SYLLABUS - Séminaire "Genrer la culture visuelle" / Université Paris 8 (2018-2020) (original) (raw)

[2012] Gimello-Mesplomb F. Produire un film de genre en France : entre hétérotopie artistique et quête de légitimité. Analyse d’une tension identitaire dans le champ de la création

F. Gimello-Mesplomb (dir.) L'invention d'un genre: le cinéma fantastique français, ou, les constructions sociales d'un objet de la cinéphilie ordinaire, 2012

De Cocteau à Besson en passant par Franju, Kast, Carné, Rivette, Rollin, ou Ozon, les cinéastes français se sont fréquemment confrontés au genre fantastique, avec un succès public et critique toujours difficile à conquérir, jusqu'à ce que l'embellie du cinéma français de genre n'ouvre, depuis le début des années deux mille, un nouvel espace de possibles. Cet ouvrage n'entend pas contribuer à la réhabilitation d'un genre "mineur" sur le registre du fétichisme des cultures populaires. En observant la rémanence d'une veine fantastique au sein de la production sonore française ainsi que les différentes formes que choisirent les cinéastes pour s'y insérer, cette recherche a été animée par le souhait de restituer la nature des débats portant sur la légitimité sociale et artistique que suscitèrent ces incursions dans l'univers du cinéma de genre. Basé sur un corpus de près de quatre cents longs métrages, cet ouvrage observe les systèmes de croyances des collectifs institutionnels d'experts (Avance sur recettes du CNC, Commission de classification des films...) face à la genrification à l'oeuvre dans le cinéma français. Les auteurs dressent enfin un bilan de la production fantastique française en répertoriant les thèmes récurrents d'un genre hybride, incertain et instable, requérant du spectateur comme du décideur public la mobilisation de dispositifs de jugement toujours plus élaborés afin d'identifier la qualité des objets en circulation.

Photographie, édition, presse. Pour une histoire culturelle des producteurs d'images (XIXe -XXIe siècles) [EHESS, CRAL-CEHTA, Paris, annulé pour 2020 ; report prévu en 2021]

2020

Pour la deuxième année consécutive, le séminaire s'attache à explorer le champ de recherche dynamique qui consiste à appréhender l'histoire de la photographie par le biais des producteurs d’images, qu’ils participent à leur conception, à leur fabrication, à leur financement et/ou à leur diffusion. En articulant l'analyse de la dimension économique, sociale et culturelle de ces acteurs avec l'étude des objets produits, cette approche vise à saisir leur inscription dans l’industrie culturelle. En effet, l’étude des rapports entre les stratégies économiques des producteurs, les images effectivement réalisées, leur réception enfin, nous semble à même de retracer la chaîne d'intentionnalités dont elles résultent, ainsi que les usages dont elles ont fait l'objet. Leur circulation sur différents supports édités et leur diffusion en masse recomposent les relations sociales et culturelles. Dès lors, elles participent à une formulation de nos imaginaires contemporains. Relevant de l’histoire culturelle et matérielle, la méthodologie proposée intègre l’analyse et la documentation précise des images comme préalable à leur utilisation comme source. Elle se place en outre à la croisée de plusieurs approches historiques de la photographie : économique, sociale et politique. À travers des études de cas, le séminaire interrogera le rôle des photographes, opérateurs, agences de photographies et de presse, éditeurs, éditeurs de cartes postales, éditeurs-photographes, imprimeurs ou encore photograveurs. Cette année sera plus particulièrement consacrée aux éditeurs et intermédiaires de l'édition, et à leur rapport à la photographie.

AAC Séminaire "Cinémas de genre: formes, usages, étiquetages" (Sorbonne Nouvelle)

Soutenu par le Labex ICCA, ce séminaire entend contribuer à fédérer, dans une perspective pluridisciplinaire, un ensemble de travaux se proposant d’étudier les films ou les cinémas dits « de genre », tout en réfléchissant aux différents sens de ce qualificatif polysémique et à la variété de ses usages créatifs, professionnels et cinéphiliques. Il déroulera une fois par mois le vendredi (15h-17h) à la Maison de la Recherche de la Sorbonne Nouvelle. Les propositions sont à envoyer avant le 15/09.

