Review. 2013. Dousset, Laurent. 2011. Mythes, Missiles et Cannibales: Le récit d’un premier contact en Australie. Paris: Société des Océanistes. Social Anthropology/Anthropologie Sociale 21(3): 426-427. (original) (raw)

Boulestin B. (2014) – Manger son ennemi : le cannibalisme préhistorique et la « guerre ». In : Buchsenschutz O., Dutour O., Mordant C. (dir.), Archéologie de la violence et de la guerre dans les sociétés pré et protohistoriques. Paris : Éd. du CTHS, p. 37-52

Laboratoire d'anthropologie (A3P), UMR 5199 PACEA, université Bordeaux 1 Extrait de : Olivier Buchsenschutz, Olivier Dutour, Claude Mordant (dir.), Archéologie de la violence et de la guerre dans les sociétés pré et protohistoriques, éd. électronique, Paris, Éd. du CTHS (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques), 2014. Cet article a été validé par le comité de lecture des Éditions du CTHS dans le cadre de la publication des actes du 136 e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques tenu à Perpignan en 2011.

Boulestin B. (1999) – Approche taphonomique des restes humains. Le cas des Mésolithiques de la grotte des Perrats et le problème du cannibalisme en préhistoire récente européenne. British Archaeological Reports International Series 776, Oxford: Archaeopress

Le cas des Mésolithiques de la grotte des Perrats et le problème du cannibalisme en préh-Ïstoire récente européenne Bruno Boulestin BAR International Series 776 1999 This title published by Archaeopress Publishers of British Archaeological Reports PO Box 920 Oxford OX27YH England BARS776 Approche taphonomique des restes humains Le cas des Mésolithiques de la grotte des Perrats et le problème du cannibalisme en préhistoire récente européenne © B Boulestin Printed in England by The Basingstoke Press ISBN 0 86054 991 7 1. -Histoire d'un sujet : genèse et cadre ________________________________________________ 3 iv 3. -Les modifications osseuses : conceptions actuelles et bases d'étude _____________________ 38 3.1. -Méthodes d'observation ______________________________________________________________ 38 3.1.1. -Procédure adoptée_______________________________________________________________ 38 3.1.2. -Place de la microscopie électronique ________________________________________________ 38 3.2. -Terminologie, classification et descriptions des modifications osseuses _________________________ 40 3.2.1. -Glossaire général _______________________________________________________________ 40 3.2.2. -Classification méthodique et terminologie des modifications _____________________________ 41 3.2.3. -Définitions, descriptions et bases analytiques _________________________________________ 45 3.2.3.1. -Dégradations osseuses _______________________________________________________ 45 A. -Météorisation ________________________________________________________________ 45 B. -Abrasion ____________________________________________________________________ 46 C. -Dégradations d'origine végétale__________________________________________________ 47 D. -Dégradations thermiques _______________________________________________________ 48 E. -Autres dégradations ___________________________________________________________ 49

2023 (Pierre Le Roux), « Mythes de l’origine du tigre et de ses rayures et de l’origine du taureau portant la terre chez les Jawi de Thaïlande du Sud et les anciens Malais péninsulaires : approche ethnoscientifique d’un symbole social central », p. 35-58

Anthropozoologica (Muséum national d'Histoire naturelle, Paris), 58 (4), p. 35-58

Le Roux, Pierre, 2023, « Mythes de l’origine du tigre et de ses rayures et de l’origine du taureau portant la terre chez les Jawi de Thaïlande du Sud et les anciens Malais péninsulaires : approche ethnoscientifique d’un symbole social central », Anthropozoologica, 58 (4), p. 35-58 (https://doi.org/10.5252/anthropozoologica2023v58a4, texte en ligne : http://anthropozoologica.com/58/4). RÉSUMÉ Les Jawi de Thaïlande du Sud forment un conservatoire culturel du monde malais péninsulaire ancien dont ils témoignent. L’islam est arrivé chez eux à la fin du xive siècle mais, présent surtout chez les élites et dans la population littorale, il ne s’est répandu à l’intérieur que lentement. De même que les Malais, ils ont été d’abord animistes puis hindouistes, influencés par l’Inde. Ils en conservent l’empreinte dans leurs croyances et pratiques rituelles et dans les mythes relevant du fonds le plus ancien. L’exemple du tigre, prédateur qui domine largement la faune locale et le bestiaire fabuleux des Jawi et des Malais, le montre bien. Le mythe de l’origine du tigre et de celle de ses rayures mêle sources animistes et indiennes à des courants musulmans plus récents et associe au tigre les figures du taureau et du buffle, du lion, de l’archange Gabriel, du diable et de Sayidina Ali, gendre du prophète Mahomet et héros culturel malais. ABSTRACT « Myths of the origin of the tiger and its stripes and the origin of the bull carrying the earth amongst the Jawi of Southern Thailand and the ancient peninsular Malays: ethnoscientific approach to a central social symbol ». The Jawi of Southern Thailand form a cultural conservatory of the ancient peninsular Malay world of which they testify. Islam arrived in their country at the end of the 14th century. However, Islam was present overall among the elites and coastal population and it spread in the highlands only slowly. Like the Malays, they were first animists and then Hindu, influenced by India. They retain the im- print in their ritual beliefs and practices and in the myths of the oldest background. The example of the tiger, a predator that largely dominates the local fauna and the fabulous bestiary of the Jawi and the Malays, shows this well. The myth of the origin of the tiger and that of its stripes mixes animist and Indian sources with more recent Muslim currents and associates with the tiger the figures of the bull and the buffalo, the lion, the archangel Gabriel, the devil and Sayidina Ali, son-in-law of the Prophet Muhammad and Malay cultural hero.

Boulestin B. (2022) – Le sauvage derrière la tombe : aux origines de la notion de sépulture secondaire. In : Arbogast R.-M. et al. (dir.), D’Oberlarg à Wesaluri, itinéraire d’un préhistorien. Mélanges offerts à Christian Jeunesse. Strasbourg : AVAGE (MAGE 8), p. 245-252

In France, the foundation of prehistoric science can be traced back to the end of the 17th century, and from the beginning this science engaged in a close relationship with comparative ethnography. However, it was not until the middle of the 19th century that comparatism began to address not only elements of material culture, but also practises. From its application to the funerary field, the idea immediately arose that the dead were not always deposited directly in Neolithic monuments or natural cavities, but that after a time spent in another place their remains could be secondarily transferred to what were thus only ‘ossuaries’. We shall see how this idea, from which the notion of secondary burial would later emerge, gradually developed and spread among the scholars of the time.