La Cruzada et l’administration des biens vacants en Espagne (XVe-XVIIIe siècle) (original) (raw)
L’Atelier du Centre de recherches historiques [En ligne], 22 | 2020, numéro dirigé par A. BUONO, L. GABBIANI (éd.), Sous tutelle. Biens sans maître et successions vacantes dans une perspective comparative, XIIIe-XXe siècles
https://doi.org/10.4000/ACRH.10966
Abstract
In early modern Castile, the administration of inheritances in abeyance (abintestatos) and goods of uncertain property (mostrencos) has been the subject of intense conflicts between competing institutions. Cities, convents, lords, corporations have, in different degrees, claimed rights over these properties, by custom or ancient privileges. Despite early statements, the royal treasury did not easily impose itself against these local actors. The Crown acted mainly by delegation, favouring the patronage of lay institutions (the Concejo de la Mesta) or ecclesiastical institutions (the Crusade or the redemptive orders of the Mercy and the Trinity). This article focuses on the most important of these operators: the administration of the Crusade, a pontifical institution under royal patronage, through which the Crown sought to establish a monopoly on vacant property. Following its evolution from the 15th to the 18th century, the aim is to highlight the external and internal resistance that prevented the Crusade from becoming an instrument in the King’s hands for the taxation of spiritual goods. On the contrary, as a court, the Crusade contributed to the registration and certification of local rights on vacant properties, thus allowing them to be perpetuated until the end of the Ancien Régime.
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References (97)
- Ce travail a été réalisé dans le cadre de l'ANR, « Propriété et citoyenneté au nord et au sud de la Méditerranée (XVI e -XIX e siècle) », (PROCIT), coordonné par Simona Cerutti (CRH, EHESS). Il fait également partie du projet "Failure: Reversing the Genealogies of Unsuccess, 16th-19th
- Centuries" (H2020-MSCA-RISE, Grant Agreement: 823998), au sein des axes du WP4 "Unsuccessful Polities, from Empire to Nations, and Internal Relationships" ».
- Francisco TOMÁS Y VALIENTE, « La sucesión de quien muere sin parientes », Anuario de Historia del Derecho Español, 1966, p. 189-254.
- Il évoquait à l'époque l'étude de José Luis DE LOS MOZOS, « La sucesión abintestato a favor del Estado », Anuario de Derecho Civil, n o 2, 1965, p. 393-434.
- Le terme mostrenco provient du langage de l'élevage. Selon une première étymologie, il serait une extension du terme mesteño, lequel viendrait de la racine mesta ou mixta (mélange), et désignerait le bétail qui s'est mélangé lors des concentrations d'animaux. Une autre étymologie rattache ce terme un verbe mostrar (montrer) en référence à l'obligation d'exhiber les objets et les animaux égarés pour que leur propriétaire puisse les identifier. Enfin, un troisième sens La Cruzada et l'administration des biens vacants en Espagne (xve -xviiie siè...
- L'Atelier du Centre de recherches historiques, 22 | 2020
- Sur l'importance des sommes générées par la vente des indulgences, voir Modesto ULLOA, La Hacienda Real de Castilla en tiempos de Felipe II, Madrid, Fundación Universitaria Española, 1977, p. 571-645 ;
- Miguel ARTOLA, La Hacienda del Antiguo Régimen, Madrid, Alianza Editorial, 1982, p. 57-62 et 294-301.
- Les historiens de la Croisade n'ont accordé aucune attention à cette prérogative en raison, manifestement, des faibles revenus qu'elle génère. Voir Maria del Pilar MARTÍNEZ LÓPEZ-CANO, « La administración de la bula de la Santa Cruzada en Nueva España (1547-1659)
- », Historia mexicana, janvier 2013, p. 983. Seuls les historiens du droit ont maintenu une tradition d'études sur le statut des biens de propriété incertaine. Cependant, la plupart de ces travaux portent sur la période contemporaine et les préambules historiques sont souvent indigents. Ils reprennent un certain nombre de lieux communs, dont le plus courant est celui qui attribue à l'administration de la Croisade l'exercice d'un monopole sur ces biens entre la fin du XV e siècle et le XVIII e siècle. Voir notamment : Francisco CUENA BOY, « Sobre bienes mostrencos y vacantes. Observaciones sobre la recepción del derecho romano en Indias », dans Homenaje a Luis Rojo Ajuria : escritos jurídicos, Santander, Universidad de Cantabria, 2003, p. 257-268 ; Miguel LACRUZ MANTECÓN, Los bienes mostrencos en Aragón : (estudio histórico y actual), Saragosse, El justicia de Aragón, 2012.