SYLLABUS. Séminaire 2019-2020 // "Récit national et « histoire mondiale » : regards croisés (France, Espagne, Italie, Suisse)", Master en histoire transnationale, Université de Genève

Séminaire de master MA1-6 (34J0426) Jeudi, 12h-14h, salle L107 (2, Rue de Candolle) Damiano Matasci damiano.matasci@unige.ch Dpt. d'histoire générale rue Saint-Ours 5 Bureau SO10 / Heures de réception : sur rv L'actualité historiographique de ces dernières années s'est caractérisée par des ambitieux projets visant à produire une « histoire mondiale ». En France, en Italie, en Espagne ainsi qu'en Suisse, des collectifs d'historiens se sont engagés à repenser les récits nationaux à l'aune des connexions et des circulations qui ont façonné la trajectoire de leurs pays respectifs. Plusieurs ouvrages ont vu le jour, suscitant des débats et des polémiques qui ont largement dépassé le cadre académique. Conçu comme un atelier de recherche, ce séminaire a pour objectif de mieux comprendre les finalités, le contexte de production et les soubassements épistémologiques de ces projets. Les premières séances seront consacrées à la discussion critique des concepts et des approches mobilisées par ces recherches (histoire mondiale, bien sûr, mais aussi globale, transnationale, connectée, etc.). Nous mènerons ensuite un travail collectif qui consistera à analyser dans le détail ces ouvrages (auteurs, contenu, structure, etc.), afin d'en identifier les points communs, les différences ainsi que les réceptions en fonction des contextes nationaux.

Séminaire Transferts culturels 2017-2018

Le séminaire est consacré aux recherches récentes et en cours dans le domaine des « transferts culturels ». L’axe fédérateur consiste à interroger les vecteurs du déplacement de contenus intellectuels dans l’espace et dans le temps, ainsi que les re-sémantisations engendrées par ces transferts. Le séminaire accueille chaque année de nombreux spécialistes français et étrangers qui y présentent leurs travaux et projets. Fondamentalement pluridisciplinaire, il aborde au fil des séances une large variété de sujets touchant plus particulièrement à l’histoire culturelle et à l’histoire des sciences humaines. Il trace ainsi un parcours visant à mieux cerner et élaborer les outils conceptuels de l’historiographie transnationale. Les interventions portent principalement mais pas exclusivement sur les transferts culturels qui impliquent l’espace germanophone. Le séminaire se conçoit comme un lieu d’échange et un atelier de recherche. Les intervenants y partagent leurs domaines mais aussi leurs trajectoires de recherche. Il est ouvert aux étudiants de tout niveau, ainsi qu’aux chercheurs et enseignants-chercheurs intéressés. Lieu et horaires : Le vendredi de 9h30 à 12h30, au 29 rue d’Ulm, 75005 Paris. Attention les salles varient selon les séances (voir ci-dessous). Pour l’année 2017-2018 les dates et salles sont les suivantes : 29 septembre (Salle A. Djebar) • 13 octobre (Salle A. Djebar) • 10 novembre (Salle A. Djebar) • 24 novembre (Salle A. Djebar) • 15 décembre (Salle 235 C) • 12 janvier (Salle A. Djebar) • 2 février (Salle 235 B) • 9 mars (Salle 235 B) • 23 mars (Salle 235 B) • 6 avril (Salle 235 B) • 4 mai (235B) • 18 mai (Salle 235 A) • 25 mai (Salle 235 B).

Séminaire Genre et Classes Populaires 2013/2014 - In Situ

A la croisée de l'histoire et de la sociologie, mais aussi de la géographie et de la science politique, le séminaire « Genre et Classes Populaires » se propose, depuis 2011, d'étudier les rapports sociaux de sexe/de genre à l'intérieur des classes populaires. Au plus près des pratiques et des discours des acteur-e-s, il s'agit de saisir la complexité des inégalités sociales mais aussi des identités, des appropriations -individuelles et collectives -des normes sociales et de leur éventuel dépassement. Les autres catégories de la différence (race, classe d'âge, sexualité…) sont prises en compte dans ces équations toujours multiples.