Ilots de chaleur urbains et Urban Design : recherche d’une urbanité tropicale/ Architecture en milieu tropical Actes du colloque du 30/31.10.2019 Construire le paysage, entre pratique et recherche. Sous la direction de Pierre ROSIER et Michel WATIN École d'architecture de La Réunion (original) (raw)
Related papers
École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Valde- Seine, Paris, France, 2021
8h30-9h00 ACCUEIL 9h00-9h30 Introduction amphi 310 MOT D'ACCUEIL par Philippe Bach, directeur de l'ENSA Paris-Val de Seine OUVERTURE par Aurélie Cousi, directrice, adjointe au directeur général des patrimoines et de l'architecture, chargée de l'architecture au ministère de la Culture. 9h30-9h45 Présentation des 6 èmes rencontres amphi 310 Fazia Ali-Toudert et Clara Sandrini, professeures à l'ENSA Paris-Val de Seine, membres du Comité de pilotage 9h45-10h45 Conférence par Antoine Picon amphi 310 Directeur de recherches à l'École nationale des Ponts et Chaussées, professeur à la Harvard Graduate School of Design : « Doctorat, connaissance de l'architecture et connaissance par l'architecture » Conférence animée par : Marlène Ghorayeb 10h45-12h15 SESSION 1/ Les territoires amphi 310 Coordonée par : Romain Lajarge et Marc Verdier Le dialogue de l'architecture et du territoire n'a jamais cessé et connaît même un développement conséquent, à la demande des représentants des collectivités locales et de l'État. Face aux phénomènes d'expansion urbaine, de croissance ou de déclin, de reconfiguration des services publics, de transformation du bâti, de l'habitat et des modes de vie, à des échelles diverses (du village à la métropole), différentes stratégies et modes d'intervention apparaissent, locales, régionales, nationales et internationales. Arthur Grizard, AE&CC / ENSA Grenoble : « Réinterroger les dispositifs climatiques des architectures du début du XX e siècle dans les Alpes : quels enseignements pour penser le futur de ces territoires ? » Angèle Launay, LET-LAVUE / ENSA Paris-La Villette : « Le service public de la rénovation énergétique de l'habitat. Quelle place pour l'Architecture au sein de l'ingénierie territoriale » Marion Mougey, LAURE-EVS / ENSA Lyon : « Concevoir et construire avec les ressources territoriales : l'hypothèse du faire » Florence Sarano, HIT LAB / ENSA Marseille : « Faire école, faire recherche hors les murs : les apports des ateliers de territoire ruraux aux renouvellements des pratiques » Axelle Thierry, LAREP / ENSP Versailles : « Prospective par le projet : hybrider l'urbain et l'agricole, un défi pour la métropole parisienne » 12h15-13h15 DÉJEUNER 13h15-14h45
RIGAGER (Revue Internationale de Géomatique, Aménagement et Gestion des Ressources), 2022
In Cameroon, as elsewhere, the phenomenon of urbanisation is a major factor that contributes to the dynamics of the territories. The demographic, economic and spatial dynamics that result from this in turn modify the micro-climatic profile of many urban centres. This is the case of the city of Douala with its approximately 4,000,000 inhabitants, where it is estimated that in 2025, the urbanised areas would be on average respectively of : 24,000, 27,000 and 31,000 ha respectively, for the low, trend and high hypotheses. Thanks to geo-spatial modelling and planning tools, the intraurban thermal variations observed lead us to question the challenges of urban planning in the face of a phenomenon that is growing in scale over the years. To do this, the methodological approach takes into account two variables: qualitative (interviews with MINDUH, MINTP, MINDCAF and town hall officials, as well as with 125 households) and quantitative (based in part on satellite imagery to extract morphological, thermal and land use indicators of the site collected over a 46-year period-1975-2021) Results reveal that the consideration of the UHI phenomenon in urban planning is still limited. The accentuation of compact urban practices reinforces a deconstruction of the climatic parameters on a local scale, generating situations of thermal discomfort; disturbances which would be linked to the natural layout of the site, to the modes of construction of the habitat, to the spatial organisation of the city, to the artificialisation of the soil and to the congestions linked to mobility. Nevertheless, the localised development of urban airconditioning elements such as drains and natural spaces, among others, is necessary in order to combine mitigation and adaptation in the face of thermal amplitudes that have become uncomfortable.