- Les ouvrages classiques sur la Croisade sont consacrés aux Bulles : José FERNÁNDEZ LLAMAZARES, Historia de la Bula de la Santa Cruzada, Madrid, Eusebio Aguado, 1859 ; José GOÑI GAZTAMBIDE, Historia de la Bula de Cruzada en España, Vitoria, Editorial del Seminario de Vitoria, 1958 ; José Antonio BENITO RODRÍGUEZ, La bula de cruzada en Indias, Madrid, Fundación Universitaria Española, 2002. Sur l'administration elle-même, malgré des apports récents, les études restent très parcellaires et elles ont privilégié des approches d'histoire politique plutôt que d'histoire institutionnelle : Mariano ALCOCER MARTÍNEZ, « El Consejo de Cruzada », Revista Histórica, n o 2, 1925, p. 114-123 ;
- José MARTÍNEZ MILLÁN, Carlos Javier DE CARLOS MORALES, « Los orígenes del Consejo de Cruzada (siglo XVI)
- », Hispania, v. 51, n o 3, 1991, p. 901-932 ;
- Henar PIZARRO LLORENTE, « Facciones cortesanas en el Consejo de Cruzada durante el reinado de Felipe II (1562-1585)
- », Miscelánea Comillas : Revista de Ciencias Humanas y Sociales, v. 56, n o 08, 1998, p. 159-177 ; Henar PIZARRO LLORENTE, « La pugna La Cruzada et l'administration des biens vacants en Espagne (xve -xviiie siè...
- L'Atelier du Centre de recherches historiques, 22 | 2020 cortesana por el control del Consejo de Cruzada (1575-1585) », dans José Martínez Millán (dir.), Felipe II (1527-1598). Europa y la Monarquía Católica, Madrid, Parteluz, 1998, t. 2, v. 1, p. 635-675 ; José Eloy HORTAL MUÑOZ, « El Consejo de Cruzada durante el reinado de Felipe III : los comisarios Juan de Zúñiga, Felipe de Tassis, Martín de Córdoba y Diego de Guzmán y Benavides », Hispania Sacra, v. 66, n o 1, 2014, p. 97-130 ;
- María LÓPEZ DÍAZ, « La reforma del consejo de Cruzada de 1745 : preámbulo de su desparición », Mediterranea. Ricerche Storiche, n o 13, 2016, p. 319-352. Les travaux les plus aboutis sur le fonctionnement institutionnel de la Croisade concernent les territoires américains. Parmi de nombreuses publications, voir : José Antonio BENITO RODRÍGUEZ, « Organización y funcionamiento de los tribunales de Cruzada en Indias », Revista de estudios histórico-jurídicos, n o 22, 2000, p. 169-190 ; Maria del Pilar MARTÍNEZ LÓPEZ-CANO, « La administración de la bula de la Santa Cruzada en Nueva España (1547-1659)
- », Historia mexicana, janvier 2013, p. 983. Malgré des travaux de plus en plus nombreux, la plupart des études continue de pointer la méconnaissance persistante de la Croisade. Selon nous, le problème majeur aujourd'hui ne relève pas d'un manque de connaissances, mais de la fragmentation des études entre des champs historiographiques très spécialisés.
