Dans les villes. Les traces oubliées de la défense passive (original) (raw)

Fortifier les faubourgs pour mieux défendre la ville. Les systèmes défensifs détachés péri-urbains dans le comté d’Artois des XIVe et XVe siècles

2024

Depuis les années 1980, les études portant sur les fortifications urbaines (articles, monographies, mémoires et thèses universitaires) des actuels Hauts-de-France connaissent un certain dynamisme, mais sont restées isolées jusqu’en 2019. Cette année-là, le lancement du projet collectif de recherche « Les places fortes des Hauts-de-France » – porté par le service régional de l’archéologie – a permis de fédérer les chercheurs issus de domaines d’études variés et travaillant autour des fortifications médiévales et modernes régionales. Parmi les axes traités par les membres du PCR, celui de la mise en défense des abords bénéficie en autre du dynamisme d’une série de travaux historiques et archéologiques portant sur divers aspects des faubourgs du Nord de la France. À partir du dialogue des sources archéologiques, textuelles et iconographiques, ainsi que d’observations géomorphologiques, la présente communication se propose d’identifier les différentes structures défensives avancées autour des faubourgs composant le réseau urbain du comté d’Artois. Le propos aura pour contexte la guerre de Cent Ans qui contribua à la mise en place, au développement et à la diversification des éléments composants le système détaché de la ceinture urbaine défensive.

La défense des villes de la Loire au temps de Jeanne D'Arc

2012

Partant du fait que dans son procès de condamnation, le duc d'Alençon déclarait que Jeanne d'Arc avait eu de réelles capacités dans la préparation de l'artillerie et dans les combats qu'elle avait menés, Kelly DeVries estimait qu'aucun siège jusqu'alors n'avait impliqué de la part des deux camps l'usage d'autant d'armes à feu' _ De fait Jeanne d'Arc fut confrontée à des contingents militaires qui, aussi bien du côté français qu'anglais, utilisaient l'artillerie à feu tant