Salluste, Jugurtha [tr. juxtalinéaire Croiset] [1858] (original) (raw)

Sallustius, De Conjuratione Catilinae et De Bello Jugurthino [ed. Roger Lallier] [1893]

Paris, Librairie Hachette, 1893

C. Sallusti Crispi De Conjuratione Catilinae et De Bello Jugurthino. Texte latin publie avec un notice sur la vie et les ouvrages de Salluste, des observations sur la langue, la grammaire et l`ortographe et des arguments et des notes, des illustrations et une carte par Roger Lallier. Quatrième tirage revu par Ferdinand Antoine

Istres en 1725 : la création du fief de Sulauze

Bulletin des Amis du Vieil Istres, n°16, p. 47-62, 1994

Le domaine de Sulauze est aujourd'hui, avec quelques mas d'Entressen, l'un des derniers grands domaines agricoles istréens : au début de ce siècle, ses 1200 hectares en faisaient la seconde propriété de la Crau 1. Son terroir et ses bâtiments, hérités en grande partie du XVIIIème siècle, en font sans doute un des plus beaux témoins de ces bastides souvent mentionnées sous l'Ancien Régime, mais le cas de Sulauze est unique dans les annales istréennes : ce domaine fut érigé en communauté distincte et séparée de celle d'Istres en 1725, et vécut jusqu'à la Révolution dans une relative autonomie 2. L'histoire de Sulauze au XVIIIème siècle mérite donc d'être contée, mais nous nous limiterons ici à expliquer les conditions qui rendirent possible la création de la seigneurie et communauté de Sulauze en 1725, et la manière dont fut opérée sa séparation d'avec Istres : la genèse de cet événement recouvre en effet divers aspects de la vie de la communauté d'Istres, depuis ses relations avec son seigneur jusqu'à ses difficultés financières, elles-mêmes liées à la conjoncture catastrophique des deux premières décennies du XVIIIème siècle. C'est donc autant l'histoire d'Istres pendant les dernières années du règne de Louis XIV et sous la Régence que l'histoire de Sulauze que nous nous proposons d'évoquer brièvement. Une précision topographique s'impose auparavant : au début du XVIIIème siècle, Sulauze désigne essentiellement le vallon compris entre les hauteurs de Montméjean et Saint-Etienne, au Nord de l'étang de l'Olivier, ainsi que la fontaine qui s'y trouve 3. La ferme actuelle de Sulauze porte alors un autre nom, celui de bastide de la Madeleine, et est en 1725 la propriété d'un noble aixois, qui a su se rendre indispensable aussi bien à la communauté d'Istres qu'à son seigneur... 1. La situation d'Istres au début du XVIIIème siècle 1.1. Istres et son seigneur Depuis la fin du Moyen-Age, Istres était partie intégrante d'un ensemble territorial homogène constitué autour de l'étang de Berre, comprenant entre autres Martigues, Berre, Lançon, Saint-Mitre et Rognac, appelé vicomté puis, à partir de 1580, principauté de Martigues. Apanage de seigneurs riches et influents, mais au train de vie généralement très dispendieux, cette principauté fut largement écornée en 1702 par son possesseur, Louis-Joseph de Bourbon, duc de Vendôme, qui, pour effacer quelques-unes de ses dettes les plus criantes, vendit les fiefs de Berre, Istres, Lançon et Saint-Mitre à un riche armurier parisien, Maximilien Titon 4. 1 Derrière un mas de Saint-Martin-de-Crau, et loin devant le Château Suffren (600 ha), Coromandel (450 ha) et le Grand Mas d'Entressen (400 ha), cf. P. MASSON, Les Bouches-du-Rhône, encyclopédie départementale, t. VII, 1928, p. 37. Cet ouvrage situe Sulauze et Coromandel sur le territoire de Miramas, ce qui est une erreur. Il est vrai que la Crau d'Istres semble systématiquement détournée vers Miramas, puisque l'autodrome dit « de Miramas » est lui aussi situé sur la commune d'Istres... 2 L'ouvrage pionnier de R. BEAUCAIRE, Histoire d'Istres, Gardanne, 1980, pp 29-30 évoque brièvement cette affaire. Nous devons à R. Giroussens un certain nombre de compléments utiles à cette étude, puisés en particulier chez les notaires istréens. Sauf mention contraire, tous les actes utilisés sont déposés aux Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, à Marseille. 3 Il faut s'abstraire ici de la toponymie contemporaine qui multiplie les références à Sulauze (ferme, bergerie, clocheton de Sulauze), qui n'ont pas de réalité au XVIIIème siècle. Le plus ancien témoignage relatif à ce quartier est la mention de la vente en 1390 d'une vigne à sot lausa (402 E 79). 4 F. P. BLANC, « Les princes de Martigues (1580-1770) » dans Quatrième Centenaire de l'Union des