a L'économie touristique crée des formes de relations sociales entre des sociétés géographiquement séparées. Elle met en contact des contextes et des acteurs sociaux qui précédemment demeuraient dans des mondes séparés, ou dont les relations avaient été définies par des hiérarchies économiques et politiques particulières. Dans le contexte postcolonial, ces hiérarchies paraissent souvent symboliquement inversées : beaucoup des anciennes périphéries coloniales sont devenues l'objet de fantasmes (touristiques) collectifs dans les anciens centres coloniaux. Satisfaire ces fantasmes est devenu l'objet principal de l'économie touristique. À l'inverse des anciennes économies coloniales focalisées sur l'exploitation de matières premières, cette économie se concentre ainsi essentiellement sur la production de mondes imaginaires. Elle est une économie hautement théâtrale basée sur la mise en scène de mondes et d'histoires fabuleuses -la « nature sauvage », l'« humanité primitive », la « préhistoire », mais aussi la « créativité humaine », l'« histoire », l'« âge classique », le « progrès social », la « rencontre des peuples », la « créolisation »qui donnent corps a différentes conceptions modernes du temps et de l'être dans le monde ( Dasein ) (Greenblatt, 2005, Clifford, 1996, Sahlins, 1994. L'objectif de cet article est d'explorer les principes et les paradoxes de cette économie. Les îles tropicales fournissent ici un terrain particulier que je vais approcher à travers l'étude du cas du développement touristique de l'île de La Réunion. La Réunion est une île volcanique d'une superficie de 2 512 km 2 située dans le sud-ouest de l'Océan Indien. Ancienne colonie française principalement affectée à la production de canne à sucre et port de ravitaillement sur la route des Indes orientales, l'île fut, en 1946, transformée en département d'outre-mer (D om ) français -statut politique qu'elle conserve encore aujourd'hui. Depuis la fin des années 1980, l'État français et les collectivités locales dans l'île ont entamé une réorientation stratégique de la politique de développement locale désormais focalisée, notamment, sur l'activité touristique. Cette réorientation stratégique intervient dans un contexte de crise économique et démographique qui marque la société locale depuis les années 1960. Les anciens secteurs agricoles voient alors d'importantes modernisations qui se traduisent en particulier par une réorganisation des processus d'exploitation de la terre -dorénavant plus intenses en capital et se consacrant à des surfaces d'exploitation plus grandes -ainsi que par une transformation des relations sociales qui caractérisent la société de plantation. Une large partie des parcelles moins productives, surtout dans les « hauts » (les zones montagneuses) et à l'intérieur de l'île sont abandonnées et la majorité de la population rurale s'établit dans les zones urbaines du littoral. Ceci induit un phénomène d'urbanisation rapide, amplifié par la croissance démographique de la population locale (350 000 en 1961 pour 750 000 en 2003), la dernière étant principalement imputable à l'amélioration des conditions de vie et à la mise en place d'un système de santé publique moderne. Plus de 250 000 personnes nées à La Réunion, en majorité des jeunes entre 20 et 35 ans, vivent actuellement en France métropolitaine 1 , en particulier en zone parisienne (Insee, 2010). La France reste aujourd'hui la principale référence en termes de lois, de politique ainsi que de culture.
