Andrea Doria (original) (raw)

Anca DOHOTARIU

Depuis plus de trente ans les réflexions internationales sur la famille et la vie privée cherchent à saisir en profondeur les significations, les attentes et les valeurs de référence contemporaines qui organisent la vie en couple. Qu’en est-il en Roumanie ? À la suite d’un régime totalitaire, l’après 1989 connaît des transformations profondes des représentations et des pratiques de la vie à deux. Ces transformations, évidemment plus visibles chez les plus jeunes, concernent à la fois le développement de l’union libre, la progressive émergence des valeurs démocratiques, les transformations lentes mais profondes du mariage lui-même. On dispose pourtant encore de peu de recherches et de données qui rendent compte de ces mutations. Cette thèse présente les résultats de la première enquête sociologique dédiée au couple non marié en Roumanie. Résolument ancré dans une perspective empirique, il s’agit d’un travail comparatif réalisé à partir de près d’une centaine d’entretiens à Bucarest et à Marseille. Cette enquête qualitative permet de déceler en profondeur les métamorphoses contemporaines du lien de conjugalité. La manière de partager le quotidien et de gérer tous les aspects qui concernent la communauté de vie, la façon d’administrer les aspects matériels de la vie en couple, les pratiques et les valeurs attachées au mariage et à l’union libre devraient éclairer la manière dont les couples de sexe différent se représentent et investissent la conjugalité : choisissent-ils de s’investir dans la vie à deux sur le modèle de la fusion conjugale ou bien cherchent-ils au contraire à préserver une part importante d’autonomie personnelle ? Je me propose ainsi d’observer comment se redéfinit aujourd’hui la catégorie du couple, et en particulier la façon dont les représentations, les pratiques et les valeurs intègrent la question de l’égalité de sexe, et comment les transformations en cours témoignent de l’inscription de la Roumanie dans un certain sens de l’évolution de la modernité contemporaine. Ce travail s’inscrit dans une enquête comparative Roumanie – France dont l’objet est de saisir les convergences et les divergences d’un pays à l’autre.

Draria

VOICI quelques articles de presse ou de contributeurs retenus à votre attention : 1/ Le village de DRARIA : A 212 mètres d'altitude la localité de DRARIA est située à une dizaine de kilomètres, au Sud-ouest , du centre-ville d'ALGER. Village créé par le Général BUGEAUD, en 1842, rattachée à DELY IBRAHIM quand il n'était qu'un hameau, et est devenue une commune en 1870. Elle faisait partie du canton d'Alger, et dépendait de la gendarmerie de BIRKADEM (1930). La commune est aujourd'hui une banlieue de l'ouest d'Alger. Historiquement DRARIA appartient à cette catégorie de village de colonisation dont le plan GUYOT a évoqué la création alors que la décision de les créer avait déjà été prise et annoncée. En effet le comte GUYOT avait lui-même fait savoir en janvier 1842 qu'il « serait procédé à la fondation d'un nouveau village de colonisation au lieu-dit DRARIA dans la commune de KADDOUS ». En effet, par arrêté, de monsieur le Lieutenant général, Gouverneur d'Algérie, du 10 janvier 1842, il avait été formé un village composé de 51 familles à DRARIA, « en considérant que les tribus demeurant aux lieux dits : DRARIA, BENI ARBIA, OULED SIRAH, ont passé à l'ennemi en novembre et décembre 1839 en incendiant les gourbis et en assassinant des colons européens ». A la même date on promet d'accorder des concessions dont les premiers titres, il est vrai ne seront signés, par GUYOT et BUGEAUD, qu'à partir du 8 avril 1842. Dans son plan GUYOT n'a rien à ajouter et se contente de trois lignes en orthographiant autrement le nom de l'une des trois tribus : « DRARIA est près de KADDOUS, sur le territoire abandonné par les tribus des BENI ARBIA, SGHIRIA et DRARIA. Ce territoire est fertile. Les colons ont déjà reçu 40 hectares ». Au début de l'année la commune s'appelait KADDOUS et le lieu-dit DRARIA. A la fin de l'année ce fut l'inverse. Et c'est DRARIA qui s'est imposé jusqu'à nos jours. Quel que soit son nom elle fit partie, jusqu'en 1870 de la Commune de Plein Exercice (CPE) de DELY IBRAHIM. Il est très probable que, dès 1835, des familles s'étaient établies sur les terres du futur centre de DRARIA.

Méria

ADLFI. Archéologie de la France - Informations, 2015