Le chevalier C. Sallustius Forensis Sextilianus

CaSteR, 2022

Résumé : Une épitaphe latine récemment découverte à Sidi Assem dans l’arrière-pays de la colonia Simitthus révèle le nom et la carrière équestre de C. Sallustius Forensis Sextilianus. L’approche onomastique permet de connaître ses deux fils attestés de longue date dans cette ville. La séquence onomastique du premier ( ?) Sallustius Forensis Sextilianus élevé chez les Costoboques (CIL VIII, 14667) a été rendue possible à travers l’épitaphe du père. Le second, C. Sallustius Forensis Dignianus, porte l’agnomen Costobius (CIL VIII, 25679). L’apport le plus important de cette nouvelle épitaphe est néanmoins ailleurs. Grâce à son cursus, nous savons qu’il s’était déplacé jusqu’en Mésie inférieure en tant que tribun de la prima legio italica basée à Nouae en Mésie inférieure et non comme employé dans les carrières de marbre comme le supposait le savant polonais J. Kolendo en 1978. Cette nouvelle donnée, que je situe chronologiquement vers la fin du règne de Trajan et le règne d’Hadrien, est à même de changer notre perception des Costoboques qui n’étaient vus qu’à travers le filtre des auteurs gréco-latins donnant une image d’hostiles et de répulsifs. La date 170-171 ap. J.-C, communément admise par tous les historiens comme étant la première entrée des Costoboques dans l’histoire ne peut convenir donc qu’au début des grandes hostilités contre Rome. Après un long périple de trois étapes, C. Sallustius Forensis Sextilianus a regagné sa ville natale Simitthus en compagnie de sa famille pour y finir sa vie et y avoir sa dernière demeure. Abstract : Latin epitaph recently discovered in Sidi Assem in the hinterland of colonia Simitthus reveals the name and the equestrian career of C. Sallustius Forensis Sextilianus. The onomastic approach makes it possible to know his two sons attested for a long time in this city. The onomastic sequence of the first (?) Sallustius Forensis Sextilianus brought up among the Costoboques (CIL VIII, 14667) was made possible through the epitaph of the father. The second, C. Sallustius Forensis Dignianus, bears the agnomen Costobius (CIL VIII, 25679). The most important contribution of this new epitaph is nevertheless elsewhere. Thanks to his career, we know that he had moved to Lower Moesia as a tribune of the prima legio italica based in Nouae and not as an employee in the marble quarries as assumed by the polish scholar J. Kolendo in 1978. This new datum, which I situate chronologically at the end of the reign of Trajan and the reign of Hadrian, is capable of changing our perception of the Costoboci who were only seen through the filter of Greco-Latin authors giving an image of hostiles and repellents. The date 170-171 AD, commonly accepted by all historians as being the first entry of the Costoboci in history can therefore only be appropriate at the beginning of the great hostilities against Rome. After a long journey of three stages, C. Sallustius Forensis Sextilianus returned to his hometown Simitthus with his family to end his life there and have his final resting place.

Lucien de Samosate

in R. Goulet (ed.), Dictionnaire des Philosophes Antiques, vol. IV, París, CNRS, 2005, p. 131-160., 2005

Assiette Marseille ou Moustiers fin XVIIème - 1er ¼ XVIIIème, ayant appartenu aux; BENAUD DE LUBIERES

BENAUD DE LUBIERES, 2021

Assiette Marseille ou Moustiers fin XVIIème - 1er ¼ XVIIIème un galon à motifs géométriques en bordure. Ayant appartenu aux; BENAUD (ou BENAULT) DE LUBIERES. Marquis de Roquemartine, anciens Seigneurs de Villeneuve, la Motte, Valbourges, le Brunet, le Castelar, le Breuil, Sénas, Touret, Aureille & autres lieux en Provence.