- Joseph F. O'CALLAGHAN, Reconquest and Crusade in Medieval Spain, Philadelphie, University of Pennsylvania Press, 2003 ; Ana RODRÍGUEZ LÓPEZ, « Légitimation royale et discours sur la croisade en Castille aux XII e et XIII e siècles », Journal des Savants, n o 1, 2004, p. 129-163 ;
- William J. PURKIS, Crusading Spirituality in the Holy Land and Iberia, c.1095-c.1187, Woodbridge, Boydell et Brewer, 2008 ;
- Patrick J. O'BANION, « Only the King Can Do It : Adaptation and Flexibility in Crusade Ideology in Sixteenth-Century Spain », Church History, v. 81, n o 3, 2012, p. 552-574 ; Patrick J. O'BANION, « The Crusading State : The Expedition for the Cruzada Indulgence from Trent to Lepanto », The Sixteen Century Journal, v. 44, n o 1, 2013, p. 97-116.
- Francisco TOMÁS Y VALIENTE, « La sucesión de quien muere sin parientes », Anuario de Historia del Derecho Español, 1966, p. 235.
- Les sources normatives sont extraites des principaux recueils de lois castillans promulgués entre le XIII e et le XVIII e siècle. Les sources judiciaires sont tirées des archives de la maison d'Arcos (Archivo Histórico Nacional, Tolède), des archives du Concejo de la Mesta (Archivo Histórico Nacional, Madrid), ainsi
- Peter LINEHAN, The Spanish Church and the Papacy in the Thirteenth Century, Cambridge, Cambridge University Press, 1971, p. 188-221.
- Pierre BLET, Histoire de la représentation diplomatique du Saint Siège, des origines jusqu'au XIX e siècle, Rome, Archivio Vaticano, 1982.
- Sur le régime de protection des croisés : James A. BRUNDAGE, The Crusades, Holy War and Canon Law, Londres, Variorum, 1991 ; Danielle E. PARK, Papal Protection and the Crusader : Flanders, Champagne, and the Kingdom of France, 1095-1222, Woodbridge et Rochester, The Boydell Press, 2018. Sur la politique pontificale de la Croisade : Maureen PURCELL, Papal Crusading Policy, 1244-1291, Leyde, Brill, 1975.
- Justo FERNÁNDEZ ALONSO, « Los enviados pontificios y la Colectoria en España de 1466 a 1475 », Anthologica Annua, n o 2, 1954, p. 51-122 ; Justo FERNÁNDEZ ALONSO, « Nuncios, colectores y legados pontificios en España de 1474 a 1492 », Hispania Sacra, n o 10, 1957, p. 33-90.
- José FERNÁNDEZ LLAMAZARES, Historia de la Bula de la Santa Cruzada, Madrid, Eusebio Aguado, 1859, p. 225-226. Dans ces remontrances, les prédicateurs d'indulgences sont présentés comme des prédateurs qui violent les privilèges des communautés locales. Cette réputation détestable des agents de la Croisade a duré jusqu'à l'orée du XIX e siècle. José GOÑI GAZTAMBIDE, Historia de la Bula de Cruzada en España, Vitoria, Editorial del Seminario de Vitoria, 1958, p. 508-516.
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- Partida VI, Título X, Ley VII, dans Las Siete Partidas del rey Don Alfonso el Sabio, Madrid, Imprenta Real, 1807, v. 3, p. 469.
- José GOÑI GAZTAMBIDE, « Los cuestores en España y la regalia de indulgencias », Hispania Sacra, v. 2, n o 4, 1949, p. 1-43.
- En 1617, refusant le rôle que s'attribuent les alguazils de la Croisade, les Cortès du royaume de Navarre obtiennent leur interdiction. Novísima recopilación de las leyes del Reino de Navarra, Pampelune, Josef Joaquín Martinez, 1735, n o 2, p. 182.
- Patrick J. O'BANION, « For the Defense of the Faith? The Crusading Indulgence in Early Modern Spain », Archiv für Reformationsgeschichte, v. 101, n o 1, 2010, p. 164-185 ; Patrick J. O'BANION, The Sacrament of Penance and Religious Life in Golden Age Spain, University Park, The Pennsylvania State University Press, 2012, p. 105-108.
