves, potentiellement mortelles ou de sequelles definitives. Outre leur severite, ces atteintes ont un mecanisme ma1 connu (atteinte microbienne directe ou phenomene immunologique), ce qui pose un probleme au niveau therapeutique. C'est a ces manifestations que nous nous attacherons, en excluant les atteintes renales traitees par ailleurs. SYNDROME DE DkTRESSE RESPIRATOIRE AIGUi? Un nombre limit6 de cas a CtC rapport6 chez I'adulte. Un seul cas pediatrique a CtC retrouve dans la litterature [I] concernant un enfant de 13 ans ventilk pendant 17 jours pour un syndrome de detresse respiratoire de type adulte associe a une pancreatite et des lesions de vascularite. La guerison est survenue mais avec des lesions rtsiduelles de fibrose interstitielle. MANIFESTATIONS CARDIAQUES 11 s'agit dune atteinte severe, potentiellement fatale, et responsable de sequelles dans pres de 50 % des cas [2]. Tous ages confondus, l'atteinte cardiaque concernerait 45 % des infections a M. pnewnoniae [2] mais le nombre de cas pediatriques publies ne depasse pas la vingtaine [3]. 11 s'agit de myocardites, de pericardites ou des deux associees. Un cas de myocardiopathie hypertrophi-que regressive, revelee par une defaillance cardiaque severe, a par ailleurs CtC rapport6 [3]. Les myocardites se revelent par des signes de defaillance cardiaque ou des troubles du rythme (bigeminisme, tachycardie atriale) et surtout de la conduction (bloc auriculoventriculaire complet). Les pericardites se revelent par leur tableau habituel, avec possibilite de tamponnade [4]. Habituellement, la cardite est precedee de quelques jours par une atteinte respiratoire, ce qui est en faveur d'un mecanisme immunologique, theorie renforcee par la mise en evidence par biopsie endomyocardique dune infiltration par des lymphocytes T, suggerant I'implication des processus d'immunite cellulaire [5]. Cependant, dans les pericardites, le germe a pu &tre cultive a partir de materiel autopsique 151 ou de liquide de ponction/drainage [4]. L'inoculation du pericarde, en cas de pneumopathie associee pourrait se faire par contigui'te ; par voie lymphatique dans les autres cas. Bien qu'il soit difficile de demontrer I'efficacite du traitement par macrolides, celui-ci semble s'imposer au moins en cas de pericardite (41. La corticotherapie ou le traitement immunosuppresseur est suggere en cas de myocardite [5] mais aucune etude ne permet d'en Ctablir le bien-fond& ATTEINTES DU SYSTkME NERVEUX Le systeme nerveux central serait affect6 dans 0,1 % des infections a M. pneumoniae mais concernerait 7 % des malades hospitalises [6]

Aspects infectieux de

Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : info@erudit.org Article « Aspects infectieux de l'athérosclérose » Benjamin Wyplosz et Loïc Capron M/S : médecine sciences, vol. 20, n° 2, 2004, p. 169-174. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/007676ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.

Espace Etudiant Cours de virologie générale LA PHYSIOPATHOLOGIE DES INFECTIONS VIRALES

Il y a plusieurs niveaux d'interaction entre les virus et les hôtes qu'ils infectent. Ces interactions complexes ont pour conséquence différents types de pathologies selon les virus, le type d'organes atteints et selon la réponse immunitaire de l'hôte. Nombreuses infections virales sont éradiquées par l'organisme, tandis que d'autres persistent et peuvent induire des maladies chroniques, voire des cancers.

Actualités : immunologie et infections

Médecine et Maladies Infectieuses, 1997

Le XXe siecle restera celui oh il est devenu possible, par la ddcouverte des antibiotiques et le d6veloppement de la vaccinologie, de lutter et de pr6venir, avec une grande efficacit6, la morbidit6 et la mortalit6 g6ndr6es par les microorganismes pathog6nes. Cependant, la plus grande partie de l'humanit6 n'y a pas acc6s, et cette extraordinaire ddcouverte n'est b6n6fique h terme que pour l'individu possddant un syst6me immunitaire comp6tent. L'antibiotique, certes fantastique, n'est qu'un adjuvant des d6fenses de l'hgte, r6sultant de la s61ection naturelle ayant agi pendant trois milliards d'ann6es sur le patrimoine g6n6tique de la population humaine. Darts ce contexte, les progr6s attendus dans la pr6vention et la gudrison des maladies infectieuses sont tributaires d'une meilleure comprdhension des relations h6tes-pathogbnes. Ces derni6res ann6es, d'importants progr6s, en particulier grfice h de nouveaux mod61es animaux, ont 616 r6alisds darts la compr6hension des mdcanismes de d6fenses immunitaires sp6cifiques. Le r61e des cytokines ainsi que des sous-populations lymphocytaires Test de mieux en mieux compris permettant d'envisager la modulation des ddfenses immunitaires par de nouvelles thdrapeutiques. Parallelement, l'utilisation de I'ADN comme support moldculaire de la vaccinologie offre, si les premiers travaux tr~s r6cents se confirment, des possibilit6s vaccinales d' un tr6s fort potentiel. L'ensemble des rdsultats prdsentds s'int6gre darts le contexte conceptuel issu de la ddcouverte, qui a valu h Doherty et Zinkernagel le prix Nobel de mddecine en 1996, que les r6ponses immunitaires sp6cifiques au non soi de chaque individu, sont restreintes g6n6tiquement par les moldcules du complexe majeur d'histocompatibilit6. Les derniers travaux publids sur la pr6sentation de moldcules mycobactdfiennes non peptidiques par les mol6cules CD 1, nous placent dans des perspectives conceptuelles tres diffdrentes, nous amenaut h penser que la restriction par les mol6cules du CMH de la rdponse immunitaire spdcifique n'est que l'un des m6canismes s61ectionnds durant l'dvolution et ne serait que ce qu'dtait la g6omdtrie euclidienne avant les travaux de Riemann et Lobatchevsky.

International-La phytothérapie des infections somatiques courantes

La phytothérapie des infections somatiques humaines courantes à Bassila au Nord-Bénin 214 Copyright © Groupe de Recherche Espace, Territoires, Sociétés et Santé where the biomedical offer fails to take fully into account the populations' quest for care. A fairly important part of health problems is solved by well-known plant virtues and exploited since long time. These plants are exploited by the leaf, bark or root to treat diseases whose manifestations are either internal or external. Certain therapeutic functions are guaranteed by additional mystical summons.

Climat et maladies infectieuses

2015

Le changement climatique affecte l'ecologie de la transmission d'un certain nombre d'agents de maladies infectieuses. L'environnement epidemiologique se modifie donc, mais comment ? Quelles pourraient en etre les consequences pour la sante des humains ? Celles-ci dependront largement d'une part des conditions socio-economiques des populations, des systemes de soins et de l'efficience des politiques de sante publique et d'autre part, des cadres juridique et ethique a construire a la jonction des questions de sante humaine, de sante animale et d'environnement. (Resume d'auteur)