2014
Paul Quintrand, architecte. Une expérimentation entre recherche et projet JEAN-LUCIEN BONILLO, Professeur, ENSA Marseille ÉLÉONORE MARANTZ, Maître de conférences, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Architecte, enseignant et chercheur, mais aussi « animateur » du milieu professionnel et désormais membre de l’Académie d’architecture, Paul Quintrand (né en 1929) est un homme qui, par ses multiples implications, est au cœur des mutations de la scène architecturale française depuis le début des années 1960. Depuis cinq décennies, quelle qu’ait été la nature de son action, il n’a eu de cesse de l’inscrire sous le signe de la recherche et de l’expérimentation, prenant ainsi une part active au renouvellement des cadres théoriques et conceptuels qui ont redéfini sa profession, mais aussi à l’évolution des modalités d’exercice de cette dernière. Le don de ses archives professionnelles en 2011 – le fonds Quintrand est désormais conservé sous la cote 251 J aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône – a donné lieu en novembre 2012 à une journée d’étude que vient prolonger le présent numéro de Colonnes. Les différentes contributions permettent d’esquisser le portrait d’un architecte (hyper)actif et de tracer à grands traits les contours d’une œuvre qui, bien que protéiforme, frappe par sa grande cohérence et entre en résonance avec les principales problématiques ayant sous-tendu la création architecturale du second XXe siècle. L’évocation des projets d’architecture élaborés et construits par Paul Quintrand au cours des années 1960 et 1970 permet de questionner les pratiques de l’architecte et de prendre la mesure de ses propositions (Eléonore Marantz). Toutefois, la portée de ces dernières ne peut être comprise que dans la mesure où elles sont mises en regard avec son implication dans les structures professionnelles et avec le rôle intellectuel qu’il a développé en région, sans localisme excessif puisque le principal souci de Paul Quintrand fut au contraire d’être en phase avec l’évolution des questionnements et des sensibilités aux niveaux national et international. Ses activités d’enseignant et de chercheur apparaissent d’ailleurs comme le prolongement naturel des actions de réforme, d’animation et de formation du milieu professionnel qu’il a entrepris dès son installation à Aix-en-Provence en 1961 (Jean-Lucien Bonillo) ; une activité qui s’est également attachée précocement à mettre en relation les scènes architecturale et artistique (Gérard Monnier). La participation de Paul Quintrand à la réforme des structures académiques s’est concrétisée dès la rentrée 1967 par sa contribution décisive au programme de la première des nouvelles écoles nationales, l’Unité pédagogique d’architecture de Marseille. Au sein de ce même établissement, la création en 1969 du laboratoire de recherche GAMSAU atteste du caractère pionnier de ses actions dans le domaine du développement de la recherche et de l’informatisation des pratiques de conception architecturale (Christian Morandi, Jacques Zoller et Didier Dalbera). Son approche rationnelle, mais aussi humaine, des questions d’architecture se retrouve dans la force de ses propositions en matière d’industrialisation de la construction et de participation des usagers au processus de conception, comme l’illustre le système 3.55 développé entre 1967 et 1974 (Christel Palant-Frapier). L’essentiel des préoccupations de Paul Quintrand, et principalement sa conviction du rôle fondamental que devait jouer la recherche afin de maintenir la discipline et le métier en phase avec les évolutions sociétales, sont aujourd’hui encore au cœur de son action au sein de l’Académie d’Architecture (Eléonore Marantz et Thierry Van de Wyngaert). L’heure d’un premier regard rétrospectif semble donc venue, comme en témoignent la présente publication et la labellisation récente, au titre Label du Patrimoine du XXe siècle, de l’une de ses œuvres, la villa Vaché (Éléonore Marantz). Mais surtout, le classement, la conservation et la mise à disposition du fonds d’archives professionnelles de Paul Quintrand invitent à poursuivre ces premières investigations (Emmanuelle Reimbold).
Geographica Helvetica, 2019
This text is an architect's reading of the last volume of Peter Sloterdijk's trilogy Ecumes (Foam), particularly the two chapters "Insulations" and "Indoors". It raises the issue whether the atmospheric analysis that Sloterdijk develops from his representation of the being-in-the-world and the inhabitation can lead to a new understanding of space that would help reach more habitable future spaces. It suggests that the metaphor of the island can help construct some sort of an intermediary analysis and conception object : the (new) machine-to-livein. Through the exercise of the atmospheric analysis, it suggests a new critical reading of the conception processes of human spatiality, which gives a glimpse into the possibility of setting new generators for contemporary space design.
Potentiels urbains et îlots de chaleur
1998
The present contribution aims at answering in a quantitative way the question: is there a relationship between urban heat island and urban potential ? If such a relationship exits, it tries to quantify it and to answer the following questions : - would the potential model allow the representation of the heat island phenomenon ? - If so, in which conditions ?