- Eugenio SERRANO, Miguel F. GOḾEZ VOZMEDIANO, « Imprenta, dinero y fe : la impresioń de bulas en el convento dominico de San Pedro Mártir de Toledo (1483-1600)
- Il ne peut s'agir à ce stade que d'une hypothèse, tant qu'on ne connaît pas l'usage exact des Bulles de composición et l'identité de leurs acquéreurs.
- Partida VI, Título XIII, Ley VI, dans Las Siete Partidas del rey Don Alfonso el Sabio, Madrid, Imprenta Real, 1807, v. 3, p. 480-481.
- Libro III, Título V, Ley III, dans REAL ACADEMIA DE LA HISTORIA, El Fuero Real del rey Don Alonso el Sabio, Madrid, Imprenta Real, 1836, p. 75 : « Si el ome que moriere non oviere parientes ningunos, e ficiere manda de sus cosas, derecho es que se cumpla la manda segund la fizo, e si non ficiere manda ayalo todo el rey ».
- Miguel Angel LADERO QUESADA, Fiscalidad y poder real en Castilla (1252-1369), Madrid, Editorial Complutense, 1993.
- REAL ACADEMIA DE LA HISTORIA, Cortes de los antiguos reinos de León y de Castilla, Madrid, Rivadeneyra, 1861, v. 1, p. 98.
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- Libro IV, Título XXIII, Leyes I-IV, dans REAL ACADEMIA DE LA HISTORIA, El Fuero Real del rey Don Alonso el Sabio, Madrid, Imprenta Real, 1836, p. 159-161.
- Dominique JULIA, Le voyage aux Saints. Les pèlerinages dans l'Occident moderne (XV e -XVIII e siècle), Paris, Seuil, 2016.
- Aux XVII e et XVIII e siècles, la Croisade conteste encore à quiconque le droit de se saisir des biens des pèlerins estimant qu'ils relèvent exclusivement de la juridiction apostolique. Associant les pèlerins, les étrangers et les ecclésiastiques, la Croisade considère que ces biens doivent être tenus pour spirituels. « Les biens des étrangers et des pèlerins qui meurent sans testament doivent, par droit commun, être destinés aux pauvres. la Trinité (25 novembre 1608), Biblioteca Nacional de España (BNE), Mss 9591, f. 3v.
- Remarquons que, selon les Siete Partidas (1256-1265), la faculté de percevoir les legs pieux en faveur de la rédemption des captifs est confiée aux évêques. Partida VI, Título XI, Ley V, dans Las Siete Partidas del rey Don Alfonso el Sabio, Madrid, Imprenta Real, 1807, v. 3, p. 467-468. La Cruzada et l'administration des biens vacants en Espagne (xve -xviiie siè...
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- S'il existe une bibliographie relativement abondante (et de qualité inégale) sur les ordres rédempteurs, leurs facultés en matière de perception des biens vacants ont peu retenu l'attention. Bruce Taylor le mentionne brièvement : Bruce TAYLOR, Structures of Reform : The Mercedarian Order in the Spanish Golden Age, Leyde, Brill, 2000, p. 362. La orden de Santa Maria de la Merced. Síntesis histórica, Rome, Instituto histórico de la Orden de la Merced, 1997 n'en parle pas. Vázquez Nuñez considère, à tort, que l'attribution des biens abintestatos a été révoquée définitivement en 1348 car, selon lui, « c'était une énormité ». Guillermo VÁZQUEZ NUÑEZ, Manual de historia de la Orden de Nuestra señora de la Merced, Tolède, Editorial Católica Toledana, 1931, v. 1, p. 218 et 275.
- Bruce TAYLOR, Structures of Reform : The Mercedarian Order in the Spanish Golden Age, Leyde, Brill, 2000, p. 18 et 26.
- Cette autorisation s'accompagne d'une régulation de l'activité des religieux rédempteurs dont les méthodes avaient fait l'objet de plaintes lors des Cortès d'Alcala (1348). Francisco TOMÁS Y VALIENTE, « La sucesión de quien muere sin parientes », Anuario de Historia del Derecho Español, 1966, p. 230.
