Des aliments et des médicaments (original) (raw)

Plante et médicament, un nouveau départ

Biofutur, 1996

Les protkines thirapeutiques seront-elles, demain, produites en masse, g bas coOt et dans des conditions de skurit6 sanitaire accrues dans des champs de tabac, de colza ou de pommes de terre ? Encore reste-t-il, avant que les plantes ne deviennent des usines 21 molkules, B optimiser leur rendement en protkines recombinkes et B obtenir une maturation correcte de ces protkines, indispensable a leur activitC biologique.

Médicament et vieillesse

Anthropologie et Sociétés, 2003

Résumé Cet article emprunte une approche socioculturelle de la problématique de la vieillesse par rapport au médicament. Il appréhende avec un regard critique le phénomène « médicament » à travers trois énoncés de relations : le « médicament-obligation » comme qualificatif de la relation des personnes âgées au médicament ; le « médicament-concession » en tant que trame de fond de la relation thérapeutique entre médecin et patient âgé ; le « médicament-compassion », enfin, comme métaphore du rôle des médicaments psychotropes en lien avec le statut de la vieillesse dans nos sociétés occidentales avancées.

ALIMENTATION ET MÉDIAS : VERS UNE PRISE DE PAROLE ENGAGÉE

Communication & langages, 2020

Si le goût se conçoit comme une trajectoire de la saveur à la valeur, l’alimentation se présente, selon une formule à la fois parlante et frappante, comme un fait social total, avec les propriétés décrites par Mauss : la jonction de l’individuel et du collectif, du physique et du psychique ; le caractère tridimensionnel recouvrant des aspects physio-psychologique, diachronique (pratiques alimentaires dans le temps) et synchronique (à un moment donné). 2 À ce titre, comme fait social total, l’alimentation constitue un objet d’études à la confluence de multiples sciences humaines et sociales, non coupées de sciences expérimentales comme les sciences du goût et de la nutrition. En prolongeant le trait, certains voient dans l’alimentation un « fait total de la société de communication planétaire, avec un regard anthropologique sur les formes de communication dont témoignent « standardisation et fluidité des nouvelles façons de manger ». Et s’il fallait se donner plus de charges et de responsabilités, au moment d’attaquer notre dossier sur l’alimentation, il ne serait pas moins essentiel de reconnaître combien elle touche au vivant, dans sa dimension biologique d’échange avec la nature et l’environnement de vie, et ontologique, sur le sens même de la vie et de l’existence.