«Les Essais sur l'hygrométrie (1783), ou l'art de la mesure précise», in René Sigrist (éd.), H.-B. de Saussure (1740-1799): un regard sur la terre, Genève, Georg, 2001, pp. 109-140. (original) (raw)
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(editor) H.-B. de Saussure (1740-1799): un regard sur la terre, Genève, Georg, 2001
Héros de la conquête du Mont-Blanc, Horace-Bénédict de Saussure (1740-1799) est un personnage aux multiples facettes. En tant que savant, il voit dans la haute montagne un laboratoire météorologique grandeur nature, un observatoire idéal sur les structures de la Terre, un point de vue inédit sur le monde vivant et sur les hommes. Ses « Voyages dans les Alpes » décrivent un monde exotique en géographe, en physicien, en naturaliste, tout en faisant entrer le paysage de montagne en littérature. Saussure se préoccupe également de pédagogie et de politique, et ne manque pas de s’opposer à Rousseau sur l’utilité des techniques. Cet autre « citoyen de Genève » est une authentique figure des Lumières, dont la philosophie libérale et l’optimisme scientiste annoncent l’avènement d’une société technicienne ouverte aux talents.
avec Christian Pfister, Les mesures pluviométriques à Mulhouse de Daniel Meyer (1778-1794)
Pendant dix-sept ans et dix mois, Daniel Meyer, passionné de météorologie, a mesuré la quantité de pluie tombée à Mulhouse. Ces observations comptent parmi les plus anciennes en France. Après une présentation de leur auteur, cet article rend accessible ces données à la communauté scientifique et en fait quelques analyses. Une comparaison avec des données contemporaines à Berne est notamment proposée. During seventeen years and ten months, Daniel Meyer, a weather enthusiast, has recorded precipitations in Mulhouse (north-east France). These observations are among the oldest in France. After the presentation of the author, this paper makes the data accessible to the scientific community with some analysis. A comparison between contemporaneous data in Berne is also suggested.
2009
Ce catalogue prolonge l’exposition de 2002 du Musee d’Histoire naturelle et d’ethnographie de Lille sur La mesure de l’homme a travers plus de 150 instruments et tests. Lille possede probablement la plus grande collection d’instruments et de tests utilises du XIXe au XXe siecles pour mesurer l’homme et plus precisement, au-dela de sa force et de son acuite visuelle ou auditive, mesurer sa memoire, ses temps de reaction, sa psychomotricite, ses aptitudes et raisonnements, son intelligence. Ces...
Lyon Renaissance : arts et humanisme , 2016
Notices n° 74-77 et 80 du catalogue dématérialisé : Lyon Renaissance : arts et humanisme : [exposition, Lyon, musée des Beaux-Arts, 23 octobre 2015 au 25 janvier 2016] / sous la direction de Ludmila Virassamynaïken, p. 65-67 et 69. https://www.mba-lyon.fr/sites/mba/files/medias/images/2019-11/Cat%20Renaissance%20Lyon%20Demat\_OKsecu.pdf
Alors que l'on dispose de nombreux enregistrements de surfaces de parcelles et de délimitations de pièces de terre ou de territoires, les sources décrivant l'activité des experts de la mesure du sol au xIv e siècle sont très rares 1. Bien souvent, du fait de leur rôle d'auxiliaire technique, les mesureurs ne sont pas mentionnés dans la documentation écrite où seuls figurent les commanditaires et leurs représentants, ainsi que les notaires chargés de consigner les résultats. Or s'il existait des « notaires mesureurs », les deux fonctions étaient en géné-ral dissociées. Malgré le silence d'une majorité de sources, les témoignages de recours à ces experts se multiplient à partir du milieu du xIII e siècle. Mais leurs méthodes, les précautions dont ils s'entouraient et le rôle des témoins qui les accompagnaient ne sont presque jamais exposés, de même que les nombreuses contributions de non spécialistes à la mesure des champs. Dans ces conditions la place que tenaient experts et non spécialistes dans les opérations de mesure du sol reste presque toujours difficile à définir, de même que celle de l'oral et de l'écrit, y compris dans des documents comme les terriers consacrés à l'enregistrement systématique de parcelles. La plupart du temps, seule la mise au propre définitive de ces instruments de gestion des redevances nous est parvenue, avec leurs listes de parcelles souvent définies par leurs confronts et leurs superficies. Pour certains auteurs, du fait que chaque pièce est caractérisée notamment par une valeur de surface, une mesure systé-matique des pièces de terre avait lieu lors de la préparation des terriers 2. Pour d'autres, les nombreux chiffres ronds de ces surfaces et les circa, ou expressions équivalentes qui les accompagnent fréquemment, font envisager de nombreuses mesures estimées, les relevés sur le terrain étant réservés aux cas de désaccord entre le tenancier et le seigneur ou son représentant 3. Un dossier particulière-ment riche des archives du Vaucluse offre la possibilité de mieux saisir ...