- Biblioteca Nacional de España (BNE), Mss 9591, f. 58r-59r. , Tolède, Editorial Católica Toledana, 1931, v. 1, p. 158-164.
- Maureen FLYNN, Sacred Charity : Confraternities and Social Welfare in Spain, 1400-1700, Londres, Macmillan, 1989, p. 44-74 ;
- James W. BRODMAN, « Community, identity, and the Redemption of Captives : Comparative Perspectives across the Mediterranean », Anuario de Estudios Medievales, v. 36, n o 1, 2006, p. 241-252 ;
- Jarbel RODRIGUEZ, Captives and Their Saviors in the Medieval Crown of Aragon, Washington, The Catholic University of America Press, 2007, p. 119-148.
- L'extension de la juridiction royale sur les « sujets défunts » a été bien étudiée pour le cas du Portugal. Maria de LURDES ROSA, As almas herdeiras. Fundação de capelas fúnebres e afirmação da alma como sujeito de direito (Portugal 1400-1521), Lisbonne, Imprensa Nacional-Casa da Moeda, 2012.
- Francisco TOMÁS Y VALIENTE, « La sucesión de quien muere sin parientes », Anuario de Historia del Derecho Español, 1966, p. 230-232.
- Privilège des Rois Catholiques à l'ordre de la Trinité (Burgos, 2 octobre 1475), dans Privilegios concedidos por los Sennores Reyes Catolicos de Espana, en favor de la orden de la santissima trinidad calçados redencion de cautivos, [Grenade], 1694, p. 2-3.
- Alonso PEREZ DE LARA, Compendio de las tres gracias de la Santa Cruzada, Lyon, Pierre Chevalier, 1622, p. 271. (1 ère édition Madrid, 1610)
- Madrid, Rivadeneyra, 1861, v. 4, p. 99-100 ; voir aussi p. 495.
- REAL ACADEMIA DE LA HISTORIA, Cortes de los antiguos reinos de León y de Castilla, Madrid, Rivadeneyra, 1861, p. 236-237. Un premier règlement sur la manière de prêcher la Bulle y est donné par Charles Quint le 20 septembre 1528 en p. 488-492.
- Pragmatique des Rois Catholiques (Grenade, 29 septembre 1501), retranscrite dans Francisco TOMÁS Y VALIENTE, « La sucesión de quien muere sin parientes », Anuario de Historia del Derecho Español, 1966, p. 231, note 81. Elle se trouve aussi dans : Novísima recopilación de las leyes del Reino de Navarra, Pampelune, Josef Joaquín Martinez, 1735, n o 2, p. 182. Libro I, Título IX, Ley III.
- REAL ACADEMIA DE LA HISTORIA, Cortes de los antiguos reinos de León y de Castilla, Madrid, Rivadeneyra, 1861, v. 4, p. 200-204. En 1505, les lois de Toro consacrent plusieurs articles à la manière dont les héritiers légitimes (ascendants ou descendants, dans le quatrième degré)
- Archivo Histórico Provincial de Zaragoza (AHPZ), Real Audiencia, 1092, exp. 86. Orden del Consejo para que la Audiencia informe sobre a quién pertencen en el reino de Aragón los bienes mostrencos La Cruzada et l'administration des biens vacants en Espagne (xve -xviiie siè...
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- y abintestatos (1716). Dans ce rapport, l'audience
- Cette inhibition a été prononcée une première fois le 20 novembre 1522. Elle a été renouvelée le 18 septembre 1531, le 11 juillet 1544 et le 9 janvier 1547. Libro III, Título XI, Leyes I et II, dans Novísima Recopilación de las leyes de España, Madrid, Imprenta Real, 1805, v. 1, p. 292-293. Le respect de cette interdiction par la Croisade reste sujette à caution. De plus, il est probable que des autorisations ponctuelles aient été accordées aux agents de la Croisade, comme c'est le cas à La Havane en 1677. Archivo Histórico Nacional (AHN), Madrid, Códices, L. 752. Mostrencos y Abintestatos en la Havana : que su administración corra por los comisarios subdelegados de Cruzada sin perjuicio del consejo de Indias para que los administren los oficiales reales (18 janvier 1677).
