Dynamique commerciale et recomposition de l'emploiRetail change and employment restructuring (original) (raw)

Dynamique et hétérogénéité de l’emploi en déséquilibre

L'Actualité économique, 1996

RÉSUMÉ Pour rendre compte à un niveau macroéconomique des hétérogénéités qui caractérisent le marché du travail, la démarche la plus indiquée est l’agrégation par intégration des micromarchés en déséquilibre. Afin d’enrichir la structure dynamique de ce modèle d’équilibre avec rationnements quantitatifs, nous incluons des variables latentes retardées dans les équations d’offre ou de demande de travail ainsi que les rationnements passés dans l’équation de salaire. À la lumière des derniers développements proposés par Laroque et Salanié (1993), l’estimation de ce type de modèle est désormais envisageable. Leur méthode repose sur une extension du pseudo-maximum de vraisemblance simulé au cas dynamique. Notre objectif est, d’une part, d’étudier l’emploi en déséquilibre et la formation des salaires et d’autre part, de tester l’existence de micromarchés. L’application sur données macroéconomiques trimestrielles françaises met en évidence les résultats suivants. L’hypothèse d’existence de ...

«Les acteurs de l'entreprise face aux restructurations: une délicate mutation»

Travail et emploi, 2004

constituer des groupes de réflexion impliquant dirigeants d'entreprises, syndicalistes, juristes, représentants d'administrations centrales et décentralisées, consultants, chercheurs, et experts auprès de Comités d'Entreprise. Elle a ainsi pu faire fonction de « chambre d'enregistrement protégé » de paroles d'acteurs sur les restructurations, et d'une certaine façon, « de laboratoire de concertation ouverte ». Plusieurs études ont été pilotées dans le cadre de cette mission, pour éclairer les pratiques de restructurations et les jeux d'acteurs qui s'y déroulent (

LE RENOUVEAU SYNDICAL ET LA RESTRUCTURATION DU TRAVAIL

uels que soient les contextes nationaux, rares sont ceux aujourd'hui qui se trouvent épargnés par les restructurations économiques et sociales. Il fait sens commun que le compromis keynésien d'aprèsguerre, à la fois guidé par l'idée d'une croissance distributive et forgé dans le conflit industriel, est sérieusement ébranlé sinon définitivement enterré. Les conséquences, pour les travailleurs, sont lourdes et patentes : exigences croissantes de flexibilité, concessions salariales, atteintes aux avantages sociaux et à la sécurité d'emploi, menace de privatisation des services et donc des emplois publics, délocalisation de la production, etc. Ces facteurs érodent autant qu'ils mettent en doute la capacité représentative des organisations syndicales. Ces dernières se trouvent en effet le dos au mur, dans un contexte où non seulement elles peuvent de moins en moins s'appuyer sur les piliers du passé et où les nouvelles règles du jeu, promues par un capital confiant de sa mondialisation et le plus souvent relayées par les gouvernements (libéraux) en place, leur sont objectivement adverses.

Les carrières de cadres au cœur des restructurations

Sociologie du Travail, n°51(2), 2009

L’effet des restructurations sur les carrières des cadres reste encore peu analysé, notamment dans une perspective genrée. Les deux cas de fusion-acquisition étudiés, en Angleterre et en Hongrie, montrent que si la recomposition des espaces d’opportunité semble en partie favorable aux carrières féminines, le renforcement d’un modèle d’activité masculin-neutre contribue au durcissement du plafond de verre, pour tous ceux qui ne peuvent se conformer à ces attendus, en particulier les femmes.

Délocalisations et réductions d’effectifs dans l’industrie française

L’économie française : comptes et dossiers, Insee - Référence, Edition 2005-2006, 2006

Cette étude vise à mesurer le nombre d’emplois concernés, en France, par le phénomène de délocalisation d’activités industrielles. La mesure se fonde sur des données individuelles d’établissements, d’entreprises et de groupes. Les délocalisations sont détectées lorsque l’emploi diminue ou disparaît au sein d’un établissement et que les importations du groupe détenant l’établissement touché augmentent pour le type de biens auparavant produits en France. Sur la période 1995-2001, le nombre d’emplois délocalisés serait en moyenne d’environ 13 500 par an, dont un peu moins de la moitié à destination des pays émergents.

Les évolutions de l’emploi dans le secteur du retail banking

Revue française de civilisation britannique

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