Etude Comparative De La Croissance Et De La Productivité Chez Le Taro (Colocassia Esculenta L.) Et Le Macabo (Xanthosoma Sagittifolium, Et X Anthosoma Sp) Cultivés Dans Les Conditions Pédoclimatiques De La Ville De Mbaïki (Lobaye) En République Centrafricaine (original) (raw)
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À l'instar des espaces ruraux de la zone soudanienne d'Afrique tropicale, le terroir villageois de Lagassagou, situé à environ cent cinquante kilomètres au sud-est de Mopti (cinquième région administrative du Mali) dans la zone agroécologique de la plaine du Gondo. a subi et continue de subir, sous l'effet de la pression anthropique, des changements profonds dans le système d'utilisation de ses ressources en sol et végétation. La présente étude a pour objectif principal de caractériser l'effet de l'augmentation de la population sur l'évolution de l'occupation des terres. Une cartographie multi-dates (1952 et 1996) associée à des enquêtes sociodémographiques et des relevés de végétation a été utilisée pour analyser le phénomène. La population du terroir de Lagassagou, exclusivement d'origine dogon, a progressivement augmenté de 40 habitants au km 2 en 1971 à 66 habitants au km 2 en 1995 puis chuté légèrement en 1996 à cause du départ de certaines familles à la recherche d'autres terres de cultures. Le terroir de Lagassagou, d'une superficie de 10,68 kilomètres carrés, était, occupé en 1952 par trois unités d'occupation des terres que sont, les jachères anciennes (10 ans et plus), les jachères récentes (moins de 10 ans) et les champs (ou zones cultivées). En 1996, il a été mis en évidence comme unités d'occupation: des terres, les zones cultivées, les jachères récentes (jachères pastorales et jachères fertilisantes) et une zone dégradée sur pente. Les jachères anciennes ont disparu. Le terroir a été confronté à une surexploitation des ressources en sol et végétation entraînant une dégradation généralisée de l'environnement. Ainsi, plusieurs espèces végétales ont disparu, entre autres ; Daniellia oliveri, Dalbergia melanoxylon, Securidaca longipedunculata, Pterocarpus erinaceus, Cymbopogon giganteus. Des zones dégradées ont apparu. Les rendements ont diminué de plus de moitié. Les jachères anciennes ont disparu et la densité des ligneux a diminué.
2003
Le sorgho est une cereale de base dans l'alimentation humaine au Mali. Depuis plusieurs decennies, elle se trouve confrontee a des problemes d'ordre climatiques et biotiques, c'est pourquoi la recherche travaille a l'amelioration des varietes de sorgho. Dans le cadre de cette amelioration, un programme a ete initie par le CIRAD, l'IER l'ICRISAT et l'IPR/IFRA ,a travers lequel des essais ont ete conduits dans la zone de Siramana avec deux grands objectifs: - Comparer la productivite du sorgho et du mais dans les memes conditions de culture; - Comparer entre elles vis a vis d'un temoin les differentes varietes de sorgho ameliorees: adaptabilite, stabilite, potentiel de rendement, qualites organoleptiques. Pour se faire, nous avons adopte le dispositif bloc de Fisher chez dix paysans ou chaque paysan representait un bloc a trois repetitions mais considere comme une repetition au moment des traitements des donnees. L'essai comportait deux facteurs: va...
2020
Gouvernement camerounais afin d'accroître la production de cacao dans le but d'atteindre 600 000 tonnes à l'horizon 2020, consiste à distribuer gratuitement des plants hybrides considérés comme très productifs aux paysans. Mais la croissance de certains hybrides en pépinière reste mal connue. La présente étude qui concerne un bassin de production de cacao dans la Région du Centre au Cameroun s'est déroulée de juin 2012 à novembre 2015 dans les localités du Département de la Lékié. L'objectif principal a été de comparer la croissance d'un hybride (SNK 413) à celle d'une espèce locale (Bat 1). Cette évaluation a permis d'améliorer les connaissances sur la croissance de cet hybride en pépinière. La mesure de la taille et du diamètre des tiges a été effectuée tous les jours à l'aide d'un ruban gradué pour la taille et d'un pied à coulisse pour le diamètre. La variété SNK 413 présente une tige plus longue et un diamètre plus grand que Bat 1.
Cette étude qui a été effectuée à Nguelemendouka, dans la province de l’Est Cameroun, avait pour objectif global de décrire la situation actuelle et l’évolution des exploitations familiales agricoles de 1990 à 2006. Les objectifs spécifiques étaient d’identifier et d’analyser les systèmes de cultures, de décrire leurs changements, d’examiner les déterminants majeurs dans la production du manioc et macabo, d’identifier les caractéristiques des différents types de paysans qui cultivent le manioc et le macabo et d’en faire une typologie. Les données primaires ont été collectées par observations, enquêtes auprès de producteurs individuels et discussions avec de groupes de producteurs. En fonction des critères discriminants tels que la structure de l’exploitation agricole, l’orientation du système de production, les performances technico-économiques, les exploitations agricoles ont été classées en cinq types. (i) exploitation vieillissante, (ii) grande exploitation vivrière, (iii) grande exploitation diversifié et performante, (iv) jeune exploitation en phase de capitalisation, (v) jeunes exploitations en phase d’installation orientée vers le macabo. Le manioc et le macabo occupent une place très importante pour les paysans de Nguelemendouga et restent en majorité des cultures pour femmes. Ces deux spéculations sont destinées à l’autoconsommation et c’est le surplus qui est commercialisé. Le secteur des productions animales est peu pratiqué. La recommandation clés aux paysans inclue la tenue d’un cahier de compte. Il est cependant important de mettre dans la zone des infrastructures sociales et économiques afin d’améliorer le quotidien de la population de Nguelemendouka.