- de Indias (1503-1717) », Tiempos Modernos, v. 30, n o 1, 2015. Voir également la contribution d'Alessandro Buono à ce même volume.
- José MARTÍNEZ MILLÁN, Carlos Javier DE CARLOS MORALES, « Los orígenes del Consejo de Cruzada (siglo XVI), Hispania, v. 51, n o 3, 1991, p. 904-905. Notons que le commissaire général, bien qu'il exerce les fonctions de président du conseil, n'en porte pas le titre. José FERNÁNDEZ LLAMAZARES, Historia de la Bula de la Santa Cruzada, Madrid, Eusebio Aguado, 1859, p. 127.
- Très peu d'études ont été consacrées aux tribunaux provinciaux de la Croisade en Espagne, la Cour ayant retenu l'attention des historiens. Les seules études dont on dispose concernent les Indes. Voir les références bibliographiques en introduction.
- Ignasi FERNÁNDEZ TERRICABRAS, « Al servicio del rey y de la iglesia : El control del episcopado castellano por la Corona en tiempos de Felipe II », dans Francisco Javier Guillamón Álvarez, José Javier Ruíz Ibáñez (éd.), Lo conflictivo y lo consensual en Castilla : sociedad y poder político, 1521-1715 : homenaje a Francisco Tomás y Valiente, Murcie, Universidad de Murcia, 2001, p. 205-232
- On considère que la Croisade gère les « trois grâces » du Pape que sont la cruzada, le subsidio et l'excusado.
- Antonio DOMÍNGUEZ ORTIZ, « La Iglesia en la España de los siglos XVII y XVIII », dans Ricardo Garciá-Villoslada (dir.), Historia de la Iglesia en España, Madrid, 1979, v. 4, p. 90. Pour une étude plus détaillée sur la perception de ces impôts : Ángel ITURRIOZ MAGAÑA, Estudio del subsidio y excusado (1561-1808
- Hacienda, Logroño, Instituto de Estudios Riojanos, 1987 ; José Antonio ALVAREZ VÁZQUEZ, « La contribución de subsidio y excusado en Zamora (1500-1800) », dans Haciendas forales y hacienda real. Homenaje a Miguel Artola y Felipe Ruiz Martín, Bilbao, Universidad del País Vasco, 1990, p. 123-137 ;
- Elena CATALÁN MARTÍNEZ, « El fin de un privilegio : la contribución eclesiástica a la hacienda real (1519-1794)
- », Studia Histórica. Historia Moderna, n o 16, 1997, p. 177-200 ;
- Sean T. PERRONE, Charles V and the Castilian Assembly of the Clergy : Negotiations for the Ecclesiastical Subsidy, Leyde, Brill, 2008.
- José FERNÁNDEZ LLAMAZARES, Historia de la Bula de la Santa Cruzada, Madrid, Eusebio Aguado, 1859, p. 129-130.
- Sean T. PERRONE, Charles V and the Castilian Assembly of the Clergy : Negotiations for the Ecclesiastical Subsidy, Leyde, Brill, 2008, p. 25.
- À Zamora, au milieu du XVIII e siècle, confrontés aux réticences du clergé paroissial à payer un certain nombre de charges à l'église métropolitaine, les chanoines de la cathédrale ont utilisé le tribunal de Croisade pour obtenir gain de cause. José Antonio ÁLVAREZ VÁZQUEZ, Los diezmos en Zamora (1500-1840), Salamanque, Ediciones universitarias de Salamanca, 1984, p. 148-149.
- Rodrigo CARO, Antiguedades y principado de la Ilustrissima ciudad de Sevilla y chorographia de su convento juridico o antigua chancilleria, Seville, Andrés Grande, 1634, f. 56r. La Cruzada et l'administration des biens vacants en Espagne (xve -xviiie siè...
