Les « web-mises en scène » des candidats aux élections québécoises de 2012 : entre discrétion et confession (original) (raw)
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Les répondants-discrets et l’élection québécoise de 1985
Politique, 1986
«L'attention aux refus de répondre qui sont souvent considérés comme de petits détails d'enquête, donne en réalité beaucoup plus d'informations sur les modes de production des opinions et, partant, sur les conditions d'une utilisation rigoureuse des sondages, que bien des commentaires sur leur signification politique».
Analyse du contenu des publicités électorales sur Internet de la campagne électorale québécoise de 2014, 2014
Manipulation, propagande, information, dérision ou humour… Qu’en est-il réellement en campagne électorale ? Sur quels types de messages les partis politiques québécois préfèrent-ils mettre l’accent? Plus précisément, préfèrent-ils faire la promotion de leur chef et de sa crédibilité, de leurs propositions électorales ou de rejoindre le public par les émotions dans leurs publicités électorales sur Internet? C’est à ces questions que la présente recherche tentera de répondre.
Incidences du web analytic sur la médiatisation de la campagne électorale 2012
Partant de ce qui fut " visible " et accessible à tout citoyen désireux de s'informer en vue de se forger une opinion grâce aux dispositifs d'information et de communication de masse, notre propos est ici de mettre à jour, d'une part, l'hybridation d'une logique d'information de masse avec une logique de production et de traitement de données en temps réel, et, d'autre part, les inflexions d'une configuration de communication jusqu'alors durablement établie que ces évolutions entraînent. Nous proposons dans une première étape de décrire la configuration d'acteurs très directement impliquée dans la médiatisation de la campagne que forment les candidats, les médias de masse et les professionnels de la mesure de l'opinion. Tous contribuent à la production d'information et à sa diffusion dans l'espace public et ils sont parfaitement identifiés par les citoyens. Dans un second temps, dans un contexte de généralisation des déma...
Mise en page et mise en cadre : révélateurs discrets de style
2014
Bien qu'elle demeure encore trop souvent un impensé pour les auteurs comme pour leurs critiques, la mise en page d'une bande dessinée participe à sa lisibilité, ainsi que, dans une moindre mesure, à son identité graphique. Ainsi les planches fragmentées en myriades de cases de Chris Ware, les gaufriers de Joann Sfar ou les cases flottantes d'Alex Baladi sont autant d'exemples de dessinateurs dont on peut reconnaître la marque auctoriale d'un simple coup d'œil. Au-delà de la simple spatialité de la planche, le style graphique des cases est un autre signifiant révélateur : pour reprendre les mêmes exemples, Ware cerne fréquemment ses cases d'un épais cadre noir, là où Baladi et Sfar préfèrent un trait tremblé, tracé à la main avec ce que cela implique d'imperfections. Il s'agira donc dans cette communication de nous pencher sur les façons dont la mise en page d'une bande dessinée peut être perçue comme un effet de style, voire comme un style.
Deux phénomènes nous apparaissent marquants sur Twitter pendant la campagne présidentielle de 2012 en France. Il s’agit de la constitution de communautés politiques provisoires et actives, via l’usage d’un hashtag rassembleur d’individus épars, et le renforcement d’une parole contestataire qui trouve dans les réseaux sociaux les moyens de se diffuser et d’acquérir une visibilité, en se greffant à ce qui reste le plus pourvoyeur d’audience et de notoriété : les émissions télévisées. On peut dès lors considérer que le phénomène le plus notable de cette campagne sur les réseaux sociaux fut l’apparition de téléspectateurs actifs, qui commentent en direct un programme télé et la prestation des candidats ou qui suivent ces commentaires sur leur smartphone, tablette ou ordinateur.
La cyberdémocratie québécoise : Twitter bashing, #VoteCampus et selfies
Articles hors thème, 2016
Les potentialités démocratiques des médias sociaux font désormais partie des programmes de recherche de plusieurs politologues. Toutefois, la première analyse de l’utilisation de Twitter en contexte politique au Canada ne remonte qu’à 2010. Nous contribuons à cette récente littérature en explorant les manières dont les candidats aux élections générales québécoises de 2014 utilisent ce média. Pour les cyber-optimistes, la twittosphère peut faciliter les interactions avec les politiciens, augmenter l’accès à l’information et encourager la participation politique. En revanche, les cyber-pessimistes estiment que les espaces numériques servent essentiellement les professionnels du marketing politique. Pour analyser ces prétentions dichotomiques, nous avons analysé le contenu de plus de 13 000 gazouillis de candidats siégeant à l’Assemblée nationale du Québec. Nos résultats démontrent qu’à l’exception des candidats de Québec solidaire (dont les tweets se démarquent de manière statistiquem...