International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2013
L'objectif de cette étude est de démontrer les incidences des principaux facteurs climatiques sur la productivité des variétés de canne à sucre dans les plantations industrielles de la vallée du Niari. Les données proviennent des différentes campagnes agricoles de 2000-2001 à 2006-2007 de la Société agricole et de raffinage industriel de sucre au Congo (Saris-Congo). Elles concernent les précipitations, les températures, le rayonnement global solaire, les rendements de production et les hauteurs des différentes variétés de canne à sucre. L'évapotranspiration réelle (ETR) est calculée selon le modèle du bilan hydrique de Thornthwaite. Les résultats montrent que les coefficients de détermination entre les principaux facteurs climatiques et la croissance des variétés de canne à sucre sont de l'ordre de 0,974 à 0,980. L'évolution des rendements en fonction des indices de satisfaction des besoins hydriques (ETR/ETM) est de l'ordre de 0,664 à 0,845. Ceci met en exergue les incidences des facteurs climatiques sur la productivité des variétés de canne à sucre de la vallée du Niari. Ces facteurs climatiques, permettent d'expliquer par les différentes approches méthodologiques, l'évolution des rendements en canne et d'estimer la production dans les périmètres sucriers.
Zenodo (CERN European Organization for Nuclear Research), 2022
Le bananier plantain (Musa spp. AAB) est cultivé dans des systèmes traditionnels de culture et très souvent associé à d'autres plantes vivrières. Deux principaux systèmes de cultures dominent la gamme des associations et/ou des rotations culturales dans lesquelles s'insèrent les plantains : multi-espèces et monoculture. Dans la plupart des zones de production paysannes en Afrique de l'Ouest et du Centre, le système multi-espèces dans un champ ou dans une exploitation sont majoritaires. La culture du bananier plantain en monoculture est généralement rentable pendant une ou deux années après lesquelles la fertilité du sol tend à décliner, ce qui conduit à des rendements annuels de seulement 4 à 8 tonnes/ha. Peu d'études sont réalisées sur la fertilisation des sols sous bananier à partir des cultures associées dans les conditions pédoclimatiques du sud-ouest de la République Démocratique du Congo (RDC), et plus précisément dans les Cataractes. L'objectif de cette étude est d'évaluer la réponse de la banane plantain associée aux cultures vivrières, notamment celles de légumineuses. Les cultures associées auraient un effet positif sur le rendement de la banane plantain et l'une d'elles conduirait à un haut rendement par rapport à d'autres. Les résultats obtenus montrent que l'arachide et le soja ont donné les meilleurs rendements du plantain d'environ 23 t/ha. Le site de Mansende a été plus performant avec 22 t/ha que celui de Mbubu (20 t/ha) ; les deux derniers cycles (2ème et 3ème) ont généré les meilleurs rendements d'environ 23 t/ ha. Parmi les plantes associées, l'arachide et le soja se sont montrés statistiquement plus efficaces que la patate-douce d'une part, et d'autre part, les plantes associées étaient meilleures que la monoculture.
BOIS & FORETS DES TROPIQUES, 2017
La rythmicité intra-annuelle de la crois- sance diamétrique des arbres n’est connue que pour très peu d’espèces tropicales africaines. Dans cet article, une combinaison de méthodes expéri- mentant le marquage cambial séquen- tiel, l’analyse anatomique et la mesure des cernes a été utilisée pour détermi- ner la périodicité et les variations de la croissance diamétrique de trois espèces d’Afrique centrale produisant un bois d’œuvre de grande qualité : Baillonella toxisperma (moabi), Entandrophragma cylindricum (sapelli) et Erythrophleum suaveolens (tali). En outre, des interac- tions avec la phénologie foliaire et repro- ductive et le climat ont été recherchées. Pour les trois espèces, les cernes de croissance sont anatomiquement dis- tincts, annuels et se forment au rythme des saisons, avec un accroissement qui est maximal pendant la petite saison pluvieuse (de mars à mai). Les variations saisonnières de la croissance se sont avérées significatives pour le moabi et le sapelli et non ...
2017
En Afrique de l'Ouest et Centrale, la culture du cacaoyer repose encore tres largement sur l'utilisation de plants issus de semences, aux origines plus ou moins controlees. Malgre le constat communement admis que ce type de materiel vegetal peut presenter une forte heterogeneite, les problemes lies a la variabilite de performance individuelle des arbres au sein des populations sont rarement abordes. En Cote d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, le brassage genetique resultant de la diffusion de semences hybrides et l'utilisation importante de leurs descendances libres par les producteurs semblent avoir amplifie cette heterogeneite. Des questions se posent aujourd'hui quant a l'impact de cette variabilite au champ sur les performances globales des plantations et leur potentiel d'intensification. A partir d'observations de la variabilite de production au sein de populations de cacaoyers issus de semences en Cote d'Ivoire et au Cameroun, nou...