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- Archivo Histórico Nacional (AHN), Diversos-Mesta, Leg. 242, n o 38. Memorial ajustado del pleito que el honrado Concejo de la Mesta General de estos Reinos sigue con el Señor fiscal de SM del Consejo de Cruzada sobre la percepción de todos los ganados perdidos de estos reinos, que no tienen dueño conocido, a que llaman mesteños mostrencos, Madrid, Luis Sánchez, 1623, f. 87.
- Archivo Histórico Provincial de Zaragoza (AHPZ), Real Audiencia, 1092, exp. 86.
- Actas de las Cortes Castilla, Madrid, Congreso de los Diputados, 1905, t. XXVIII, p. 306.
- Autos acordados antiguos y modernos del Consejo, Madrid, Juan de Ariztia, 1723, auto CCXXVII, f. 48r-48v.
- Archivo municipal de Murcia, Reales provisiones, CAM 784 n o º65. Real Provisión de Felipe IV que lleva insertas leyes que hablan en razón de los bienes perdidos, vacantes y mostrencos que han de ser cumplidas y ejecutadas (1625) ;
- Archivo Municipal de Murcia, Reales Provisiones, CAM 784 n o 55. Real Provisión de Felipe IV por la que se dispone y manda lo que conviene guardar, cumplir y ejecutar en razón de los bienes mostrencos (1636).
- Alonso PEREZ DE LARA, Compendio de las tres gracias de la Santa Cruzada, Lyon, Pierre Chevalier, 1622, p. 168. Cette clause sera répétée par la suite dans plusieurs règlements, notamment dans l'instruction du 27 novembre 1785, commentée dans la dernière partie de cet article.
- Alonso PEREZ DE LARA, Compendio de las tres gracias de la Santa Cruzada, Lyon, Pierre Chevalier, 1622, p. 166.
- Sentence du conseil de Croisade (Madrid, 25 août 1620), Biblioteca Nacional de España (BNE), Mss 9591, f. 10.
- Archivo Histórico Nacional (AHN), Diversos-Mesta, Leg. 242, n o 38. Memorial ajustado del pleito que el honrado Concejo de la Mesta General de estos Reinos sigue con el Señor fiscal de SM del Consejo de Cruzada sobre la percepción de todos los ganados perdidos de estos reinos, que no tienen dueño conocido, a que llaman mesteños mostrencos, Madrid, Luis Sánchez, 1623, f. 1.
- Dans l'affaire de la Mesta, la décision précise d'ailleurs que la Croisade peut continuer à faire valoir ses propres droits sur les animaux égarés d'élevages sédentaires. La Mesta conteste ce point et le conflit se prolonge jusqu'en 1625.
- Archivo Histórico Nacional (AHN), Osuna, C. 125, D. 15. Ejecutoria que mantiene en la posesión del derecho de mostrencos al duque de Arcos, Rodrigo Ponce de León, en los lugares que éste tenía en el Arzobispado de Sevilla, Valladolid, 7 juin 1603.
- C'est le cas dans deux conflits concernant un héritage vacant dans la ville de Los Palacios en 1681 et en 1726. Archivo Histórico Nacional (AHN), Osuna, C. 125, D. 15 et Osuna, C. 178, D. 29. Un autre conflit porte sur l'opposition du duc d'Arcos à la nomination d'un alguazil de la Croisade dans la ville de Marchena. AHN, Osuna, C. 172, D. 171-182.
- Archivo Histórico Nacional (AHN), Osuna, C. 158, D. 17-60. En réalité, il semble que les trinitaires aient bien été tenus à l'écart des états du duc d'Arcos, une sentence du conseil de Croisade ayant été exhibée dans laquelle il était interdit aux ordres de la Trinité et de la Merci de prêcher dans ces localités. Cependant, quelques mois avant le début de l'affaire, la duchesse
- », XXV Coloquios históricos de Extremadura, 1996. En ligne : URL: http://www.chdetrujillo.com/la-merced-de-trujillo-pleitea-con-el-conde-de-miranda-en-favor- de-la-redencion-de-cautivos-1743/, consulté le 10 juin 2018. La Cruzada et l'administration des biens vacants en Espagne (xve -xviiie siè...
- L'Atelier du Centre de recherches historiques, 22 | 2020